PAPEETE, mardi 2 avril 2013 – Le président Oscar Temaru a adressé vendredi 29 mars un courrier officiel à François Hollande, le président de la République française, pour dénoncer l’influence contraire et la démarche dilatoire de l’ambassadeur permanent de France aux Nations unies, Gérard Araud.
"La résolution A.67.L.56 REV 1 est enregistrée depuis le 1er mars. Le secrétariat général des l’Assemblée générale de l’ONU nous avait proposé plusieurs dates, entre le 21 et le 28 mars pour l’examen de cette résolution", rappelle le Président Temaru avant de constater : "Aujourd’hui, après trois rencontres de notre délégation avec la Présidence de l’Assemblée générale, il est évident qu’une stratégie de « renvoi aux calendes grecques » est à l’œuvre".
Oscar Temaru prête également au Président de la République une "parfaite connaissance" du dossier de la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU et de son évolution, "Contrairement à ce que véhicule l’opposition locale".
"Il ne s’agit pas d’une obsession personnelle", soutient Oscar Temaru qui voit, sibyllin, comme conséquence à une éventuelle réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays à décoloniser, "une opportunité unique, pour la France, de réussir enfin sans violence, une transition transparente, vers l’auto-détermination".
"La résolution A.67.L.56 REV 1 est enregistrée depuis le 1er mars. Le secrétariat général des l’Assemblée générale de l’ONU nous avait proposé plusieurs dates, entre le 21 et le 28 mars pour l’examen de cette résolution", rappelle le Président Temaru avant de constater : "Aujourd’hui, après trois rencontres de notre délégation avec la Présidence de l’Assemblée générale, il est évident qu’une stratégie de « renvoi aux calendes grecques » est à l’œuvre".
Oscar Temaru prête également au Président de la République une "parfaite connaissance" du dossier de la réinscription de la Polynésie française sur la liste des territoires non autonomes de l’ONU et de son évolution, "Contrairement à ce que véhicule l’opposition locale".
"Il ne s’agit pas d’une obsession personnelle", soutient Oscar Temaru qui voit, sibyllin, comme conséquence à une éventuelle réinscription de la Polynésie française sur la liste des pays à décoloniser, "une opportunité unique, pour la France, de réussir enfin sans violence, une transition transparente, vers l’auto-détermination".