Bruxelles, Belgique | AFP | lundi 12/10/2015 - La Commission européenne a publié lundi une nouvelle liste d'exemptions au principe de "zéro rejet" des prises de poissons en mer à partir de 2016, sa mesure emblématique de la nouvelle politique de pêche commune.
En place depuis janvier dernier pour les poissons pélagiques (thon, sardines, anchois...), elle doit l'être à partir du 1er janvier 2016 pour les poissons démersaux (cabillaud, turbot, merlan, sole...).
La Commission a publié deux propositions lundi, l'une pour l'Atlantique Nord-Ouest, l'autre pour l'Atlantique Sud-Ouest, établissant la liste des exceptions valable pour trois ans.
"Le premier groupe d'exemptions, dites +de minimis+, permet de rejeter une petit pourcentage des prises dans les pêcheries où il est difficile d'augmenter la sélectivité ou bien où les coûts des opérations sont disproportionnellement élevés", a expliqué la Commission dans un communiqué.
"Le deuxième groupe, dites exemptions de survivabilité, permet de rejeter des espèces qui ont de grandes chances de survie", poursuit-elle.
En octobre 2014, l'UE avait déjà adopté un programme d'exemption pour les poissons pélagiques et la pêche industrielle.
Le "zéro rejet" est en vigueur depuis le début de l'année pour les poissons pélagiques, le cabillaud et le saumon de la Baltique. L'interdiction doit être étendue à toutes les espèces d'ici à 2019.
Cette règlementation européenne vise à éviter le "gaspillage" que constitue le rejet à la mer de poissons trop petits pour être commercialisés, ou bien d'une espèce différente de celle pêchée par un bateau en particulier.
Quelque 7 millions de tonnes de poissons sont rejetés à la mer chaque année, soit 8% des prises dans le monde, selon des chiffres de l'ONU rappelés par la Commission européenne.
mla/cds/amd
En place depuis janvier dernier pour les poissons pélagiques (thon, sardines, anchois...), elle doit l'être à partir du 1er janvier 2016 pour les poissons démersaux (cabillaud, turbot, merlan, sole...).
La Commission a publié deux propositions lundi, l'une pour l'Atlantique Nord-Ouest, l'autre pour l'Atlantique Sud-Ouest, établissant la liste des exceptions valable pour trois ans.
"Le premier groupe d'exemptions, dites +de minimis+, permet de rejeter une petit pourcentage des prises dans les pêcheries où il est difficile d'augmenter la sélectivité ou bien où les coûts des opérations sont disproportionnellement élevés", a expliqué la Commission dans un communiqué.
"Le deuxième groupe, dites exemptions de survivabilité, permet de rejeter des espèces qui ont de grandes chances de survie", poursuit-elle.
En octobre 2014, l'UE avait déjà adopté un programme d'exemption pour les poissons pélagiques et la pêche industrielle.
Le "zéro rejet" est en vigueur depuis le début de l'année pour les poissons pélagiques, le cabillaud et le saumon de la Baltique. L'interdiction doit être étendue à toutes les espèces d'ici à 2019.
Cette règlementation européenne vise à éviter le "gaspillage" que constitue le rejet à la mer de poissons trop petits pour être commercialisés, ou bien d'une espèce différente de celle pêchée par un bateau en particulier.
Quelque 7 millions de tonnes de poissons sont rejetés à la mer chaque année, soit 8% des prises dans le monde, selon des chiffres de l'ONU rappelés par la Commission européenne.
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