Vendredi, le Casa a livré à Rangiroa du matériel antipollution marine. L'atoll intègre le réseau d'urgence de lutte contre les pollutions marines.
Rangiroa le 23 mai 2021 – Le casa de l'armée a livré vendredi plus de 9m3 de matériel de lutte antipollution marine à Rangiroa en présence de l’amiral Jean-Mathieu Rey, commandant de la zone maritime de la Polynésie française. L'atoll a été choisi pour faire partie du réseau d'urgence de lutte contre les pollutions, déployé dans tous les archipels.
L’amiral Jean-Mathieu Rey, commandant de la zone maritime de la Polynésie française et chef de l’ensemble des forces armées et sa délégation avec la direction de l’Environnement (Diren) se sont rendus à Rangiroa à bord du casa vendredi avec plus de 9m3 de matériel de lutte contre la pollution marine. Une rencontre, s'est tenue entre l’État, la municipalité et la Diren, vendredi à la mairie de Avatoru afin d’évoquer la mise en place d’un dispositif de lutte contre la pollution marine. Il doit permettre à la commune d’effectuer les premiers gestes de prévention et de lutte. Pour cela, un kit de matériel a été livré. Il comprend des équipements de protection individuelle (EPI), des sacs de récupération des déchets polluants, 29 sacs de barrages (2 fois 6 mètres par sac) qui pourraient absorber les polluants de 25 litres par mètre linéaire, des plaques absorbantes, des surbottes ainsi que des sacs poubelles.
Lieu de refuge et capacités logistiques
Selon l’amiral Jean-Mathieu Rey “Les archipels des Tuamotu, ont souffert de récents échouements qui on démontré l’importance de renforcer les dispositifs de lutte contre les pollutions en mer dans les zones éloignées de Tahiti. La commission maritime mixte, qui rassemble les plus hautes autorités de l’État et du Pays, a défini le programme des actions pour l’année 2021 via son groupe de surveillance et de protection de l’environnement. Ainsi il a été créé un réseau d’urgence de lutte contre les pollutions sur l’ensemble des archipels. C’est pourquoi Rangiroa a été sélectionnée spécifiquement avec précaution selon différents critères, tels que la présence de routes maritimes, le nombre d’accidents ces dernières années, l’identification d’un port ou d’un lieu de refuge, les capacités logistiques à déployer le matériel sur les sites alentours."
Dans la foulée, la municipalité a également bénéficié d'une présentation du matériel ainsi que d’une petite formation, notamment comment donner l'alerte en cas de découverte d'une pollution, agir et confiner toutes les zone sensibles, intervenir suivant la nature de la pollution et recueillir le maximum d’informations qui pourront aider à l'intervention. Le projet, s’appuie également sur le réseau environnemental de la Diren, permettant de disposer sur place, d'une personne formée à la protection de l’environnement afin d’entretenir le matériel et de conseiller les intervenants locaux, en cas de déploiement. À noter qu'en cas de pollution de grande ampleur c'est l'État qui prend le relai dans l'organisation et la responsabilité de la lutte antipollution.
L’amiral Jean-Mathieu Rey, commandant de la zone maritime de la Polynésie française et chef de l’ensemble des forces armées et sa délégation avec la direction de l’Environnement (Diren) se sont rendus à Rangiroa à bord du casa vendredi avec plus de 9m3 de matériel de lutte contre la pollution marine. Une rencontre, s'est tenue entre l’État, la municipalité et la Diren, vendredi à la mairie de Avatoru afin d’évoquer la mise en place d’un dispositif de lutte contre la pollution marine. Il doit permettre à la commune d’effectuer les premiers gestes de prévention et de lutte. Pour cela, un kit de matériel a été livré. Il comprend des équipements de protection individuelle (EPI), des sacs de récupération des déchets polluants, 29 sacs de barrages (2 fois 6 mètres par sac) qui pourraient absorber les polluants de 25 litres par mètre linéaire, des plaques absorbantes, des surbottes ainsi que des sacs poubelles.
Lieu de refuge et capacités logistiques
Selon l’amiral Jean-Mathieu Rey “Les archipels des Tuamotu, ont souffert de récents échouements qui on démontré l’importance de renforcer les dispositifs de lutte contre les pollutions en mer dans les zones éloignées de Tahiti. La commission maritime mixte, qui rassemble les plus hautes autorités de l’État et du Pays, a défini le programme des actions pour l’année 2021 via son groupe de surveillance et de protection de l’environnement. Ainsi il a été créé un réseau d’urgence de lutte contre les pollutions sur l’ensemble des archipels. C’est pourquoi Rangiroa a été sélectionnée spécifiquement avec précaution selon différents critères, tels que la présence de routes maritimes, le nombre d’accidents ces dernières années, l’identification d’un port ou d’un lieu de refuge, les capacités logistiques à déployer le matériel sur les sites alentours."
Dans la foulée, la municipalité a également bénéficié d'une présentation du matériel ainsi que d’une petite formation, notamment comment donner l'alerte en cas de découverte d'une pollution, agir et confiner toutes les zone sensibles, intervenir suivant la nature de la pollution et recueillir le maximum d’informations qui pourront aider à l'intervention. Le projet, s’appuie également sur le réseau environnemental de la Diren, permettant de disposer sur place, d'une personne formée à la protection de l’environnement afin d’entretenir le matériel et de conseiller les intervenants locaux, en cas de déploiement. À noter qu'en cas de pollution de grande ampleur c'est l'État qui prend le relai dans l'organisation et la responsabilité de la lutte antipollution.
Le personnel a été formé au matériel et aux premiers reflexes à avoir en cas d'observation de pollution.