PAPEETE, le 14 août 2018 - La Direction de l’environnement (Diren) a mis en place le réseau local d’échouage (RLE). Ce réseau est géré et animé par l’association Mata Tohora. Elle fonctionne avec 25 référents répartis sur les cinq archipels. Un nombre amené à évoluer.
Régulièrement des animaux s’échouent sur les côtes polynésiennes. Pour les remettre à l’eau ou bien prendre en charge les cadavres sans danger, un réseau a été mis en place. La Direction de l’environnement a lancé le réseau local d’échouage (RLE). L’association Mata Tohora qui gère et anime ce réseau a formé les référents répartis dans tous les archipels.
"Le RLE permet d’intervenir plus vite et plus efficacement", explique Agnès Benet de l’association. "Aujourd’hui si quelqu’un est témoin d’un échouage, plusieurs solutions sont possibles : appeler la Diren, Mata Tohora, la gendarmerie, la mairie ou le référent dans les îles. Ils savent quoi faire car ils ont désormais les bons réflexes."
Si l’animal est encore en vie, il s’agit de le remettre à l’eau dans les meilleures conditions. Pour sauver le cétacé, des gestes doivent être effectués dans l’attente de l’intervention: couvrir l’animal avec des serviettes mouillées pour le protéger sur soleil et éviter la déshydratation, protéger les yeux et l’évent, établir un périmètre de sécurité pour éloigner la foule et les animaux domestiques qui peuvent causer du stress et, si possible, positionner l’animal sur le ventre en faisant attention aux nageoires. Sachant qu’il ne faut jamais manipuler un animal vivant par les nageoires.
Si l’animal est mort, il faut trouver les moyens pour déplacer la carcasse. Soit pour l’amener suffisamment loin en mer pour qu’elle ne revienne pas sur le rivage ou bien pour l’enterrer. Il faut savoir que, dans cette situation, "c’est la mairie qui est responsable de l’évacuation de la carcasse", précise au passage Agnès Benet.
Les cétacés peuvent peser jusqu’à 40 tonnes et l’évacuation peut coûter jusqu’à 3 millions de Fcfp. L’opération n’est pas anodine. Elle n’est pas non plus sans risque. En effet, la décomposition entraîne la formation de gaz qui peuvent eux-mêmes provoquer une explosion. Par ailleurs, les carcasses en décomposition "sont des nids bactériologiques".
Les référents, ils sont 25, ont été formés pour intervenir. Ils sont désormais opérationnels. Leur nombre est amené à augmenter.
Régulièrement des animaux s’échouent sur les côtes polynésiennes. Pour les remettre à l’eau ou bien prendre en charge les cadavres sans danger, un réseau a été mis en place. La Direction de l’environnement a lancé le réseau local d’échouage (RLE). L’association Mata Tohora qui gère et anime ce réseau a formé les référents répartis dans tous les archipels.
"Le RLE permet d’intervenir plus vite et plus efficacement", explique Agnès Benet de l’association. "Aujourd’hui si quelqu’un est témoin d’un échouage, plusieurs solutions sont possibles : appeler la Diren, Mata Tohora, la gendarmerie, la mairie ou le référent dans les îles. Ils savent quoi faire car ils ont désormais les bons réflexes."
Si l’animal est encore en vie, il s’agit de le remettre à l’eau dans les meilleures conditions. Pour sauver le cétacé, des gestes doivent être effectués dans l’attente de l’intervention: couvrir l’animal avec des serviettes mouillées pour le protéger sur soleil et éviter la déshydratation, protéger les yeux et l’évent, établir un périmètre de sécurité pour éloigner la foule et les animaux domestiques qui peuvent causer du stress et, si possible, positionner l’animal sur le ventre en faisant attention aux nageoires. Sachant qu’il ne faut jamais manipuler un animal vivant par les nageoires.
Si l’animal est mort, il faut trouver les moyens pour déplacer la carcasse. Soit pour l’amener suffisamment loin en mer pour qu’elle ne revienne pas sur le rivage ou bien pour l’enterrer. Il faut savoir que, dans cette situation, "c’est la mairie qui est responsable de l’évacuation de la carcasse", précise au passage Agnès Benet.
Les cétacés peuvent peser jusqu’à 40 tonnes et l’évacuation peut coûter jusqu’à 3 millions de Fcfp. L’opération n’est pas anodine. Elle n’est pas non plus sans risque. En effet, la décomposition entraîne la formation de gaz qui peuvent eux-mêmes provoquer une explosion. Par ailleurs, les carcasses en décomposition "sont des nids bactériologiques".
Les référents, ils sont 25, ont été formés pour intervenir. Ils sont désormais opérationnels. Leur nombre est amené à augmenter.
Contacts
Diren : 40 47 66 49
Site internet Diren
www.observatoire-diren-polynesie.com
Mata Tohota : 87 70 22 77
Site internet Mata Tohora
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