PAPEETE, le 12 septembre 2018 - Dans les hauteurs de Mahina, Sylvie Urban propose des séances de relaxation sonore. Un moment de détente profond à ne pas confondre avec la musicothérapie, par exemple. Car ce n’est pas un soin. Pour chaque personne, le voyage et le ressenti sont différents.
"Je commence toujours par le gong car, à lui seul, il réunit toutes les vibrations", explique Sylvie Urban qui propose des séances de relaxation sonore. Les amateurs peuvent en profiter seul(e), en couple, en famille (à partir de 8/10 ans).
Ils se présentent, s’installent et tirent une carte "pour déterminer l’intention de la séance", précise Sylvie Urban qui ajoute "il n’est absolument pas nécessaire d’être musicien pour se faire du bien avec les sons et les vibrations".
Au préalable, elle a préparé un petit parcours avec tous ses instruments venus d’Inde, d’Afrique, de Russie, d’Europe… : cloches chinoise, tubalophone, bol tibétain, carillon koshi, métallophone, wawa tube… "Mais en réalité, je ne suis jamais ce parcours. Tous se passe au feeling en fonction du besoin des personnes présentes", constate Sylvie Urban.
Au cours de la séance, "on ne cherche pas à comprendre, ce qui a besoin d’être touché est touché". Chaque instrument "dégage une énergie propre qui entre en résonance avec les corps en présence. Nous sommes composés à près de 65% d’eau or l’eau est plus porteuse des vibrations que l’air".
Les sons mettent en mouvement l’air "et donc les cellules et les corps. Le son a cette vertu d’aller chercher, vibrer avec notre intérieur. Il n’est pas rare qu’une émotion remonte et se libère, qu’elle soit agréable, ou désagréable. Pour chaque personne, le voyage et le ressenti sont différents".
Les séances, en général et en fonction de la demande, se terminent sur un débriefing et un échange autour d’une boisson chaude. Le tout dure souvent autour d’une heure trente.
Sylvie Urban a longtemps travaillé dans l’accompagnement à la personne, le développement personnel. "J’ai suivi différentes formations". Un jour, chez une amie qui fait du yoga, elle découvre le son des bols de cristal. Émue aux larmes, elle cherche à se procurer un bol. "En surfant sur internet j’ai découvert tout un tas d’autres instruments, dont le Bek Drums dont le son m’a touché encore plus fort que celui du bol de cristal."
"À la base, tout cela était pour moi, les sons me faisaient du bien." Puis sa famille et des amis ont commencé à en profiter également. Sylvie Urban a fait grandir sa collection d’instruments. "Un jour, quelqu’un m’a dit : ‘mais qu’attends-tu pour te mettre en peu dans la lumière ?’ Je n’osais pas me montrer, faire de la publicité."
Finalement, elle a créé sa page et mis en place les séances de relaxation "pour partager ce que j’aimais faire et faire profiter tous ceux qui sont réceptifs. Je ne suis surtout pas à la recherche de clients". Ceux qui souhaitent découvrir la pratique pourront la rencontrer samedi dans les jardins de l’assemblée à l’occasion de la journée du bien-être.
"Je commence toujours par le gong car, à lui seul, il réunit toutes les vibrations", explique Sylvie Urban qui propose des séances de relaxation sonore. Les amateurs peuvent en profiter seul(e), en couple, en famille (à partir de 8/10 ans).
Ils se présentent, s’installent et tirent une carte "pour déterminer l’intention de la séance", précise Sylvie Urban qui ajoute "il n’est absolument pas nécessaire d’être musicien pour se faire du bien avec les sons et les vibrations".
Au préalable, elle a préparé un petit parcours avec tous ses instruments venus d’Inde, d’Afrique, de Russie, d’Europe… : cloches chinoise, tubalophone, bol tibétain, carillon koshi, métallophone, wawa tube… "Mais en réalité, je ne suis jamais ce parcours. Tous se passe au feeling en fonction du besoin des personnes présentes", constate Sylvie Urban.
Au cours de la séance, "on ne cherche pas à comprendre, ce qui a besoin d’être touché est touché". Chaque instrument "dégage une énergie propre qui entre en résonance avec les corps en présence. Nous sommes composés à près de 65% d’eau or l’eau est plus porteuse des vibrations que l’air".
Les sons mettent en mouvement l’air "et donc les cellules et les corps. Le son a cette vertu d’aller chercher, vibrer avec notre intérieur. Il n’est pas rare qu’une émotion remonte et se libère, qu’elle soit agréable, ou désagréable. Pour chaque personne, le voyage et le ressenti sont différents".
Les séances, en général et en fonction de la demande, se terminent sur un débriefing et un échange autour d’une boisson chaude. Le tout dure souvent autour d’une heure trente.
Sylvie Urban a longtemps travaillé dans l’accompagnement à la personne, le développement personnel. "J’ai suivi différentes formations". Un jour, chez une amie qui fait du yoga, elle découvre le son des bols de cristal. Émue aux larmes, elle cherche à se procurer un bol. "En surfant sur internet j’ai découvert tout un tas d’autres instruments, dont le Bek Drums dont le son m’a touché encore plus fort que celui du bol de cristal."
"À la base, tout cela était pour moi, les sons me faisaient du bien." Puis sa famille et des amis ont commencé à en profiter également. Sylvie Urban a fait grandir sa collection d’instruments. "Un jour, quelqu’un m’a dit : ‘mais qu’attends-tu pour te mettre en peu dans la lumière ?’ Je n’osais pas me montrer, faire de la publicité."
Finalement, elle a créé sa page et mis en place les séances de relaxation "pour partager ce que j’aimais faire et faire profiter tous ceux qui sont réceptifs. Je ne suis surtout pas à la recherche de clients". Ceux qui souhaitent découvrir la pratique pourront la rencontrer samedi dans les jardins de l’assemblée à l’occasion de la journée du bien-être.
Pour les enfants
Les séances de relaxation sonore sont trop longues pour les tout-petits. Sylvie Urban propose, pour eux, des ateliers Intitulés Autour du mouvement et du son. Ces ateliers "aident à la communication, affinent la sensibilité, améliorent le geste pour rendre la créativité aisée". Les enfants "ont l’opportunité de jouer avec tout sans complexe, sans honte, à oser". Ils découvrent de nouveaux instruments venant de différents pays et les testent de manière intuitive et ludique via des jeux. Il n’y a "pas de notion d’échec, de réussite, mais des expérimentations et de la découverte", assure Sylvie urban. "Seules la spontanéité, la concentration et l’écoute mettent les mots en mouvement et en musique". Quelques minutes de relaxation sonore à proprement dite clôturent la séance.
À découvrir à la Maison de la culture et à l’espace socio-éducatif La Guilde des aventuriers rue Georges Bambridge à Mamao.
Sylvie Urban se déplace également dans les établissements scolaires.
Les séances de relaxation sonore sont trop longues pour les tout-petits. Sylvie Urban propose, pour eux, des ateliers Intitulés Autour du mouvement et du son. Ces ateliers "aident à la communication, affinent la sensibilité, améliorent le geste pour rendre la créativité aisée". Les enfants "ont l’opportunité de jouer avec tout sans complexe, sans honte, à oser". Ils découvrent de nouveaux instruments venant de différents pays et les testent de manière intuitive et ludique via des jeux. Il n’y a "pas de notion d’échec, de réussite, mais des expérimentations et de la découverte", assure Sylvie urban. "Seules la spontanéité, la concentration et l’écoute mettent les mots en mouvement et en musique". Quelques minutes de relaxation sonore à proprement dite clôturent la séance.
À découvrir à la Maison de la culture et à l’espace socio-éducatif La Guilde des aventuriers rue Georges Bambridge à Mamao.
Sylvie Urban se déplace également dans les établissements scolaires.
À venir… : Les cercles de tambours
Sylvie Urban va mettre en place des cercles de tambours. L’idée ? Se réunir, former un cercle puis tambouriner, jouer, danser sur sa musique intérieure. "Vous avez seulement besoin d’un corps et d’une âme", indique Sylvie Urban. Le rendez-vous permet de "renouer avec son aspect sauvage, de se débarrasser du conditionnement social et des schémas comportementaux passés". Sachant que, "ce qui est sauvage n’est pas forcément primitif, c’est brut, certes, mais également sage, authentique, beau et doté d’une connaissance profonde et instinctive de ce que vous devez être".
Sylvie Urban va mettre en place des cercles de tambours. L’idée ? Se réunir, former un cercle puis tambouriner, jouer, danser sur sa musique intérieure. "Vous avez seulement besoin d’un corps et d’une âme", indique Sylvie Urban. Le rendez-vous permet de "renouer avec son aspect sauvage, de se débarrasser du conditionnement social et des schémas comportementaux passés". Sachant que, "ce qui est sauvage n’est pas forcément primitif, c’est brut, certes, mais également sage, authentique, beau et doté d’une connaissance profonde et instinctive de ce que vous devez être".