photo AFP Illustration
RAIATEA, le 28 novembre 2018. Le gouvernement prévoit de modifier la carte sanitaire pour que l'hôpital de Raiatea puisse prendre en charge les nourrissons en service de néonatalogie et leur éviter d'être évasanés.
Le conseil des ministres a examiné ce mercredi un projet d’arrêté relatif à la révision de la carte sanitaire, pour ce qui concerne l’activité de néonatalogie, qui est une activité de soins soumise à autorisation régie par la carte sanitaire.
Cette carte détermine « la nature et s’il y a lieu l’importance des installations, matériels et activités de soins soumis à autorisation, nécessaires pour répondre aux besoins de la population ».
Avec l’indice actuel, la carte sanitaire permet d’autoriser 30 lits de néonatalogie au total, et 29 lits ont été autorisés au CHPF mais aucun dans les archipels.
"Cette situation pénalise les nouveau-nés des maternités périphériques, qui doivent être transférés à Papeete lorsqu’ils nécessitent des soins importants. Les maternités des archipels devraient pourtant assurer des soins de néonatalogie à leurs nouveau-nés sur place et en première ligne", précise le compte-rendu du conseil des ministres. "Cela éviterait des évacuations sanitaires et leur lot de contraintes pour les familles."
"La situation de la pédiatrie dans les archipels s’améliorant, en particulier à Uturoa, il faut maintenant permettre l’installation de quelques lits supplémentaires de néonatalogie dans les archipels", annonce la présidence. "Pour ce faire, l’indice de la carte sanitaire doit être relevé de 7,5 pour mille (30 lits autorisables sur la base de 4000 naissances vivantes) à 8,5 pour mille naissances vivantes (33 lits autorisables au total, sur la base de 3900 naissances vivantes)."
Le conseil des ministres a examiné ce mercredi un projet d’arrêté relatif à la révision de la carte sanitaire, pour ce qui concerne l’activité de néonatalogie, qui est une activité de soins soumise à autorisation régie par la carte sanitaire.
Cette carte détermine « la nature et s’il y a lieu l’importance des installations, matériels et activités de soins soumis à autorisation, nécessaires pour répondre aux besoins de la population ».
Avec l’indice actuel, la carte sanitaire permet d’autoriser 30 lits de néonatalogie au total, et 29 lits ont été autorisés au CHPF mais aucun dans les archipels.
"Cette situation pénalise les nouveau-nés des maternités périphériques, qui doivent être transférés à Papeete lorsqu’ils nécessitent des soins importants. Les maternités des archipels devraient pourtant assurer des soins de néonatalogie à leurs nouveau-nés sur place et en première ligne", précise le compte-rendu du conseil des ministres. "Cela éviterait des évacuations sanitaires et leur lot de contraintes pour les familles."
"La situation de la pédiatrie dans les archipels s’améliorant, en particulier à Uturoa, il faut maintenant permettre l’installation de quelques lits supplémentaires de néonatalogie dans les archipels", annonce la présidence. "Pour ce faire, l’indice de la carte sanitaire doit être relevé de 7,5 pour mille (30 lits autorisables sur la base de 4000 naissances vivantes) à 8,5 pour mille naissances vivantes (33 lits autorisables au total, sur la base de 3900 naissances vivantes)."