“C’est un appel à la jeunesse à chanter pour mettre en valeur notre patrimoine naturel et musical”, confie Raumata Tetuanui (Crédit : Anne-Charlotte Lehartel).
Tahiti, le 28 août 2024 – Chanteuse et étudiante en anthropologie, Raumata Tetuanui vient de publier son premier livret de comptines trilingues aux couleurs locales, “‘A Pehe mai na”, qui est déjà un succès. Écriture, chant, illustration, la talentueuse jeune femme de 22 ans a tout réalisé elle-même, avec le soutien de sa famille.
De retour chez elle, à Mataiea, après trois concerts au Mexique, Raumata Tetuanui vient d’annoncer la sortie de son premier livret de comptines. Ce projet de longue date a été inspiré par sa mère, Yela Liao, professeure des écoles. “Ça fait une dizaine d’années qu’elle demande à mon papa de produire un album de comptines en tahitien. Il y a deux ou trois ans, je m’y suis mise. Depuis que je fais du tahitien à l’université, où je suis en Master 2 d’anthropologie, je suis plus à l’aise en reo. Écrire des comptines pour enfants, ça m’a permis de mettre en pratique et de continuer à apprendre. C’était un bon exercice”, confie la jeune femme de 22 ans.
Entourée d’artistes, Raumata Tetuanui a commencé par chanter des reprises, avant de composer ses propres chansons. Dans cet album de 14 comptines, associées à un QR-code pour les écouter, on retrouve les incontournables Pōreho (porcelaine) et Pī’āpā (alphabet), mais surtout des titres inédits. “J’ai voulu mettre en valeur les chants traditionnels, donc il y a trois petits tārava, rū’au et ‘ūtē”, remarque la jeune artiste, membre du groupe de chant Reo Papara et du groupe de danse Vaheana. “Je me suis aussi inspirée des thématiques de chez nous : les animaux marins, les espèces endémiques, les saisons, les instruments de musique, les cinq archipels, le Heiva, la famille.”
De retour chez elle, à Mataiea, après trois concerts au Mexique, Raumata Tetuanui vient d’annoncer la sortie de son premier livret de comptines. Ce projet de longue date a été inspiré par sa mère, Yela Liao, professeure des écoles. “Ça fait une dizaine d’années qu’elle demande à mon papa de produire un album de comptines en tahitien. Il y a deux ou trois ans, je m’y suis mise. Depuis que je fais du tahitien à l’université, où je suis en Master 2 d’anthropologie, je suis plus à l’aise en reo. Écrire des comptines pour enfants, ça m’a permis de mettre en pratique et de continuer à apprendre. C’était un bon exercice”, confie la jeune femme de 22 ans.
Entourée d’artistes, Raumata Tetuanui a commencé par chanter des reprises, avant de composer ses propres chansons. Dans cet album de 14 comptines, associées à un QR-code pour les écouter, on retrouve les incontournables Pōreho (porcelaine) et Pī’āpā (alphabet), mais surtout des titres inédits. “J’ai voulu mettre en valeur les chants traditionnels, donc il y a trois petits tārava, rū’au et ‘ūtē”, remarque la jeune artiste, membre du groupe de chant Reo Papara et du groupe de danse Vaheana. “Je me suis aussi inspirée des thématiques de chez nous : les animaux marins, les espèces endémiques, les saisons, les instruments de musique, les cinq archipels, le Heiva, la famille.”
Les 200 premiers exemplaires édités se sont écoulés en une journée.
Déjà un succès
C’est d’ailleurs en famille que l’essentiel de ce projet s’est réalisé. Les comptines ont été enregistrées dans le studio de son père musicien, Roger Tetuanui, accompagné de Heilani Taerea Tama-Agnie aux percussions. Trois neveux et nièces ont assuré les chœurs et Raumata Tetuanui s’est chargée elle-même des illustrations, dévoilant un nouveau talent. Avant de se tourner vers d’éventuels points de vente, la jeune femme assure aussi la commercialisation, au tarif de 3.000 francs. Le succès est au rendez-vous : les 200 premiers exemplaires édités se sont écoulés en une journée.
Quant au titre, ‘A Pehe mai na, c’est un clin d’œil à son premier album, ‘A ‘Ori, ‘a himene. “C’est un appel, une invitation à la jeunesse à chanter pour mettre en valeur notre patrimoine naturel et musical”, explique Raumata Tetuanui. Écrites en tahitien, les comptines ont été traduites en français et en anglais pour toucher un large public et servir de support pédagogique en milieu scolaire.