Nice, France | AFP | lundi 04/05/2015 - Une partie des 25.000 pneumatiques immergés entre Cannes et Antibes dans les années 1980 pour en faire des récifs artificiels va être enlevée à compter de lundi, dans le cadre d'une opération pilote de restauration du milieu marin, a annoncé l'Agence des aires marines protégées.
Du 4 au 13 mai prochain, l'Agence "s'engage dans un premier projet de restauration du milieu marin qui demeure une action pilote", indique dans un communiqué l'établissement dépendant du ministère de l'Ecologie.
"L'objectif est de restaurer l'intégrité du milieu marin sur lequel les pneumatiques se sont disséminés depuis quelques décennies et d'éviter toute altération des habitats d'intérêt européen sur ce site", ajoute l'agence, dont le siège se trouve à Brest.
Quelque 2.500 pneumatiques seront retirés lors de cette opération, soit 10% de l'ensemble de ceux immergés entre 1980 et 1982 sur l'actuel site Natura 2000 de la baie et du cap d'Antibes et des îles Lérins, aire marine protégée des Alpes-Maritimes, a précisé à l'AFP Elodie Garidou, chargée de mission à l'Agence des aires marines protégées.
"Cette phase test sera évaluée avant que la décision d'enlever tous les pneumatiques ne soit prise", a-t-elle ajouté, précisant que cela pourrait intervenir en 2016.
Environ 3.480 m3 de pneumatiques, soit 25.000 pièces, avaient été immergés sur ce site, le plus important en France, selon Elodie Garidou, afin de développer la production halieutique et soutenir la pêche professionnelle artisanale. Par la suite, des épaves et des modules en béton y avaient également été immergées.
La France a lancé les premières immersions de récifs artificiels en 1968, notamment sur la façade méditerranéenne, afin d'augmenter la ressource. Pour cela, certains matériaux usagers y ont été recyclés comme des poteaux électriques EDF, des cages d'escalier en béton, des épaves ou des pneumatiques.
On compte actuellement 90.000 m3 de récifs artificiels au large des côtes de l'Hexagone, selon l'Agence des aires marines protégées, qui précise que des immersions ont également été réalisées en Martinique, Guadeloupe, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et à la Réunion.
Le Japon est cependant au premier rang mondial en termes de volumes immergés avec plus de 20 millions de m3, essentiellement dans un objectif halieutique.
Les Etats-Unis arrivent en deuxième position avec plus de 1.000 sites aménagés dans un objectif récréatif et esthétique.
Du 4 au 13 mai prochain, l'Agence "s'engage dans un premier projet de restauration du milieu marin qui demeure une action pilote", indique dans un communiqué l'établissement dépendant du ministère de l'Ecologie.
"L'objectif est de restaurer l'intégrité du milieu marin sur lequel les pneumatiques se sont disséminés depuis quelques décennies et d'éviter toute altération des habitats d'intérêt européen sur ce site", ajoute l'agence, dont le siège se trouve à Brest.
Quelque 2.500 pneumatiques seront retirés lors de cette opération, soit 10% de l'ensemble de ceux immergés entre 1980 et 1982 sur l'actuel site Natura 2000 de la baie et du cap d'Antibes et des îles Lérins, aire marine protégée des Alpes-Maritimes, a précisé à l'AFP Elodie Garidou, chargée de mission à l'Agence des aires marines protégées.
"Cette phase test sera évaluée avant que la décision d'enlever tous les pneumatiques ne soit prise", a-t-elle ajouté, précisant que cela pourrait intervenir en 2016.
Environ 3.480 m3 de pneumatiques, soit 25.000 pièces, avaient été immergés sur ce site, le plus important en France, selon Elodie Garidou, afin de développer la production halieutique et soutenir la pêche professionnelle artisanale. Par la suite, des épaves et des modules en béton y avaient également été immergées.
La France a lancé les premières immersions de récifs artificiels en 1968, notamment sur la façade méditerranéenne, afin d'augmenter la ressource. Pour cela, certains matériaux usagers y ont été recyclés comme des poteaux électriques EDF, des cages d'escalier en béton, des épaves ou des pneumatiques.
On compte actuellement 90.000 m3 de récifs artificiels au large des côtes de l'Hexagone, selon l'Agence des aires marines protégées, qui précise que des immersions ont également été réalisées en Martinique, Guadeloupe, Nouvelle-Calédonie, Polynésie française et à la Réunion.
Le Japon est cependant au premier rang mondial en termes de volumes immergés avec plus de 20 millions de m3, essentiellement dans un objectif halieutique.
Les Etats-Unis arrivent en deuxième position avec plus de 1.000 sites aménagés dans un objectif récréatif et esthétique.