Monsieur le Président de l’Assemblée,
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les représentants,
Chers amis auditrices, auditeurs et internautes,
Chers médias
Ia Orana.
Monsieur Drollet,
Si votre intérêt soudain concernant la situation de la SETIL paraît légitime, je souhaiterais néanmoins corriger plusieurs informations erronées dans votre question et vous apporter les éléments factuels suivants :
Durant plus de 30 ans, la SETIL a été concessionnaire des aéroports de l’Etat (Tahiti-Faa’a, Bora Bora, Raiatea et Rangiroa) et du Pays (Moorea et Huahine). Comme vous ne l’ignorez pas, l’Etat n’a pas renouvelé l’autorisation d’occupation temporaire accordée à la SETIL et a confié la gestion de ces aéroports depuis le 1er avril 2010 à une nouvelle société Aéroport de Tahiti (ADT) adossée au groupe EGIS.
Lors de ce changement, le Pays a défendu les intérêts des salariés de la SETIL puisque la totalité d’entre eux en fonction sur les aéroports de l’Etat (200 personnes) ont été repris par la nouvelle société. Les 10 personnels en fonction sur les aéroports de Moorea et Huahine, propriété du Pays, restent eux gérés par la SETIL.
Contrairement à ce que vous laissez entendre, le plan de départ volontaire des personnels est antérieur à la mandature du Gouvernement auquel j’appartiens : ce plan de départ volontaire a été signé par l’ancien président de la SETIL, M. Robert MAKER, avec l’aval du précédent Conseil d’Administration, dont vous même, Monsieur Drollet, étiez membre.
Je vous rappelle que la SETIL a toujours pu maintenir l’équilibre de sa gestion grâce aux revenus dégagés par l’aéroport de Tahiti-Faa’a, ce qui a permis, par redistribution, de faire fonctionner les aéroports des îles qui sont par nature moins rentables. Cette péréquation a toujours été réalisée par des avances consenties par la concession de Tahiti Faa’a vers toutes celles des îles. Il y a là rien de nouveau, et contrairement à ce que vous indiquez, ces avances ont toujours été réalisées de façon régulière et transparente sous le contrôle des commissaires aux comptes… en toute légalité.
Afin de conduire les opérations de clôture des comptes et d’extinction de la concession de l’Etat confiée à la SETIL jusqu’au 31 mars 2010, le Haut Commissaire de la République a nommé un administrateur liquidateur, M. Thierry REVIRON, chef du service d’Etat de l’aviation civile, qui procède actuellement à la perception des recettes et au règlement des factures du premier trimestre 2010. Le montant de ces avances sera connu définitivement lorsque les comptes de l’exercice 2010 associé au bilan des exercices précédents seront validés par les commissaires aux comptes, au second semestre 2010.
Je suis extrêmement attentif à la situation des 10 salariés de la SETIL en poste sur les aéroports de Moorea et Huahine, et à cet égard j’ai été favorable à la mise en place d’un accord de partenariat et d’assistance entre la SETIL et ADT, qui conforte le fonctionnement de la SETIL jusqu’à la fin de son mandat.
La trésorerie de la SETIL permet d’honorer les salaires de ses employés bien au delà de l’échéance du prochain collectif. C’est donc en toute connaissance de cause que j’ai pris l’initiative de solliciter la mise en place de crédits au collectif n°3.
Je puis vous assurer que nous souhaitons, au titre du Pays, assumer pleinement notre rôle d’autorité concédante et garantir le paiement des salaires des 10 salariés de la SETIL.
Je vous remercie de votre attention.
Steeve HAMBLIN
Mesdames, Messieurs les membres du Gouvernement,
Mesdames et Messieurs les représentants,
Chers amis auditrices, auditeurs et internautes,
Chers médias
Ia Orana.
Monsieur Drollet,
Si votre intérêt soudain concernant la situation de la SETIL paraît légitime, je souhaiterais néanmoins corriger plusieurs informations erronées dans votre question et vous apporter les éléments factuels suivants :
Durant plus de 30 ans, la SETIL a été concessionnaire des aéroports de l’Etat (Tahiti-Faa’a, Bora Bora, Raiatea et Rangiroa) et du Pays (Moorea et Huahine). Comme vous ne l’ignorez pas, l’Etat n’a pas renouvelé l’autorisation d’occupation temporaire accordée à la SETIL et a confié la gestion de ces aéroports depuis le 1er avril 2010 à une nouvelle société Aéroport de Tahiti (ADT) adossée au groupe EGIS.
Lors de ce changement, le Pays a défendu les intérêts des salariés de la SETIL puisque la totalité d’entre eux en fonction sur les aéroports de l’Etat (200 personnes) ont été repris par la nouvelle société. Les 10 personnels en fonction sur les aéroports de Moorea et Huahine, propriété du Pays, restent eux gérés par la SETIL.
Contrairement à ce que vous laissez entendre, le plan de départ volontaire des personnels est antérieur à la mandature du Gouvernement auquel j’appartiens : ce plan de départ volontaire a été signé par l’ancien président de la SETIL, M. Robert MAKER, avec l’aval du précédent Conseil d’Administration, dont vous même, Monsieur Drollet, étiez membre.
Je vous rappelle que la SETIL a toujours pu maintenir l’équilibre de sa gestion grâce aux revenus dégagés par l’aéroport de Tahiti-Faa’a, ce qui a permis, par redistribution, de faire fonctionner les aéroports des îles qui sont par nature moins rentables. Cette péréquation a toujours été réalisée par des avances consenties par la concession de Tahiti Faa’a vers toutes celles des îles. Il y a là rien de nouveau, et contrairement à ce que vous indiquez, ces avances ont toujours été réalisées de façon régulière et transparente sous le contrôle des commissaires aux comptes… en toute légalité.
Afin de conduire les opérations de clôture des comptes et d’extinction de la concession de l’Etat confiée à la SETIL jusqu’au 31 mars 2010, le Haut Commissaire de la République a nommé un administrateur liquidateur, M. Thierry REVIRON, chef du service d’Etat de l’aviation civile, qui procède actuellement à la perception des recettes et au règlement des factures du premier trimestre 2010. Le montant de ces avances sera connu définitivement lorsque les comptes de l’exercice 2010 associé au bilan des exercices précédents seront validés par les commissaires aux comptes, au second semestre 2010.
Je suis extrêmement attentif à la situation des 10 salariés de la SETIL en poste sur les aéroports de Moorea et Huahine, et à cet égard j’ai été favorable à la mise en place d’un accord de partenariat et d’assistance entre la SETIL et ADT, qui conforte le fonctionnement de la SETIL jusqu’à la fin de son mandat.
La trésorerie de la SETIL permet d’honorer les salaires de ses employés bien au delà de l’échéance du prochain collectif. C’est donc en toute connaissance de cause que j’ai pris l’initiative de solliciter la mise en place de crédits au collectif n°3.
Je puis vous assurer que nous souhaitons, au titre du Pays, assumer pleinement notre rôle d’autorité concédante et garantir le paiement des salaires des 10 salariés de la SETIL.
Je vous remercie de votre attention.
Steeve HAMBLIN