Tahiti, le 19 novembre 2019 - L'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie organise jusqu'au 24 novembre la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets. Pour cette neuvième édition polynésienne, qui met notamment en valeur le compostage, cinq lauréats ont été récompensés ce mardi après-midi pour leurs projets locaux proposés dans ce domaine.
"Le meilleur des déchets est celui que l'on ne produit pas", lance d'entrée de jeu Alexandre Trouvilliez, chargé de mission à l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), à l'occasion de la présentation des cinq lauréats de l'appel à projets "Prévention et Gestion des biodéchets " 2019, lancé par l'Ademe en partenariat avec Fenua Ma, (lire encadré).
Proposés par des entreprises, administrations et associations locales dans le cadre de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (Serd), ces projets ont pour but de proposer des solutions pour produire moins de déchets. Et l'un des moyens pour arriver à cette fin est le compostage.
"Selon l’étude de caractérisation des ordures ménagères de 2011, les matières compostables représentent 62% des bacs gris comprenant 30% de petits déchets verts, 17% de restes de repas et 15% de papiers et de cartons souillés", indique l'Ademe. L'intérêt de promouvoir et de développer le compostage est donc primordial et s'avère nécessaire lorsque l'on sait qu'en Polynésie, chaque habitant produit en moyenne 1kg/jour d'ordures, soit 365 kg en une année.
"Le meilleur des déchets est celui que l'on ne produit pas", lance d'entrée de jeu Alexandre Trouvilliez, chargé de mission à l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), à l'occasion de la présentation des cinq lauréats de l'appel à projets "Prévention et Gestion des biodéchets " 2019, lancé par l'Ademe en partenariat avec Fenua Ma, (lire encadré).
Proposés par des entreprises, administrations et associations locales dans le cadre de la Semaine Européenne de la Réduction des Déchets (Serd), ces projets ont pour but de proposer des solutions pour produire moins de déchets. Et l'un des moyens pour arriver à cette fin est le compostage.
"Selon l’étude de caractérisation des ordures ménagères de 2011, les matières compostables représentent 62% des bacs gris comprenant 30% de petits déchets verts, 17% de restes de repas et 15% de papiers et de cartons souillés", indique l'Ademe. L'intérêt de promouvoir et de développer le compostage est donc primordial et s'avère nécessaire lorsque l'on sait qu'en Polynésie, chaque habitant produit en moyenne 1kg/jour d'ordures, soit 365 kg en une année.
"ARRETER D'UTILISER DES CAPSULES POUR LE CAFE"
Outre ces appels à projets, la Polynésie française s'est mobilisée une nouvelle fois pour cette semaine environnementale, organisée par l'Ademe, en collaboration avec la Chambre de Commerce, d'Industrie, des Services et des Métiers, le Pays et le syndicat Fenua Ma. En effet, au total, ce sont pas moins de 140 actions, sur les 7 083 actions réalisées en France, qui ont été labellisées en Polynésie française. L'objectif de cette semaine est clairement d’encourager et de sensibiliser la population sur la réduction des déchets, car il existe des solutions, parfois toutes simples à l'image de ce qu'a initié le syndicat Fenua Ma dans ses locaux lors de cette Serd.
"On a décidé tout simplement d'arrêter d'utiliser des capsules pour le café et de revenir au café soluble, c'est tout simple et en plus c'est très bon", explique tout bonnement Benoît Layrle, le directeur du syndicat Fenua Ma, en charge de la gestion du traitement et du recyclage des déchets des collectivités de 12 communes de Tahiti (à l'exception de Faa'a), et de Moorea.
La CCISM, elle, a décidé également d'agir en développant le projet "Mon repas malin", l'idée est toute simple et pleine de bon sens : remplacer les barquettes et autres bouteilles en plastique par des contenants réutilisables en verre ou en métal par exemple.
Autant d'initiatives à multiplier.
"On a décidé tout simplement d'arrêter d'utiliser des capsules pour le café et de revenir au café soluble, c'est tout simple et en plus c'est très bon", explique tout bonnement Benoît Layrle, le directeur du syndicat Fenua Ma, en charge de la gestion du traitement et du recyclage des déchets des collectivités de 12 communes de Tahiti (à l'exception de Faa'a), et de Moorea.
La CCISM, elle, a décidé également d'agir en développant le projet "Mon repas malin", l'idée est toute simple et pleine de bon sens : remplacer les barquettes et autres bouteilles en plastique par des contenants réutilisables en verre ou en métal par exemple.
Autant d'initiatives à multiplier.
Cette année, huit projets ont été présentés et, parmi eux, cinq projets ont été retenus. Les porteurs de projets bénéficieront d’un accompagnement technique et financier de l’Ademe.
La valorisation des biodéchets via le compostage permet de :
• limiter les coûts de collecte et de traitement des collectivités et ainsi des ménages
• limiter l’impact environnemental notamment les émissions de CO2 générées par le transport des déchets.
• réduire le recours à l’enfouissement (mode de traitement majoritaire) et ainsi économiser les capacités de stockage des CET (Centre d’enfouissement technique).
• éviter que les biodéchets se retrouvent dans le bac gris et ne soient pas valorisés.
La valorisation des biodéchets via le compostage permet de :
• limiter les coûts de collecte et de traitement des collectivités et ainsi des ménages
• limiter l’impact environnemental notamment les émissions de CO2 générées par le transport des déchets.
• réduire le recours à l’enfouissement (mode de traitement majoritaire) et ainsi économiser les capacités de stockage des CET (Centre d’enfouissement technique).
• éviter que les biodéchets se retrouvent dans le bac gris et ne soient pas valorisés.
Le programme de toutes les actions Serd 2019 de la Polynésie française est disponible sur la page facebook : Ademe Polynésie française.
À noter que Fenua Ma propose des visites gratuites de son centre de tri toute cette semaine.
Se renseigner auprès du syndicat.
À noter que Fenua Ma propose des visites gratuites de son centre de tri toute cette semaine.
Se renseigner auprès du syndicat.