PAPEETE, le 24 août 2017 - Le changement est en marche. Ce jeudi matin, les plans du grand projet de rénovation de l'établissement ont été présentés. Le musée entre dans une nouvelle ère.
Depuis son ouverture en 1977, rien n'a changé, ou presque, au Musée de Tahiti et des îles. Un dépoussiérage de ce vieux monsieur s'imposait. Le projet est en gestation depuis près d'une dizaine d'année.
Ce jeudi, les esquisses de cette rénovation ont été présentées au président du Pays et à la presse. Les bâtiments d'accueil, celui de la salle d'exposition permanente, de la salle de conférence ainsi que le jardin ont été repensés. Seule la salle d'exposition temporaire, refaite récemment, ne sera pas touchée.
Par ce réaménagement, l'architecte Pierre-Jean Picart a voulu replacer le MTI au centre de son environnement. "Compte tenu de la situation géographique et pour des raisons de sécurité face aux aléas climatiques, nous avons monté le musée de 5 mètres de haut par rapport au lagon", explique-t-il.
Autre nouveauté : l'aménagement de la grande salle d'exposition. Depuis l'ouverture du musée, les différentes pièces exposées sont cloisonnées dans des petites salles. Après la rénovation, il n'y aura plus qu'un bâtiment unique de 1400 mètres carré. "Cela permettra d'avoir une présentation des choses beaucoup plus dynamique", se réjouit le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu.
En ce qui concerne la scénographie des lieux, la réflexion est encore en cours. Miriama Bonno et Pierre-Jean Picart ont aussi fait appel à Adrien Gardere, muséographe reconnu qui a travaillé sur le Louvre-Lens.
Depuis son ouverture en 1977, rien n'a changé, ou presque, au Musée de Tahiti et des îles. Un dépoussiérage de ce vieux monsieur s'imposait. Le projet est en gestation depuis près d'une dizaine d'année.
Ce jeudi, les esquisses de cette rénovation ont été présentées au président du Pays et à la presse. Les bâtiments d'accueil, celui de la salle d'exposition permanente, de la salle de conférence ainsi que le jardin ont été repensés. Seule la salle d'exposition temporaire, refaite récemment, ne sera pas touchée.
Par ce réaménagement, l'architecte Pierre-Jean Picart a voulu replacer le MTI au centre de son environnement. "Compte tenu de la situation géographique et pour des raisons de sécurité face aux aléas climatiques, nous avons monté le musée de 5 mètres de haut par rapport au lagon", explique-t-il.
Autre nouveauté : l'aménagement de la grande salle d'exposition. Depuis l'ouverture du musée, les différentes pièces exposées sont cloisonnées dans des petites salles. Après la rénovation, il n'y aura plus qu'un bâtiment unique de 1400 mètres carré. "Cela permettra d'avoir une présentation des choses beaucoup plus dynamique", se réjouit le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu.
En ce qui concerne la scénographie des lieux, la réflexion est encore en cours. Miriama Bonno et Pierre-Jean Picart ont aussi fait appel à Adrien Gardere, muséographe reconnu qui a travaillé sur le Louvre-Lens.
UTILISATION DE NOUVELLES TECHNOLOGIES
Pour cette métamorphose, les équipes du MTI réfléchissent aussi à l'utilisation de nouvelles technologies. Différents supports de médiation sont à l'étude pour rendre la visite du musée le plus agréable possible.
Le coût global de l'opération s'élève à 800 millions de francs. Le chantier devrait démarrer en octobre 2018 pour prendre fin en mars 2020. La salle d'exposition permanente sera fermée à partir d'avril 2018. Pendant toute la durée des travaux, la salle d'exposition temporaire restera ouverte. Les pièces majeures des collections y seront proposées. En juin 2018, le public pourra découvrir une nouvelle exposition sur les costumes de Ori Tahiti.
Le coût global de l'opération s'élève à 800 millions de francs. Le chantier devrait démarrer en octobre 2018 pour prendre fin en mars 2020. La salle d'exposition permanente sera fermée à partir d'avril 2018. Pendant toute la durée des travaux, la salle d'exposition temporaire restera ouverte. Les pièces majeures des collections y seront proposées. En juin 2018, le public pourra découvrir une nouvelle exposition sur les costumes de Ori Tahiti.
Le solaire pour climatiser le musée
En juillet dernier, le Musée de Tahiti et des îles ainsi que le service de la culture situé à proximité, ont été dotés d'une installation photovoltaïque. Son installation a coûté 12 millions de francs et sera amortie en "5 ou 6 ans", selon le ministre de la culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu.
"Avec cette installation, le Pays montre l'exemple et c'est important. Nous avons voulu commencer par le musée car c'est un établissement qui consomme de l'électricité 24 heures sur 24 donc cela a du sens. Les climatiseurs tournent nuit et jour. Cette installation répond à la fois à des besoins réels et une portée hautement symbolique. Nous estimons, pour l'heure, à 30 % d'économies réalisées par an. C'est-à-dire, environ trois millions de francs par an. Nous espérons faire mieux et que d'autres installations suivront."
"Avec cette installation, le Pays montre l'exemple et c'est important. Nous avons voulu commencer par le musée car c'est un établissement qui consomme de l'électricité 24 heures sur 24 donc cela a du sens. Les climatiseurs tournent nuit et jour. Cette installation répond à la fois à des besoins réels et une portée hautement symbolique. Nous estimons, pour l'heure, à 30 % d'économies réalisées par an. C'est-à-dire, environ trois millions de francs par an. Nous espérons faire mieux et que d'autres installations suivront."