Redonner une dimension culturelle, environnementale et humaine au tourisme


Geffry Salmon avec Sylvia Pinel, ministre du tourisme en France du gouvernement français et Gilles Gosselin le directeur général de la société Aviareps qui représente le GIE Tahiti Tourisme sur les marchés français et européen.
PARIS, mardi 24 septembre 2013. Geffry Salmon, ministre du tourisme, s’est rendu ce mardi à Paris, sur le stand de Tahiti Tourisme au salon IFTM (International French Travel Market) Top Resa. Le ministre s’est longuement entretenu avec les professionnels du secteur venus de Tahiti afin de promouvoir la destination. Il a également rencontré son homologue nationale, Sylvia Pinel qu’il a accueillie dans le pur respect de la tradition polynésienne.

Interrogé sur la politique touristique que compte mener le gouvernement polynésien, Geffry Salmon a indiqué : «Nous souhaitons redonner une dimension culturelle, une dimension environnementale et humaine à notre tourisme. Et ce, notamment, au travers d’aménagements avec la création de zones touristiques telles que le Mahana Beach ou, sur Moorea, la reprise de l’ex Club Méditerranée. Mais aussi avec la recherche de produits touristiques événementiels en résonnance avec l’attente des visiteurs potentiels, ou bien encore grâce à un repositionnement et une harmonisation de l’image de la destination destinés à créer une identité forte, commune à tous les marchés, fédératrice et concurrentielle pour Tahiti et ses îles». Concrètement, les mois à venir verront donc la naissance d’infrastructures avec des activités de loisirs mis à la disposition des touristes. «Ces infrastructures respecteront une politique verte. Par exemple en matière de climatisation» a indiqué Geffry Salmon. De surcroît, il plaide pour «la recherche d’une authenticité à travers la danse et d’autres produits culturels que nous mettrons en avant».


Pour ce qui est de la desserte aérienne de la Polynésie française à la base de tout développement touristique, le gouvernement polynésien souhaite tout en œuvre pour que «l’offre en sièges soit renforcée et ses prix maîtrisés (…) Les premières baisses, sur lesquelles nous travaillons concernent essentiellement la basse saison. Le but est d’avoir une politique commerciale un petit peu plus agressive mais aussi plus souple et réactive. Je pense notamment aux ventes de dernières minutes. Ce qui n’empêchera pas, bien entendu, la recherche d’améliorations du produit aérien lui-même. Les efforts doivent être menés sur les deux fronts, tarifaire et qualitatif».

Rédigé par Communiqué de la Présidence de Polynésie française. le Mardi 24 Septembre 2013 à 09:26 | Lu 1129 fois