Réception de cinq camions de sauvetage et de lutte contre les incendies


FAAA, 25 janvier 2016 - Le ministre de l’Equipement, Albert Solia, a officiellement réceptionné, lundi après-midi, à l’aéroport de Tahiti-Faa’a, cinq véhicules utilisés pour le sauvetage et la lutte contre les incendies dans les aérodromes, qui seront affectés prochainement dans cinq îles de Polynésie française.

La Polynésie exploite en effet en régie directe quarante-trois aérodromes ouverts à la circulation aérienne publique. En sa qualité d’exploitant d’aérodromes, elle met en œuvre les moyens humains et matériels nécessaires à assurer les services de sauvetage et de lutte contre l’incendie des aéronefs (SSLIA). Ces moyens correspondent à un niveau de protection défini en fonction des volumes de trafics et du type d’aéronef. Aujourd’hui, plus du tiers des véhicules SSLIA ont atteint 10 ans d’âge, et il a été décidé d’acquérir cinq véhicules de type VIM 61 P2.5 (d’une capacité de 6100 litres d’eau).

L’acquisition de ces véhicules permet d’atteindre un objectif double : renouveler un parc de véhicules vieillissants et répondre à de nouvelles normes internationales plus contraignantes. Dans le cadre de l’acquisition de ces équipements, la Polynésie française a fait appel à un prestataire capable de répondre aux normes réglementaires et de fournir des véhicules disposant de l’attestation délivrée par la DGAC (Direction générale de l’aviation civile).

Les véhicules choisis peuvent être mis en œuvre sur une île corallienne exposée aux embruns marins, puisque amenés à évoluer sur un sol composé de soupe de corail et de sable. Le rayonnement solaire, la réverbération importante, l’hygrométrie et les températures chaudes locales sont des facteurs aggravants qui réduisent considérablement la longévité des véhicules en général. Le type de camion choisi a été conçu pour pouvoir être utilisé régulièrement avec de l’eau saumâtre ou de l’eau de mer.

Ces 5 véhicules, d’un coût unitaire de 60 millions Fcfp, seront affectés sur les aérodromes de Nuku Hiva, Hiva Oa, Moorea, Huahine et Fakarava. Leur financement est assuré par la taxe d’aéroport, dont environ 30% collectée localement, le reste par la « solidarité nationale » à savoir les usagers des aérodromes métropolitains.

Rédigé par Jean-Pierre Viatge le Lundi 25 Janvier 2016 à 15:34 | Lu 692 fois