Réponse de Monsieur Edouard Fritch à l'intervention de Monsieur Antony Geros


Géros victime de ses propres turpitudes

Dans une interview à Radio Tefana, Anthony Géros met en cause ce qu’il appelle « la léthargie du vice-président » face aux besoins des communes, et notamment sur le dossier de la fiscalité communale. C’est le vice qui se moque de la vertu !

En matière de léthargie à l’égard des communes, Anthony Géros a montré toute son aptitude lorsqu’il était en charge de ce dossier au gouvernement de M. Oscar Temaru.

Ainsi, la loi Estrosi prévoyait explicitement que la Polynésie française devait adopter avant le 1er juillet 2009 les textes régissant le concours financier du Pays aux communes. Anthony Géros s’est montré incapable de respecter ce délai, alors même que depuis 2004 Oscar Temaru avait annoncé sa ferme intention de réformer le mode de financement des communes au travers de la DDC. Qui s’est montré léthargique ?

Ce texte, c’est le vice-président Edouard Fritch qui l’a porté après une large concertation avec les communes, rattrapant ainsi en six mois le retard pris pendant plusieurs années par son prédécesseur. De même, le texte qui encadre le concours technique du Pays aux communes a été soumis à la concertation des maires et, actuellement à l’étude au CESC, sera prochainement soumis à l’Assemblée pour entrer en vigueur au 1er juillet 2011.

Pour justifier la présentation à l’Assemblée de deux propositions de loi touchant à la fiscalité communale, dont une aura surtout pour effet d’augmenter sensiblement la facture d’électricité des Polynésiens (qui apprécieront), Anthony Géros estime que le séminaire sur la fiscalité communale, organisé à l’initiative du vice-président le 9 décembre dernier, n’aura été qu’une « grande messe pour n’aboutir à rien ».

Visiblement, Anthony Géros n’a rien compris à la démarche du vice-président. Ce n’est guère étonnant puisqu’il n’a pas daigné participer à la réunion préparatoire à laquelle il était convié. Pas plus d’ailleurs qu’il n’a participé aux ateliers de ce séminaire.

Il a surtout oublié les propos qu’il tenait à l’ouverture du séminaire : « je pense que nous sommes unanimes pour reconnaître que cette excellente initiative que nous devons au vice-président marque enfin le coup d’envoi de ce grand chantier ». Par la même occasion, il reconnaissait implicitement que rien n’avait été fait auparavant. D’ailleurs, Anthony Géros n’a pas manqué de rajouter, comme pour souligner sa propre carence, que « cette heureuse initiative aurait déjà dû avoir été organisée depuis pas moins de six ans ».

Tout en reconnaissant par ailleurs que « c’est un long chantier », Anthony Géros aurait sans doute voulu que cette première journée débouche immédiatement sur des décisions. C’est occulter le fait que, dès le départ, ce séminaire était prévu pour se poursuivre par une deuxième journée où seraient étudiées, dans la plus grande transparence et la concertation, les propositions de réforme. Cette journée sera organisée avant la fin de ce mois et les conclusions permettront de rédiger les textes qui correspondent aux attentes des maires.

Face à cette démarche constructive, transparente et consensuelle, face à une approche globale que souhaite impulser le vice-président, Anthony Géros semble vouloir persister à travailler seul dans son coin, à présenter des petits textes mal rédigés qui n’ont pas été soumis aux principaux intéressés.

Les maires et leurs administrés sauront apprécier la différence entre l’action menée par le vice-président et le grand sommeil qui caractérisait son prédécesseur.

Rédigé par Edouard Fritch le Vendredi 7 Janvier 2011 à 14:52 | Lu 611 fois