Pour des raisons professionnelles, le coach de Pirae n'a pas pu se rendre au Vanuatu avec son équipe. Il doit retrouver son groupe lundi prochain.
Tahiti, le 25 mai 2023 - L'entraineur de Pirae, Raimoana Bennett, a vécu à distance l'élimination de ses joueurs, mardi, en demi-finale de la Ligue des champions de l'OFC contre le Suva FC au Vanuatu. Si le coach orange a regretté un manque de vitesse dans le jeu de son équipe, il a tenu aussi à souligner l'état d'esprit de ses protégés. Désormais le triple champion en titre de Ligue 1 doit se remobiliser pour aborder une fin de saison palpitante.
C'était une compétition particulière pour vous parce que vous n'étiez pas sur place avec votre équipe. Comment vous l'avez vécue ?
“Juste avant le départ, au boulot on m’a dit que je ne pouvais pas partir, c'était compliqué à gérer mentalement pour moi et puis surtout pour l'équipe. Psychologiquement ça m'a beaucoup atteint de ne pas pouvoir être avec eux. Les joueurs comptaient sur moi pour apporter un plus au niveau tactique. Techniquement, je pense que l'équipe était prête. Sur le plan physique on savait que ça allait poser problème. Mais ils ont fait le job.”
On imagine que vous avez quand même pu transmettre à votre staff et votre adjoint, Maheanuu Gatien, des consignes....
“Oui. Après chaque match je faisais des analyses. Je leur envoyais ce que j'avais noté sur les matchs de l'équipe et sur les adversaires qu'on a rencontrés pour déjà les préparer tactiquement.”
Vous avez parlé de la fraicheur physique. Avec seulement 14 joueurs et des matchs tous les trois jours c'était compliqué à gérer ?
“On ne pouvait pas trop faire tourner l'effectif parce qu'on avait des joueurs qui étaient à des postes clés. Mais les remplaçants ont répondu présents quand on a fait appel à eux et certains ont gagné des points grâce à cette compétition.”
Est-ce-que ce manque de fraicheur vous a fait défaut dans votre défaite en demi-finale contre le Suva FC ?
“Je ne pense pas que ça s'est joué sur le plan physique. Pendant le match j'envoyais mes consignes par SMS au staff pour qu'ils puissent ensuite les donner aux joueurs sur le terrain. Ce qu'il manquait à mon sens c'était de la vitesse dans les transmissions de balle : un contrôle et lâcher immédiatement le ballon. Les Fidjiens eux étaient en place et coulissaient tranquillement sans se fatiguer. Nous on est resté vraiment alignés sur la défense alors qu'il fallait faire bouger cette ligne défensive avec des courses en profondeur, ou décrocher pour jouer en appui/remise ou encore faire partir les milieux de terrain de plus loin derrière.”
C'était une compétition particulière pour vous parce que vous n'étiez pas sur place avec votre équipe. Comment vous l'avez vécue ?
“Juste avant le départ, au boulot on m’a dit que je ne pouvais pas partir, c'était compliqué à gérer mentalement pour moi et puis surtout pour l'équipe. Psychologiquement ça m'a beaucoup atteint de ne pas pouvoir être avec eux. Les joueurs comptaient sur moi pour apporter un plus au niveau tactique. Techniquement, je pense que l'équipe était prête. Sur le plan physique on savait que ça allait poser problème. Mais ils ont fait le job.”
On imagine que vous avez quand même pu transmettre à votre staff et votre adjoint, Maheanuu Gatien, des consignes....
“Oui. Après chaque match je faisais des analyses. Je leur envoyais ce que j'avais noté sur les matchs de l'équipe et sur les adversaires qu'on a rencontrés pour déjà les préparer tactiquement.”
Vous avez parlé de la fraicheur physique. Avec seulement 14 joueurs et des matchs tous les trois jours c'était compliqué à gérer ?
“On ne pouvait pas trop faire tourner l'effectif parce qu'on avait des joueurs qui étaient à des postes clés. Mais les remplaçants ont répondu présents quand on a fait appel à eux et certains ont gagné des points grâce à cette compétition.”
Est-ce-que ce manque de fraicheur vous a fait défaut dans votre défaite en demi-finale contre le Suva FC ?
“Je ne pense pas que ça s'est joué sur le plan physique. Pendant le match j'envoyais mes consignes par SMS au staff pour qu'ils puissent ensuite les donner aux joueurs sur le terrain. Ce qu'il manquait à mon sens c'était de la vitesse dans les transmissions de balle : un contrôle et lâcher immédiatement le ballon. Les Fidjiens eux étaient en place et coulissaient tranquillement sans se fatiguer. Nous on est resté vraiment alignés sur la défense alors qu'il fallait faire bouger cette ligne défensive avec des courses en profondeur, ou décrocher pour jouer en appui/remise ou encore faire partir les milieux de terrain de plus loin derrière.”
"Je pense qu'ils sont motivés pour aller chercher un nouveau titre pour bien terminer la saison"
Les joueurs de Pirae lors de leur demi-finale, ce mardi, au Vanuatu face aux Fidjiens du Suva FC. (photo : OFC Media via Phototek)
Lorsque vous revenez à 2-1 après le but de Tamatoa Tetauira et que dans la foulée Suva prend un carton rouge, est-ce-que vous vous dîtes que les choses tournent en votre faveur ?
"On égalise en fin de match avec Ariiura Labaste et je crois qu'on aurait pu pousser encore plus pour finir ce match avant les prolongations. Et puis en prolongation, notamment dans la première période, on n'a pas su répondre au combat. C'est ce qui a manqué aussi, je pense qu'on s'est relâché un peu mentalement."
Qu'est-ce-qui manque à des équipes tahitiennes pour enfin remporté cette Ligue des champions ?
"Je peux parler que pour nous, ce qui nous a manqué sur cette compétition c'est un effectif plus étoffé. Et puis quand on aborde ce genre de compétition il faut avoir un certain état d'esprit. Mes joueurs l'avaient sur cette compétition. Et pour les autres équipes qui seront amenées à participer à cette Ligue des champions, il ne faut pas être prêt uniquement sur le plan physique et technique. Dans ce genre de compétition il faut être fort sur le plan mental pour répondre à la pression qui est assez compliqué à gérer. Pendant la préparation j'ai beaucoup parlé de la gestion des émotions et du stress. Je leur ai expliqué que lorsqu'on contrôle un ballon il faut vraiment être calme et posé. C'est ce qui fait la différence aussi. "
Maintenant il va falloir digérer cette déception pour finir le championnat où vous avez un titre à défendre. A deux journées de la fin vous êtes premiers ex-aequo avec Tefana. Comment remobiliser vos troupes ?
"Je pense que les boys savent faire la différence. Dès qu'ils reviendront on parlera de cette Ligue des champions. Il faut qu'ils puissent dire tout ce qu'ils ont sur le cœur et puis repartir derrière sur de bonnes bases. Je pense qu'ils sont motivés pour aller chercher un nouveau titre pour bien terminer la saison. Et encore une fois c'est sur le plan mental qui va falloir être fort. Certains joueurs ont l'opportunité de pouvoir gagner pour la quatrième fois de suite le championnat, c'est une motivation supplémentaire pour ajouter une ligne de plus à leur palmarès. Et puis en plus du championnat, on est toujours en course en Coupe de Polynésie et l'objectif c'est de viser le doublé."
A la reprise vous ferez face à Dragon. Ce sera le match clé dans le sprint final pour le titre...
Pour moi, l'équipe qui gagnera ce match fera la différence dans cette fin de championnat. Après nous on joue Temanava lors de la dernière journée. On se déplace à Moorea pour les jouer et ce n'est jamais simple de jouer là-bas devant leur public.
Tefana est la bonne surprise de cette fin de saison. Est-ce-que vous vous attendiez à les voir à ce niveau ?
Tefana a été constant dans tout ce qu'ils font et ils ont bien géré le championnat. Sur la phase régulière il n'était pas encore en pleine forme mais après pendant les playoffs c'est une toute autre équipe qui s'est présentée et qui fait qu'aujourd'hui on voit Tefana dans le haut du tableau. C'est un peu comme ça que j'ai voulu géré notre saison à Pirae. La phase régulière n'est pas une finalité et on sait tous qu'il faut être prêt pour les playoffs où les compteurs sont remis à zéro.
"On égalise en fin de match avec Ariiura Labaste et je crois qu'on aurait pu pousser encore plus pour finir ce match avant les prolongations. Et puis en prolongation, notamment dans la première période, on n'a pas su répondre au combat. C'est ce qui a manqué aussi, je pense qu'on s'est relâché un peu mentalement."
Qu'est-ce-qui manque à des équipes tahitiennes pour enfin remporté cette Ligue des champions ?
"Je peux parler que pour nous, ce qui nous a manqué sur cette compétition c'est un effectif plus étoffé. Et puis quand on aborde ce genre de compétition il faut avoir un certain état d'esprit. Mes joueurs l'avaient sur cette compétition. Et pour les autres équipes qui seront amenées à participer à cette Ligue des champions, il ne faut pas être prêt uniquement sur le plan physique et technique. Dans ce genre de compétition il faut être fort sur le plan mental pour répondre à la pression qui est assez compliqué à gérer. Pendant la préparation j'ai beaucoup parlé de la gestion des émotions et du stress. Je leur ai expliqué que lorsqu'on contrôle un ballon il faut vraiment être calme et posé. C'est ce qui fait la différence aussi. "
Maintenant il va falloir digérer cette déception pour finir le championnat où vous avez un titre à défendre. A deux journées de la fin vous êtes premiers ex-aequo avec Tefana. Comment remobiliser vos troupes ?
"Je pense que les boys savent faire la différence. Dès qu'ils reviendront on parlera de cette Ligue des champions. Il faut qu'ils puissent dire tout ce qu'ils ont sur le cœur et puis repartir derrière sur de bonnes bases. Je pense qu'ils sont motivés pour aller chercher un nouveau titre pour bien terminer la saison. Et encore une fois c'est sur le plan mental qui va falloir être fort. Certains joueurs ont l'opportunité de pouvoir gagner pour la quatrième fois de suite le championnat, c'est une motivation supplémentaire pour ajouter une ligne de plus à leur palmarès. Et puis en plus du championnat, on est toujours en course en Coupe de Polynésie et l'objectif c'est de viser le doublé."
A la reprise vous ferez face à Dragon. Ce sera le match clé dans le sprint final pour le titre...
Pour moi, l'équipe qui gagnera ce match fera la différence dans cette fin de championnat. Après nous on joue Temanava lors de la dernière journée. On se déplace à Moorea pour les jouer et ce n'est jamais simple de jouer là-bas devant leur public.
Tefana est la bonne surprise de cette fin de saison. Est-ce-que vous vous attendiez à les voir à ce niveau ?
Tefana a été constant dans tout ce qu'ils font et ils ont bien géré le championnat. Sur la phase régulière il n'était pas encore en pleine forme mais après pendant les playoffs c'est une toute autre équipe qui s'est présentée et qui fait qu'aujourd'hui on voit Tefana dans le haut du tableau. C'est un peu comme ça que j'ai voulu géré notre saison à Pirae. La phase régulière n'est pas une finalité et on sait tous qu'il faut être prêt pour les playoffs où les compteurs sont remis à zéro.