La population a joué le jeu pour sauver les plantations de l'île
RIMATARA, le 10/08/2015 - Les habitants se mobilisent pour éradiquer cette espèce qui ravage les plantations et met aussi en péril l'escargot endémique de Rimatara appelé "partula hyalina". On ne connaît pas encore l'origine de sa présence sur l'île, mais quelques personnes parlent d'une plante non contrôlée qui a été apporté de l'extérieur.
L'ensemble de la population des districts de Anapoto et Naho s'est mobilisé pour le ramassage de ces escargots géants, mercredi dernier.
Le "Lissachatina Fulica" est un grand escargot dont les adultes mesurent en général environ 8 cm de long, mais ils peuvent aussi dépasser les 20 cm pour un poids allant jusqu'à 1 500 grammes. Cet escargot évolue la plupart du temps, dans des endroits humides.
Et depuis quelques semaines, cette espèce est présente à Rimatara et créée l'indignation de la population. "Ces escargots africains dévastent nos cultures, comme la tomate, le pota, le chou ou la salade. On ne peut pas laisser-faire cela. En plus de cela, cet escargot géant dévore nos "partula hyalina", nos escargots endémiques que nos "mama" utilisent pour la confection des couronnes de coquillages", explique Georges Hatitio, membre de l’association de protection de Rimatara "Rima Ura".
Présent sur l'ensemble du territoire, cet escargot peut se reproduire 6 à 7 fois par an à raison de 200 œufs pondus à chaque fois.
Les agriculteurs n'en peuvent plus et dénoncent une femme du village de Naho qui pourrait être à l'origine de la présence de cette espèce à Rimatara, que celle-ci dément formellement. "Tout le monde croit que je l’ai introduit en amenant une plante sans passer par le service phytosanitaire. C'est qui est faux". La commune de Rimatara rappelle aussi que toutes espèces provenant de l'extérieur doivent passer par le phytosanitaire.
À la fin de la matinée, plusieurs tonnes de ces escargots géants ont été ramassées.
Le maire de la commune, Hirama Hatitio se dit satisfait de l'opération et assure qu'elle sera réitérée tous les deux à trois mois. "Je demande aux agriculteurs de bien regarder dans leurs champs et s'ils en trouvent et bien qu'ils les ramassent et les détruisent."
D'autres espèces nuisibles comme la fourmi de feu ou le rat noir sont aussi dans le viseur de la municipalité, "nous voulons protéger notre île. Nous avons des équipes qui travaillent sur ces sujets. Un chien qui a été dressé pour la recherche des rats noirs sera sur l'île vers la fin du mois d'août pour contrôler les arrivages par bateau."
L'ensemble de la population des districts de Anapoto et Naho s'est mobilisé pour le ramassage de ces escargots géants, mercredi dernier.
Le "Lissachatina Fulica" est un grand escargot dont les adultes mesurent en général environ 8 cm de long, mais ils peuvent aussi dépasser les 20 cm pour un poids allant jusqu'à 1 500 grammes. Cet escargot évolue la plupart du temps, dans des endroits humides.
Et depuis quelques semaines, cette espèce est présente à Rimatara et créée l'indignation de la population. "Ces escargots africains dévastent nos cultures, comme la tomate, le pota, le chou ou la salade. On ne peut pas laisser-faire cela. En plus de cela, cet escargot géant dévore nos "partula hyalina", nos escargots endémiques que nos "mama" utilisent pour la confection des couronnes de coquillages", explique Georges Hatitio, membre de l’association de protection de Rimatara "Rima Ura".
Présent sur l'ensemble du territoire, cet escargot peut se reproduire 6 à 7 fois par an à raison de 200 œufs pondus à chaque fois.
Les agriculteurs n'en peuvent plus et dénoncent une femme du village de Naho qui pourrait être à l'origine de la présence de cette espèce à Rimatara, que celle-ci dément formellement. "Tout le monde croit que je l’ai introduit en amenant une plante sans passer par le service phytosanitaire. C'est qui est faux". La commune de Rimatara rappelle aussi que toutes espèces provenant de l'extérieur doivent passer par le phytosanitaire.
À la fin de la matinée, plusieurs tonnes de ces escargots géants ont été ramassées.
Le maire de la commune, Hirama Hatitio se dit satisfait de l'opération et assure qu'elle sera réitérée tous les deux à trois mois. "Je demande aux agriculteurs de bien regarder dans leurs champs et s'ils en trouvent et bien qu'ils les ramassent et les détruisent."
D'autres espèces nuisibles comme la fourmi de feu ou le rat noir sont aussi dans le viseur de la municipalité, "nous voulons protéger notre île. Nous avons des équipes qui travaillent sur ces sujets. Un chien qui a été dressé pour la recherche des rats noirs sera sur l'île vers la fin du mois d'août pour contrôler les arrivages par bateau."
Plusieurs tonnes d'escargots géants ont été ramassées mercredi dernier.
Les escargots ont été mis dans un fossé sur une plage de Amaru avant d'être recouverts d'eau de mer.