SANTIAGO, (AFP) - Le président chilien Sébastian Pinera a assuré mardi à la population de l'île de Pâques qu'il garantira le "développement" mais aussi "l'ordre" sur l'île, après de récents affrontements entre la police et des manifestants indigènes qui occupaient des terres "ancestrales".
Une vingtaine de personnes ont été blessées, et six arrêtées, vendredi lors de l'expulsion par la police d'une trentaine de Rapa Nui, membres de l'ethnie pascuane d'origine polynésienne, qui occupaient un terrain public de Hanga Roa, la capitale de la petite île du Pacifique appartenant au Chili.
La manifestation s'inscrivait dans le cadre d'occupations sporadiques de plusieurs terrains, bâtiments publics et privés depuis plusieurs mois par des habitants de l'île de Pâques qui les considèrent comme des terres "ancestrales".
La police les a délogés en application d'un arrêté de justice.
"Quand un tribunal de la République ordonne une expulsion, le gouvernement doit se donner les moyens de protéger l'ordre public et la sécurité citoyenne, particulièrement quand telle est l'attente de l'immense majorité des habitants de l'île de Pâques", a déclaré Pinera mardi à la presse internationale.
Le président de droite a rappelé qu'un plan d'investissement de 250 millions de dollars (187,5 millions d'euros) est en marche pour le développement de l'île, et son gouvernement s'est dit à plusieurs reprises ouvert au dialogue avec les personnes occupant des terrains.
"Nous sommes tout à fait conscient que l'île de Pâques fait partie du Chili, d'un Chili multiculturel, et que la culture de l'île est une culture que nous devons préserver", a-t-il ajouté mardi.
Pâques, aussi appelé Rapa Nui, petit îlot de 24 km sur 12 peuplé de 4.000 personnes d'origine majoritairement polynésienne, connaît depuis deux ans une mobilisation croissante pour la défense de son environnement et de son mode de vie, face à la pression des flux touristique et migratoire chiliens.
Une frange marginale de ce mouvement a émis des appels à l'autodétermination de l'île, chilienne depuis 1888.
Pour en savoir plus, à lire sur france 24: Le combat des Rapa Nui pour récupérer leurs terres se termine en carnage
Une vingtaine de personnes ont été blessées, et six arrêtées, vendredi lors de l'expulsion par la police d'une trentaine de Rapa Nui, membres de l'ethnie pascuane d'origine polynésienne, qui occupaient un terrain public de Hanga Roa, la capitale de la petite île du Pacifique appartenant au Chili.
La manifestation s'inscrivait dans le cadre d'occupations sporadiques de plusieurs terrains, bâtiments publics et privés depuis plusieurs mois par des habitants de l'île de Pâques qui les considèrent comme des terres "ancestrales".
La police les a délogés en application d'un arrêté de justice.
"Quand un tribunal de la République ordonne une expulsion, le gouvernement doit se donner les moyens de protéger l'ordre public et la sécurité citoyenne, particulièrement quand telle est l'attente de l'immense majorité des habitants de l'île de Pâques", a déclaré Pinera mardi à la presse internationale.
Le président de droite a rappelé qu'un plan d'investissement de 250 millions de dollars (187,5 millions d'euros) est en marche pour le développement de l'île, et son gouvernement s'est dit à plusieurs reprises ouvert au dialogue avec les personnes occupant des terrains.
"Nous sommes tout à fait conscient que l'île de Pâques fait partie du Chili, d'un Chili multiculturel, et que la culture de l'île est une culture que nous devons préserver", a-t-il ajouté mardi.
Pâques, aussi appelé Rapa Nui, petit îlot de 24 km sur 12 peuplé de 4.000 personnes d'origine majoritairement polynésienne, connaît depuis deux ans une mobilisation croissante pour la défense de son environnement et de son mode de vie, face à la pression des flux touristique et migratoire chiliens.
Une frange marginale de ce mouvement a émis des appels à l'autodétermination de l'île, chilienne depuis 1888.
Pour en savoir plus, à lire sur france 24: Le combat des Rapa Nui pour récupérer leurs terres se termine en carnage