Il reste actuellement quatre bateaux au sein de la flottille administrative du Pays.
PAPEETE, le 25 février 2016. Depuis 2014 une réorganisation est en cours : vente de navires, réduction du personnel. Elle commence à porter ses fruits : la masse salariale a baissé de 500 millions de francs.
Le ministre de l’Équipement a fait le point ce mercredi en conseil des ministres des actions menées depuis 2014 pour réorganiser la flottille administrative de la direction de l’équipement. La réorganisation consiste à mettre en adéquation les moyens matériels et humains avec les missions dévolues à cette entité avec pour objectif principal, la réduction de la flotte navale et de ses effectifs. Deux navires (Tahiti Nui 2 et Tahiti Nui 3) ont été vendus en 2015 et un autre navire (Tahiti Nui 7) est en cours de mise à la réforme.
Le retrait de ces navires s’est accompagné d’une réduction importante des effectifs de la flottille administrative grâce à un dispositif de départ volontaire, une mise à la retraite d’agents atteint par la limite d’âge ainsi que par le redéploiement dans d’autres services. A ce jour, la flottille administrative dispose de quatre navires opérationnels et emploie 187 agents. Cette réorganisation a généré des économies substantielles de la masse salariale annuelle qui est passée de 1,566 milliard Fcfp en 2013 (pour 272 agents) à 1,071 milliard Fcfp en 2015 (pour 187 agents). L'objectif affiché en août 2014 n'est de ne conserver au final que trois bateaux au sein de cette flottille administrative, en gardant les Tahiti Nui 1, 8 et 9. Ces bateaux sont utilisés pour des missions d’assistance aux populations ou de transport pour les services et établissements publics territoriaux.
Au temps du GIP (Groupement d'intervention de la Polynésie), la flottille administrative polynésienne avait compté jusqu’à sept bateaux et 281 agents selon des chiffres de 2012 issus d’un rapport de la Chambre territoriale des comptes (CTC) sur les transports et les affaires maritimes rendu public en février 2014. "Le contrôle mené part la chambre sur les années 2008 à début 2013 a mis en évidence une sous-activité patente".
Mais le gouvernement défend l'utilité –parfois décriée par certains en raison du coût- de cette flottille réduite. Les bateaux Tahiti Nui 1, 8 et 9 sont en bon état de marche, et deux au moins sont uniques sur le territoire puisqu’ils peuvent accoster directement sur le récif, ce qui peut être très utile pour des missions d'assistance dans des îles isolées qui ne disposent pas de quai.
Le ministre de l’Équipement a fait le point ce mercredi en conseil des ministres des actions menées depuis 2014 pour réorganiser la flottille administrative de la direction de l’équipement. La réorganisation consiste à mettre en adéquation les moyens matériels et humains avec les missions dévolues à cette entité avec pour objectif principal, la réduction de la flotte navale et de ses effectifs. Deux navires (Tahiti Nui 2 et Tahiti Nui 3) ont été vendus en 2015 et un autre navire (Tahiti Nui 7) est en cours de mise à la réforme.
Le retrait de ces navires s’est accompagné d’une réduction importante des effectifs de la flottille administrative grâce à un dispositif de départ volontaire, une mise à la retraite d’agents atteint par la limite d’âge ainsi que par le redéploiement dans d’autres services. A ce jour, la flottille administrative dispose de quatre navires opérationnels et emploie 187 agents. Cette réorganisation a généré des économies substantielles de la masse salariale annuelle qui est passée de 1,566 milliard Fcfp en 2013 (pour 272 agents) à 1,071 milliard Fcfp en 2015 (pour 187 agents). L'objectif affiché en août 2014 n'est de ne conserver au final que trois bateaux au sein de cette flottille administrative, en gardant les Tahiti Nui 1, 8 et 9. Ces bateaux sont utilisés pour des missions d’assistance aux populations ou de transport pour les services et établissements publics territoriaux.
Au temps du GIP (Groupement d'intervention de la Polynésie), la flottille administrative polynésienne avait compté jusqu’à sept bateaux et 281 agents selon des chiffres de 2012 issus d’un rapport de la Chambre territoriale des comptes (CTC) sur les transports et les affaires maritimes rendu public en février 2014. "Le contrôle mené part la chambre sur les années 2008 à début 2013 a mis en évidence une sous-activité patente".
Mais le gouvernement défend l'utilité –parfois décriée par certains en raison du coût- de cette flottille réduite. Les bateaux Tahiti Nui 1, 8 et 9 sont en bon état de marche, et deux au moins sont uniques sur le territoire puisqu’ils peuvent accoster directement sur le récif, ce qui peut être très utile pour des missions d'assistance dans des îles isolées qui ne disposent pas de quai.