Emile Vernier l’avait annoncé et aujourd’hui, c’est fait. Après avoir quitté la liste de Porinetia ora de Teiva Manutahi, Il a décidé de créer une liste apolitique où l’on retrouve Aldo Sarciaux, Raymond et Te Marama Graffe. Au programme, référendums sur l’indépendance et la départementalisation. Vaste programme.
C’est un Emile Vernier remonté, mais déterminé qui a présenté sa liste appelée « Rassemblement Pour Le Respect Des Peuples Polynésiens ». Composé des membres du SDIRAF, cette liste se veut apolitique. Le ton est donné : « La décision a été prise de ne pas s’allier à d’autres listes quelles qu’elles soient et de constituer une liste (…) pour une politique nouvelle pour notre pays » (source dossier de presse du SDIRAF).
L’expérience d’une alliance au parti « violet » de Teiva Manutahi, a laissé un goût amer au leader du SDIRAF. Emile Vernier souhaite de nouvelles orientations statutaires « pour un pays comme le nôtre qui souffre ! » clâme-t’il. Un exemple est cité : « je connais une dame de Vaira’o qui n’a rien du tout. Une de ses petites filles qui est au collège est obligée de faire ses devoirs à la bougie. Comment peut-on imaginer cela chez nous aujourd’hui ? Que fait le maire ? Il ne voit rien ou quoi ? Alors que c’est juste à côté de son usine ! » Selon lui, la population subit les injustices « …causées par notre classe politique. J’assume entièrement ce que je dis.»
Référendums au programme
La liste veut éveiller les consciences et remettre le pays « sur les rails ». Pour cela, Emile Vernier souhaiterait simplifier le débat en proposant, s’ils sont élus, deux référendums sur les questions de l’indépendance et de la départementalisation. Ce dernier point « mérite que l’on s’y arrête. » explique le syndicaliste.
Pour lui, la décadence politique actuelle du pays creuse encore plus le fossé entre l’injustice subie par le peuple et l’opulence injustifiée de certains. La sonnette d’alarme est tirée. Dans un courrier adressé à la presse, Emile Vernier explique son point de vue sur la question : « Nous ne voulons prendre aucun risque et préférons donc que l’Etat reprenne la main, pour assainir les choses. »
Si le programme de campagne est en phase d’élaboration, la liste « Rassemblement Pour Le Respect Des Peuples Polynésiens » annonce déjà la création de 20 000 emplois dans le secteur privé sur 5 ans et un réaménagement du système de protection sociale. Idem pour le foncier. Mais Emile Vernier promet de « présenter d’autres mesures pour un avenir meilleur de notre pays ». D’ici le mois prochain, les 73 noms de sa liste seront connus. « Nous insistons sur le mot Respect, car c’est ce qui fait le plus défaut aujourd’hui » conclut le courrier.
C’est un Emile Vernier remonté, mais déterminé qui a présenté sa liste appelée « Rassemblement Pour Le Respect Des Peuples Polynésiens ». Composé des membres du SDIRAF, cette liste se veut apolitique. Le ton est donné : « La décision a été prise de ne pas s’allier à d’autres listes quelles qu’elles soient et de constituer une liste (…) pour une politique nouvelle pour notre pays » (source dossier de presse du SDIRAF).
L’expérience d’une alliance au parti « violet » de Teiva Manutahi, a laissé un goût amer au leader du SDIRAF. Emile Vernier souhaite de nouvelles orientations statutaires « pour un pays comme le nôtre qui souffre ! » clâme-t’il. Un exemple est cité : « je connais une dame de Vaira’o qui n’a rien du tout. Une de ses petites filles qui est au collège est obligée de faire ses devoirs à la bougie. Comment peut-on imaginer cela chez nous aujourd’hui ? Que fait le maire ? Il ne voit rien ou quoi ? Alors que c’est juste à côté de son usine ! » Selon lui, la population subit les injustices « …causées par notre classe politique. J’assume entièrement ce que je dis.»
Référendums au programme
La liste veut éveiller les consciences et remettre le pays « sur les rails ». Pour cela, Emile Vernier souhaiterait simplifier le débat en proposant, s’ils sont élus, deux référendums sur les questions de l’indépendance et de la départementalisation. Ce dernier point « mérite que l’on s’y arrête. » explique le syndicaliste.
Pour lui, la décadence politique actuelle du pays creuse encore plus le fossé entre l’injustice subie par le peuple et l’opulence injustifiée de certains. La sonnette d’alarme est tirée. Dans un courrier adressé à la presse, Emile Vernier explique son point de vue sur la question : « Nous ne voulons prendre aucun risque et préférons donc que l’Etat reprenne la main, pour assainir les choses. »
Si le programme de campagne est en phase d’élaboration, la liste « Rassemblement Pour Le Respect Des Peuples Polynésiens » annonce déjà la création de 20 000 emplois dans le secteur privé sur 5 ans et un réaménagement du système de protection sociale. Idem pour le foncier. Mais Emile Vernier promet de « présenter d’autres mesures pour un avenir meilleur de notre pays ». D’ici le mois prochain, les 73 noms de sa liste seront connus. « Nous insistons sur le mot Respect, car c’est ce qui fait le plus défaut aujourd’hui » conclut le courrier.