Crédit Theo Rouby / AFP
Nouméa, France | AFP | lundi 17/02/2025 - Les 62.660 élèves de Nouvelle-Calédonie ont entamé leur rentrée scolaire 2025-2026 lundi, premier jour d’une rentrée échelonnée marquée par les conséquences de l'insurrection de mai 2024.
Le nombre d’élèves était de 63.800 en 2023. Une diminution de 1,79 % qui s’explique par la "sortie du territoire de 1.000 élèves qui, aujourd’hui, ne sont plus dans nos bases", avait indiqué vendredi Didier Vin-Datiche, le vice-recteur de la Nouvelle-Calédonie. Selon lui, cette baisse s’inscrit également dans un "mouvement de repli démographique".
Dans un contexte encore fragile, alors que le ministre des Outre-mer Manuel Valls est attendu en fin de semaine pour tenter de relancer les discussions politiques, un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place aux abords des établissements.
Toutefois, cette présence plus importante des forces de l’ordre reste "exceptionnelle", selon Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement calédonien en charge de l’Enseignement.
Mme Champmoreau a également mis en avant "le climat social" comme sujet de préoccupation majeure, du fait qu’un "grand nombre de familles sont en difficulté sur le plan économique".
La fermeture de cinq établissements fortement dégradés a nécessité le déplacement de près de 2.000 élèves du Grand-Nouméa, selon le vice-rectorat, générant des difficultés pour les familles les plus précaires.
Les modifications des règles d’inscriptions, la réduction du service de transport public et de certaines aides sociales, votées par l’Assemblée de la province Sud le 13 février ont suscité la désapprobation de l’opposition ainsi que la réaction de parents.
L’Union des groupements des parents d’élèves et le collectif Urgence sociale qui se mobilisent depuis plusieurs semaines organisent mercredi une conférence de presse pour alerter l’exécutif de la province Sud sur des refus d’inscriptions d’enfants ainsi que d’accès aux bourses.
Le nombre d’élèves était de 63.800 en 2023. Une diminution de 1,79 % qui s’explique par la "sortie du territoire de 1.000 élèves qui, aujourd’hui, ne sont plus dans nos bases", avait indiqué vendredi Didier Vin-Datiche, le vice-recteur de la Nouvelle-Calédonie. Selon lui, cette baisse s’inscrit également dans un "mouvement de repli démographique".
Dans un contexte encore fragile, alors que le ministre des Outre-mer Manuel Valls est attendu en fin de semaine pour tenter de relancer les discussions politiques, un dispositif de sécurité renforcé a été mis en place aux abords des établissements.
Toutefois, cette présence plus importante des forces de l’ordre reste "exceptionnelle", selon Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement calédonien en charge de l’Enseignement.
Mme Champmoreau a également mis en avant "le climat social" comme sujet de préoccupation majeure, du fait qu’un "grand nombre de familles sont en difficulté sur le plan économique".
La fermeture de cinq établissements fortement dégradés a nécessité le déplacement de près de 2.000 élèves du Grand-Nouméa, selon le vice-rectorat, générant des difficultés pour les familles les plus précaires.
Les modifications des règles d’inscriptions, la réduction du service de transport public et de certaines aides sociales, votées par l’Assemblée de la province Sud le 13 février ont suscité la désapprobation de l’opposition ainsi que la réaction de parents.
L’Union des groupements des parents d’élèves et le collectif Urgence sociale qui se mobilisent depuis plusieurs semaines organisent mercredi une conférence de presse pour alerter l’exécutif de la province Sud sur des refus d’inscriptions d’enfants ainsi que d’accès aux bourses.