Jean-Paul Tuaiva en intervention à l'Assemblée nationale (Photo d'archives/Capture d'écran).
PARIS, le 16 décembre 2014. Dans les questions au gouvernement posées ce mardi à l'Assemblée nationale, le député polynésien Jean-Paul Tuaiva a interrogé une nouvelle fois l'Etat sur son retour annoncé au financement du régime de solidarité de Polynésie française (RSPF). "La dégradation de l’emploi et la faillite de centaines d’entreprises ont creusé durablement le déficit du régime de solidarité. Ce régime compte aujourd’hui près de 80 000 ressortissants, soit un tiers de la population. Notre collectivité ne disposant pas d’allocations de chômage, ce régime de solidarité est le principal amortisseur social". Le député a rappelé aussi les nombreuses interpellations faites par les élus polynésiens au gouvernement central à ce sujet que ce soit en direction de la ministre de santé, Marisol Touraine ou des outre-mer George Pau-Langevin et même directement au président François Hollande. Toutes les réponses formulées indiquaient alors que "des mesures concrètes seraient annoncées d’ici la fin de l’année".
Or, la fin de l'année approche à grands pas et les promesses de l'Etat n'ont pas encore concrètement porté leurs fruits. "Afin de rassurer les Polynésiens à la veille des fêtes de fin d’année, pourriez-vous exposer les mesures concrètes que le Gouvernement entend mettre en œuvre ?" interrogeait directement Jean-Paul Tuaiva. C'est la ministre des outre-mer, George Pau-Langevin qui a répondu à cette interpellation, rappelant l'expertise de l'Igas réalisée en cours d'année pour "rechercher des solutions dans le cadre d’une mission d’appui" nécessitant de mettre en œuvre des réformes structurelles "afin que ce régime retrouve l’équilibre". La ministre concluait néanmoins sa réponse ce mardi par une nouvelle vague promesse : "Vous pourrez dire au président Fritch, dont nous admirons le travail et le courage, que cet engagement sera tenu et que l’État sera au rendez-vous pour la Polynésie".
Or, la fin de l'année approche à grands pas et les promesses de l'Etat n'ont pas encore concrètement porté leurs fruits. "Afin de rassurer les Polynésiens à la veille des fêtes de fin d’année, pourriez-vous exposer les mesures concrètes que le Gouvernement entend mettre en œuvre ?" interrogeait directement Jean-Paul Tuaiva. C'est la ministre des outre-mer, George Pau-Langevin qui a répondu à cette interpellation, rappelant l'expertise de l'Igas réalisée en cours d'année pour "rechercher des solutions dans le cadre d’une mission d’appui" nécessitant de mettre en œuvre des réformes structurelles "afin que ce régime retrouve l’équilibre". La ministre concluait néanmoins sa réponse ce mardi par une nouvelle vague promesse : "Vous pourrez dire au président Fritch, dont nous admirons le travail et le courage, que cet engagement sera tenu et que l’État sera au rendez-vous pour la Polynésie".