Paris, France | AFP | mardi 16/07/2019 - Les coupes menstruelles, peu chères et réutilisables, sont sûres et aussi efficaces que les serviettes et les tampons pour les femmes qui en portent pendant leurs règles, selon la première grande étude scientifique publiée sur ce sujet.
Quelque 70% des femmes qui ont déjà utilisé des coupes menstruelles assurent qu'elles préfèrent continuer à le faire, selon ces travaux parus mercredi dans la revue médicale The Lancet Public Health.
Cette étude compile 43 travaux précédents, portant sur 3.300 femmes. C'est la première à évaluer les coupes menstruelles, dispositif relativement peu connu par rapport aux serviettes et aux tampons.
"1,9 milliard de femmes dans le monde sont en âge d'avoir leurs règles - et passent donc en moyenne 65 jours par an à gérer leur flux de sang menstruel - et pourtant, il n'y a que peu d'études de qualité qui comparent les moyens de protection", a souligné l'une des auteurs de l'étude, Penelope Phillips-Howard, professeure à la Liverpool School of Tropical Medicine.
Nombre de femmes dans le monde n'ont pas accès à ces moyens de protection, ce qui peut être handicapant pour elles à l'école, au travail ou dans leur vie quotidienne, notent les chercheurs.
Fabriquées en silicone ou en latex, les coupes s'insèrent dans le vagin afin de recueillir le sang menstruel. Elles doivent être vidées toutes les quatre à douze heures.
Premier enseignement de l'étude: elles représentent une protection aussi efficace que les tampons et les serviettes, qui, eux, absorbent le sang.
Par ailleurs, l'étude n'a pas mis en évidence de risque supplémentaire d'infection.
Cinq cas de syndrome de choc toxique menstruel ont certes été observés. Mais dans la mesure où le nombre total d'utilisatrices de coupes est inconnu, les chercheurs n'ont pu dire si le risque était plus élevé qu'avec les tampons.
Ce syndrôme rare est dû à une bactérie, le staphylocoque doré. Il entraîne fièvre, baisse de la tension et d'autres atteintes potentiellement graves (digestives, musculaires, rénales, etc).
Pour l'éviter, les autorités sanitaires recommandent de ne pas garder trop longtemps la même protection interne, tampon ou coupe.
Enfin, l'étude s'est penchée sur le coût des coupes menstruelles.
Dans certains pays, elles coûtent moins d'un dollar et sont 5 à 7% plus chères qu'une boîte de 12 serviettes ou tampons. Mais sur le long terme, elles sont très économiques puisqu'elles peuvent être réutilisées et durer jusqu'à dix ans.
Dans les pays les plus riches, certains modèles peuvent toutefois aller jusqu'à 40 dollars.
"Ces résultats montrent que les coupes peuvent être une option sûre et économique pour les femmes", a jugé une spécialiste britannique de santé publique, Julie Hennegan, dans un commentaire également publié par The Lancet Public Health.
Quelque 70% des femmes qui ont déjà utilisé des coupes menstruelles assurent qu'elles préfèrent continuer à le faire, selon ces travaux parus mercredi dans la revue médicale The Lancet Public Health.
Cette étude compile 43 travaux précédents, portant sur 3.300 femmes. C'est la première à évaluer les coupes menstruelles, dispositif relativement peu connu par rapport aux serviettes et aux tampons.
"1,9 milliard de femmes dans le monde sont en âge d'avoir leurs règles - et passent donc en moyenne 65 jours par an à gérer leur flux de sang menstruel - et pourtant, il n'y a que peu d'études de qualité qui comparent les moyens de protection", a souligné l'une des auteurs de l'étude, Penelope Phillips-Howard, professeure à la Liverpool School of Tropical Medicine.
Nombre de femmes dans le monde n'ont pas accès à ces moyens de protection, ce qui peut être handicapant pour elles à l'école, au travail ou dans leur vie quotidienne, notent les chercheurs.
Fabriquées en silicone ou en latex, les coupes s'insèrent dans le vagin afin de recueillir le sang menstruel. Elles doivent être vidées toutes les quatre à douze heures.
Premier enseignement de l'étude: elles représentent une protection aussi efficace que les tampons et les serviettes, qui, eux, absorbent le sang.
Par ailleurs, l'étude n'a pas mis en évidence de risque supplémentaire d'infection.
Cinq cas de syndrome de choc toxique menstruel ont certes été observés. Mais dans la mesure où le nombre total d'utilisatrices de coupes est inconnu, les chercheurs n'ont pu dire si le risque était plus élevé qu'avec les tampons.
Ce syndrôme rare est dû à une bactérie, le staphylocoque doré. Il entraîne fièvre, baisse de la tension et d'autres atteintes potentiellement graves (digestives, musculaires, rénales, etc).
Pour l'éviter, les autorités sanitaires recommandent de ne pas garder trop longtemps la même protection interne, tampon ou coupe.
Enfin, l'étude s'est penchée sur le coût des coupes menstruelles.
Dans certains pays, elles coûtent moins d'un dollar et sont 5 à 7% plus chères qu'une boîte de 12 serviettes ou tampons. Mais sur le long terme, elles sont très économiques puisqu'elles peuvent être réutilisées et durer jusqu'à dix ans.
Dans les pays les plus riches, certains modèles peuvent toutefois aller jusqu'à 40 dollars.
"Ces résultats montrent que les coupes peuvent être une option sûre et économique pour les femmes", a jugé une spécialiste britannique de santé publique, Julie Hennegan, dans un commentaire également publié par The Lancet Public Health.