Brice Hortefeux, Ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration a reçu, vendredi à Paris, Gaston Tong Sang, accompagné d’Edouard Fritch et de Moana Greig. Un peu plus tôt dans la matinée le président de la Polynésie et son vice-président avaient eu un petit-déjeuner de travail avec Marie-Luce Penchard au ministère de l’Outre-mer rue Oudinot. Objectif commun : convaincre leurs interlocuteurs que le Pays et l’Etat devront agir en partenariat sur nombre de dossiers importants dont ceux de l’Euro et du logement social.
« Mes entretiens avec Mme Penchard et M. Hortefeux ont porté sur les dossiers de la Polynésie française gérés par le gouvernement » a déclaré Gaston Tong Sang au sortir de son entretien de trois quart d’heure avec le ministre de L’Intérieur.
A commencer par l’engagement de l’Etat au travers du Budget 2011 du Pays : « Je voulais m’assurer que l’Etat respecte ses engagements et tel est le cas. Cela m’a été dit par Mme Penchard. Notamment au travers de la DGDE. C’est important pour que le budget puisse être voté dans des conditions acceptables d’équilibre ».
« Mes entretiens avec Mme Penchard et M. Hortefeux ont porté sur les dossiers de la Polynésie française gérés par le gouvernement » a déclaré Gaston Tong Sang au sortir de son entretien de trois quart d’heure avec le ministre de L’Intérieur.
A commencer par l’engagement de l’Etat au travers du Budget 2011 du Pays : « Je voulais m’assurer que l’Etat respecte ses engagements et tel est le cas. Cela m’a été dit par Mme Penchard. Notamment au travers de la DGDE. C’est important pour que le budget puisse être voté dans des conditions acceptables d’équilibre ».
L’Euro, pour une stabilité monétaire
Autre sujet évoqué, les bases d’évaluation du Fond Intercommunal de Péréquation (FIP). Le gouvernement du Pays souhaite qu’un accord intervienne sur la dotation prévue pour les communes. Le Tribunal administratif a en effet estimé que la rédaction actuelle de la loi n’était pas satisfaisante : « Tout évolue bien aussi sur ce dossier» a indiqué le chef de l’exécutif polynésien.
Lors de ses entretiens successifs avec Marie-Luce Penchard et Brice Hortefeux, Gaston Tong Sang a dit la nécessité pour la Polynésie française de bénéficier d’une stabilité monétaire tout autant que politique : « Il faut que nous ayons l’euro pour maintenir la confiance des investisseurs ».
Logement social : rattraper le retard
Sur cette question le gouvernement polynésien attend le soutien de l’Etat tout autant que sur le dossier du logement social : « Nous devons remettre à plat tous les outils dont nous disposons et lancer un vrai programme de construction de logements sociaux. Nous réalisons actuellement 300 à 400 logements par an. C’est nettement insuffisant. Il faut que l’on atteigne les 1000 à 1200 logements pour rattraper le retard. J’ai obtenu là encore un appuis sincère de l’Etat » a-t-il déclaré. Autre idée développée par Gaston Tong Sang, « favoriser des projets de logements sociaux portés par des privés ». Un sujet qu’il avait d’ailleurs évoqué la veille à Bercy avec le directeur de cabinet de François Baroin, ministre du Budget et des Comptes publics.
Autre sujet évoqué, les bases d’évaluation du Fond Intercommunal de Péréquation (FIP). Le gouvernement du Pays souhaite qu’un accord intervienne sur la dotation prévue pour les communes. Le Tribunal administratif a en effet estimé que la rédaction actuelle de la loi n’était pas satisfaisante : « Tout évolue bien aussi sur ce dossier» a indiqué le chef de l’exécutif polynésien.
Lors de ses entretiens successifs avec Marie-Luce Penchard et Brice Hortefeux, Gaston Tong Sang a dit la nécessité pour la Polynésie française de bénéficier d’une stabilité monétaire tout autant que politique : « Il faut que nous ayons l’euro pour maintenir la confiance des investisseurs ».
Logement social : rattraper le retard
Sur cette question le gouvernement polynésien attend le soutien de l’Etat tout autant que sur le dossier du logement social : « Nous devons remettre à plat tous les outils dont nous disposons et lancer un vrai programme de construction de logements sociaux. Nous réalisons actuellement 300 à 400 logements par an. C’est nettement insuffisant. Il faut que l’on atteigne les 1000 à 1200 logements pour rattraper le retard. J’ai obtenu là encore un appuis sincère de l’Etat » a-t-il déclaré. Autre idée développée par Gaston Tong Sang, « favoriser des projets de logements sociaux portés par des privés ». Un sujet qu’il avait d’ailleurs évoqué la veille à Bercy avec le directeur de cabinet de François Baroin, ministre du Budget et des Comptes publics.
DGDE : consommer les crédits
En ce qui concerne la Dotation Globale de Développement Economique (DGDE)le président du Pays a rappelé que la loi prévoyait une actualisation, or cela n’a pas été le cas pendant plus de dix ans. Désormais « le montant sera actualisé chaque année. Le volet fonctionnement, 60% de la DGDE, ne bougera pas. C’est quand même important. Il sera versé en totalité au budget de fonctionnement du Pays. Le seul volet qui risque effectivement de changer, en fonction du rythme de consommation des crédits c’est celui réservé à l’investissement. Il nous appartient de consommer au maximum cette enveloppe chaque année ».
Pas un mot sur la réforme électorale
De la réforme électorale il n’a pas été question lors de l’entretien avec la ministre de l’Outre-mer. Cela allait de soi selon le président de la Polynésie française : « Moi j’estime que Madame Penchard est venue en Polynésie française pour entendre tous les partis. Chacun a pu s’exprimer. Cela n’a pas été le sujet de nos conversations. Cela n’aurait pas été une démarche sincère vis-à-vis des autres partis politiques ».
Gaston Tong Sang a néanmoins parlé de l’instabilité politique avec Brice Hortefeux et souligné qu’il faut que l’Etat se remémore « ce qu’il a connu lui-même en passant de la quatrième à la cinquième République. C’est exactement ce que nous vivons aujourd’hui en Polynésie française ».
En ce qui concerne la Dotation Globale de Développement Economique (DGDE)le président du Pays a rappelé que la loi prévoyait une actualisation, or cela n’a pas été le cas pendant plus de dix ans. Désormais « le montant sera actualisé chaque année. Le volet fonctionnement, 60% de la DGDE, ne bougera pas. C’est quand même important. Il sera versé en totalité au budget de fonctionnement du Pays. Le seul volet qui risque effectivement de changer, en fonction du rythme de consommation des crédits c’est celui réservé à l’investissement. Il nous appartient de consommer au maximum cette enveloppe chaque année ».
Pas un mot sur la réforme électorale
De la réforme électorale il n’a pas été question lors de l’entretien avec la ministre de l’Outre-mer. Cela allait de soi selon le président de la Polynésie française : « Moi j’estime que Madame Penchard est venue en Polynésie française pour entendre tous les partis. Chacun a pu s’exprimer. Cela n’a pas été le sujet de nos conversations. Cela n’aurait pas été une démarche sincère vis-à-vis des autres partis politiques ».
Gaston Tong Sang a néanmoins parlé de l’instabilité politique avec Brice Hortefeux et souligné qu’il faut que l’Etat se remémore « ce qu’il a connu lui-même en passant de la quatrième à la cinquième République. C’est exactement ce que nous vivons aujourd’hui en Polynésie française ».
Travailler avec Gaston Flosse
Le président polynésien a dit qu’à son sens la stabilité dépendait essentiellement des hommes et des femmes qui animent la vie politique : « Moi, je réclame cette stabilité et même une majorité forte sans loi électorale. Aujourd’hui, il y a de quoi faire une majorité forte à l’Assemblée. Encore faut-il que l’on se mette autour d’une table».
Interrogé sur le fait de savoir s’il serait favorable à la réunion de tous les autonomistes, Gaston Tong Sang s’est exclamé : « Je le suis depuis le départ. Suivez tous mes discours depuis 2007 ». Il a tenu à préciser que «Gaston Flosse restera toujours le chef du parti Tahoera’a. C’est avec lui qu’il faut effectivement travailler. Edouard Fritch est un bon vice-président. En qui j’ai totalement confiance. La preuve c’est que le Pays fonctionne bien. Et je commence à enregistrer les premiers signes de reprise. Cela n’est pas rien. Et c’est le travaille d’un groupe ».
Le président polynésien a dit qu’à son sens la stabilité dépendait essentiellement des hommes et des femmes qui animent la vie politique : « Moi, je réclame cette stabilité et même une majorité forte sans loi électorale. Aujourd’hui, il y a de quoi faire une majorité forte à l’Assemblée. Encore faut-il que l’on se mette autour d’une table».
Interrogé sur le fait de savoir s’il serait favorable à la réunion de tous les autonomistes, Gaston Tong Sang s’est exclamé : « Je le suis depuis le départ. Suivez tous mes discours depuis 2007 ». Il a tenu à préciser que «Gaston Flosse restera toujours le chef du parti Tahoera’a. C’est avec lui qu’il faut effectivement travailler. Edouard Fritch est un bon vice-président. En qui j’ai totalement confiance. La preuve c’est que le Pays fonctionne bien. Et je commence à enregistrer les premiers signes de reprise. Cela n’est pas rien. Et c’est le travaille d’un groupe ».