Le colonel Pierre Caudrelier a lancé, ce jeudi, la campagne 2017 des stages "HPRR".
ARUE, le 19 janvier 2017 - Cette opération de sensibilisation destinée aux jeunes de 17 à 25 ans, coordonnée par la gendarmerie, est reconduite pour la douzième année consécutive. Le premier stage a lieu samedi au lycée hôtelier de Punaauia.
Chaque année, plus d'un millier de jeunes âgés de 17 à 25 ans se pressent sur les bancs de l'amphithéâtre du lycée hôtelier de Punaauia pour suivre une journée entière de formations concrètes aux dangers de la route. Coordonnés par la gendarmerie, rendus possibles grâce à de nombreux partenariats publics et privés, les stages Haltes à la prise de risques sur les routes (HPRR) reprennent du service pour la douzième année consécutive.
Le premier des huit stages qui seront ainsi dispensés tout au long de l'année 2017 aura lieu samedi. A noter que l'opération HPR se délocalisera cette année à Moorea, en février, dans le souci de ne pas oublier les îles.
Des permis de conduire à gagner
Victimes de leur succès, les stages de janvier, février et mars sont déjà complets mais les inscriptions, gratuites, restent ouvertes pour ceux d'avril, mai et juin. La participation est limitée à 130 personnes par stage. Les conditions d'inscription sont simples : être âgé de 17 à 25 ans à la date du stage et ne pas être titulaire du permis de conduire. A chaque session, différents modules et ateliers proposent aux jeunes une approche concrète des conséquences des comportements à risques sur la route : voiture tonneau, témoignages de victimes, information sur les effets de la consommation d'alcool et de stupéfiants au volant, conséquences physiques, sociales et responsabilité civile lors d'un accident, etc.
"Ces stages interviennent à un moment de leur existence où ces jeunes entre dans la vie, commencent à travailler, doivent se déplacer" confie le colonel de gendarmerie Pierre Caudrelier. Des concours viennent récompenser l'assiduité des jeunes participants avec de nombreux lots à gagner dont des formations au permis de conduire offertes, un voyage, un scooter ou encore des casques.
Renseignements et inscriptions : gendarmeriehprr@mail.pf ou par téléphone au 40.46.73.56 et 40.46.74.39.
Chaque année, plus d'un millier de jeunes âgés de 17 à 25 ans se pressent sur les bancs de l'amphithéâtre du lycée hôtelier de Punaauia pour suivre une journée entière de formations concrètes aux dangers de la route. Coordonnés par la gendarmerie, rendus possibles grâce à de nombreux partenariats publics et privés, les stages Haltes à la prise de risques sur les routes (HPRR) reprennent du service pour la douzième année consécutive.
Le premier des huit stages qui seront ainsi dispensés tout au long de l'année 2017 aura lieu samedi. A noter que l'opération HPR se délocalisera cette année à Moorea, en février, dans le souci de ne pas oublier les îles.
Des permis de conduire à gagner
Victimes de leur succès, les stages de janvier, février et mars sont déjà complets mais les inscriptions, gratuites, restent ouvertes pour ceux d'avril, mai et juin. La participation est limitée à 130 personnes par stage. Les conditions d'inscription sont simples : être âgé de 17 à 25 ans à la date du stage et ne pas être titulaire du permis de conduire. A chaque session, différents modules et ateliers proposent aux jeunes une approche concrète des conséquences des comportements à risques sur la route : voiture tonneau, témoignages de victimes, information sur les effets de la consommation d'alcool et de stupéfiants au volant, conséquences physiques, sociales et responsabilité civile lors d'un accident, etc.
"Ces stages interviennent à un moment de leur existence où ces jeunes entre dans la vie, commencent à travailler, doivent se déplacer" confie le colonel de gendarmerie Pierre Caudrelier. Des concours viennent récompenser l'assiduité des jeunes participants avec de nombreux lots à gagner dont des formations au permis de conduire offertes, un voyage, un scooter ou encore des casques.
Renseignements et inscriptions : gendarmeriehprr@mail.pf ou par téléphone au 40.46.73.56 et 40.46.74.39.
Deux fois moins d'accidents qu'en 2008
En marge de la présentation de l'opération HPRR 2017, le colonel Pierre Caudrelier a dressé un rapide bilan de l'année écoulée sur les routes polynésiennes. 27 personnes ont trouvé la mort en 2016 contre 17 en 2014 et 2015. "Bien que mauvaise, cette année demeure notre meilleure performance sur un cycle de 5 ans" a tempéré le commandant pour la gendarmerie en Polynésie française qui souligne qu'en huit ans, le nombre d'accidents a été divisé par deux : 262 en 2008 contre 135 en 2016. "La tendance à la baisse de l'accidentologie est constante".
Pour le colonel Caudrelier, 2017 a été "une année atypique" avec des accidents hors-normes du fait de "comportements extrêmes d'une stricte minorité qu'on pensait ne plus voir en Polynésie française". Dans ces drames qui auraient pu être évités, le comportement de la victime est en effet au cœur du problème avec souvent un homme d'une quarantaine d'années sur un deux roues, perdant le contrôle et sous l'emprise de l'alcool et/ou de stupéfiants.
"En Polynésie française, on se tue car on a bu ou consommé des stupéfiants, il faudrait plus largement, au niveau de la société, des autorités compétentes, faire un effort au niveau de la santé publique et de la prévention pour juguler cette consommation", a appelé de ses vœux le colonel Caudrelier.
Pour le colonel Caudrelier, 2017 a été "une année atypique" avec des accidents hors-normes du fait de "comportements extrêmes d'une stricte minorité qu'on pensait ne plus voir en Polynésie française". Dans ces drames qui auraient pu être évités, le comportement de la victime est en effet au cœur du problème avec souvent un homme d'une quarantaine d'années sur un deux roues, perdant le contrôle et sous l'emprise de l'alcool et/ou de stupéfiants.
"En Polynésie française, on se tue car on a bu ou consommé des stupéfiants, il faudrait plus largement, au niveau de la société, des autorités compétentes, faire un effort au niveau de la santé publique et de la prévention pour juguler cette consommation", a appelé de ses vœux le colonel Caudrelier.