TAHITI, le 2 mai 2021 - Il expose cette semaine salle Muriāvai. Raymond Vigor présentera ses nouvelles toiles dont une partie a été réalisée à Huahine, l'île qu'il préfère explorer et peindre.
“Je suis un peintre itinérant, je fais les îles. J’aime peindre sur le motif”, raconte Raymond Vigor. Il “trimballe son carton et ses couleurs” le long des lagons, sur le flanc des montagnes, au cœur de la végétation luxuriante qui l’inspirent.
Huahine est celle des îles, entre toutes, qui a gagné son cœur. “Elle est vraiment intéressante car il y a partout des choses à peindre, où que l’on regarde tout est magnifique”. Il a commencé à peindre cette île il y a une dizaine d’années, d'abord par les “évidences” avant de se tourner vers les espaces “négligés”. Ceux qui, au premier abord, n’attiraient pas, mais qui méritent pourtant d’être immortalisés.
Raymond Vigor, lorsqu’il est en extérieur, utilise du papier toilé car c’est plus facile à transporter. “Je glisse une trentaine de feuilles dans mes cartons avant de partir.” Mais il aime et utilise tous les supports et tous les outils : le couteau de cuisine, la brosse, la spatule, ses doigts…
Pour cette nouvelle exposition, il a choisi un nouveau “clin d’œil” pour titre. C’est le tableau dans le tableau. Il s’est imaginé voyant ses peintures dans les maisons de ceux qui les auraient aimées et acquises. Pour Raymond Vigor, savoir que ses peintures apportent à leurs propriétaires bien être, joie et couleurs le remplit de satisfaction. Les tableaux ont ainsi réussi leur mission et lui la sienne : donner du bonheur aux autres !
Ce titre lui est apparu par hasard en 2016. Alors que dans son atelier se trouvait une grande toile représentant son atelier, un ami vint à passer. “Il y avait sur la toile, un tableau représentant une odalisque. L’ami me dit en le regardant, tiens, ‘un tableau dans le tableau’.” Trouver un thème pour Raymond Vigor a toujours été “assez compliqué” car il dit faire des œuvres “éclectiques”. Un seul point commun les lie les unes aux autres : il utilise de l’acrylique. C’est ce qu’il y a de plus pratique malgré les contraintes que cela implique. En effet, l’acrylique sèche rapidement. Sur le terrain, c’est indispensable. En retour, le peintre ne peut revenir en arrière du fait de la rapidité de séchage.
Des choses qui ne ressemblaient à rien d'autre
Raymond Vigor peint depuis qu’il a 16 ans. “J’aimais le dessin que j’ai commencé à l’école, j’ai pris des cours”. Le mercredi après-midi il allait à la mairie de Papeete écouter l’enseignement de Rui Juventin. “J’y suis resté un an, et puis un jour j’ai pris conscience que je faisais comme lui. Mais je ne voulais pas être un autre Rui Juventin.” Il a arrêté les cours pour “se chercher”. Quand il a trouvé “des choses qui ne ressemblaient à rien de ce que j’avais vu ailleurs”, il s’est affirmé. Sa première exposition a eu lieu à la mairie de Papeete en 1973.
Un temps, Raymond Vigor a mis la peinture de côté pour la couture et le stylisme. Il a suivi une école de stylisme à Paris. “Mais businessement parlant, à l’époque, ce n’était pas possible”. En 1985, il est revenu à ses premières amours. Il a tenu à suivre des cours en France où il a fait deux salons. Il s’est inscrit une année à l’atelier des Beaux arts de Toulouse. “Je voulais aller ailleurs me confronter à un autre monde professionnel, je voulais gagner en confiance. Je suis rentré lorsque je n’ai plus eu à craindre aucune critique.”
Il expose depuis à la Maison de la culture tous les deux ans. Sa dernière apparition date de 2018, le rendez-vous 2020 ayant été décalé à 2021. Un vernissage avec cocktail est prévu mardi soir. Une surprise est annoncée à cette occasion. “Je suis un habitué des performances”, prévient Raymond Vigor. “Pour moi cela fait partie de l’art même si ce n’est pas très connu à Tahiti.”
Il prépare déjà sa prochaine exposition qu’il souhaite collective. Il aimerait présenter son atelier de Huahine. Il s’agit en fait d’une petite équipe qui le suit sur le terrain : Sophie Teururai, Jenny Kupperman et Malissa Itchner
“Je suis un peintre itinérant, je fais les îles. J’aime peindre sur le motif”, raconte Raymond Vigor. Il “trimballe son carton et ses couleurs” le long des lagons, sur le flanc des montagnes, au cœur de la végétation luxuriante qui l’inspirent.
Huahine est celle des îles, entre toutes, qui a gagné son cœur. “Elle est vraiment intéressante car il y a partout des choses à peindre, où que l’on regarde tout est magnifique”. Il a commencé à peindre cette île il y a une dizaine d’années, d'abord par les “évidences” avant de se tourner vers les espaces “négligés”. Ceux qui, au premier abord, n’attiraient pas, mais qui méritent pourtant d’être immortalisés.
Raymond Vigor, lorsqu’il est en extérieur, utilise du papier toilé car c’est plus facile à transporter. “Je glisse une trentaine de feuilles dans mes cartons avant de partir.” Mais il aime et utilise tous les supports et tous les outils : le couteau de cuisine, la brosse, la spatule, ses doigts…
Pour cette nouvelle exposition, il a choisi un nouveau “clin d’œil” pour titre. C’est le tableau dans le tableau. Il s’est imaginé voyant ses peintures dans les maisons de ceux qui les auraient aimées et acquises. Pour Raymond Vigor, savoir que ses peintures apportent à leurs propriétaires bien être, joie et couleurs le remplit de satisfaction. Les tableaux ont ainsi réussi leur mission et lui la sienne : donner du bonheur aux autres !
Ce titre lui est apparu par hasard en 2016. Alors que dans son atelier se trouvait une grande toile représentant son atelier, un ami vint à passer. “Il y avait sur la toile, un tableau représentant une odalisque. L’ami me dit en le regardant, tiens, ‘un tableau dans le tableau’.” Trouver un thème pour Raymond Vigor a toujours été “assez compliqué” car il dit faire des œuvres “éclectiques”. Un seul point commun les lie les unes aux autres : il utilise de l’acrylique. C’est ce qu’il y a de plus pratique malgré les contraintes que cela implique. En effet, l’acrylique sèche rapidement. Sur le terrain, c’est indispensable. En retour, le peintre ne peut revenir en arrière du fait de la rapidité de séchage.
Des choses qui ne ressemblaient à rien d'autre
Raymond Vigor peint depuis qu’il a 16 ans. “J’aimais le dessin que j’ai commencé à l’école, j’ai pris des cours”. Le mercredi après-midi il allait à la mairie de Papeete écouter l’enseignement de Rui Juventin. “J’y suis resté un an, et puis un jour j’ai pris conscience que je faisais comme lui. Mais je ne voulais pas être un autre Rui Juventin.” Il a arrêté les cours pour “se chercher”. Quand il a trouvé “des choses qui ne ressemblaient à rien de ce que j’avais vu ailleurs”, il s’est affirmé. Sa première exposition a eu lieu à la mairie de Papeete en 1973.
Un temps, Raymond Vigor a mis la peinture de côté pour la couture et le stylisme. Il a suivi une école de stylisme à Paris. “Mais businessement parlant, à l’époque, ce n’était pas possible”. En 1985, il est revenu à ses premières amours. Il a tenu à suivre des cours en France où il a fait deux salons. Il s’est inscrit une année à l’atelier des Beaux arts de Toulouse. “Je voulais aller ailleurs me confronter à un autre monde professionnel, je voulais gagner en confiance. Je suis rentré lorsque je n’ai plus eu à craindre aucune critique.”
Il expose depuis à la Maison de la culture tous les deux ans. Sa dernière apparition date de 2018, le rendez-vous 2020 ayant été décalé à 2021. Un vernissage avec cocktail est prévu mardi soir. Une surprise est annoncée à cette occasion. “Je suis un habitué des performances”, prévient Raymond Vigor. “Pour moi cela fait partie de l’art même si ce n’est pas très connu à Tahiti.”
Il prépare déjà sa prochaine exposition qu’il souhaite collective. Il aimerait présenter son atelier de Huahine. Il s’agit en fait d’une petite équipe qui le suit sur le terrain : Sophie Teururai, Jenny Kupperman et Malissa Itchner
Infos pratiques
Exposition du 4 au 8 mai de 9 heures à 17 heures du mardi au vendredi et le samedi de 9 heures à midi. Salle Muriāvai à la Maison de la culture.
Entrée libre
Vernissage avec cocktail et surprise le mardi 4 mai.
Exposition du 4 au 8 mai de 9 heures à 17 heures du mardi au vendredi et le samedi de 9 heures à midi. Salle Muriāvai à la Maison de la culture.
Entrée libre
Vernissage avec cocktail et surprise le mardi 4 mai.
Contacts
Renseignements : 40 54 45 46
Facebook : Médiathèque de la Maison de la Culture
Renseignements : 40 54 45 46
Facebook : Médiathèque de la Maison de la Culture