Tahiti, le 31 août 2023 - Nanihi Croteau et Enaiva Tuihani ont lancé Rave’a. Le concept ? Apprendre aux enfants non pas une, mais plusieurs pratiques du tīfaifai au tricot en passant par l’impression 3D et le montage vidéo et photo. Une exposition est prévue en fin d’année.
Cette année, Nanihi Croteau et Enaiva Tuihani ont lancé Rave’a. En reo tahiti, rāve’a signifie “moyen, méthode”. Il s’agit d’un espace au sein duquel les enfants, de 3 ans jusqu’à 17 ans, peuvent découvrir différentes pratiques. Nanihi Croteau dit qu’elle-même est une “touche-à-tout”. Elle utilise toutes sortes de matériaux et de techniques. Elle sait coudre, fabriquer des costumes, tresser. Elle a appris avec sa grand-mère de Rimatara aux Australes et avec sa mère. Elle veut mettre à profit son savoir et son savoir-faire en faveur des enfants. “Nous profitons des séances pour faire également un peu de reo tahiti”, glisse au passage Nanihi Croteau. Elle envisage Rāve’a comme un support d’apprentissage global.
Elle a constaté que l’offre des cours était trop souvent spécialisée. “On apprend soit à tresser, soit à coudre ou bien à peindre ou dessiner.” Elle veut que les enfants puissent s’initier à divers outils, médiums et techniques. Selon elle les enfants aiment tester différentes choses. “Or, on a cette possibilité dans les petites classes, à l’école. Ensuite, ce n’est plus possible. Il faut faire des choix.”
Cette année, Nanihi Croteau et Enaiva Tuihani ont lancé Rave’a. En reo tahiti, rāve’a signifie “moyen, méthode”. Il s’agit d’un espace au sein duquel les enfants, de 3 ans jusqu’à 17 ans, peuvent découvrir différentes pratiques. Nanihi Croteau dit qu’elle-même est une “touche-à-tout”. Elle utilise toutes sortes de matériaux et de techniques. Elle sait coudre, fabriquer des costumes, tresser. Elle a appris avec sa grand-mère de Rimatara aux Australes et avec sa mère. Elle veut mettre à profit son savoir et son savoir-faire en faveur des enfants. “Nous profitons des séances pour faire également un peu de reo tahiti”, glisse au passage Nanihi Croteau. Elle envisage Rāve’a comme un support d’apprentissage global.
Elle a constaté que l’offre des cours était trop souvent spécialisée. “On apprend soit à tresser, soit à coudre ou bien à peindre ou dessiner.” Elle veut que les enfants puissent s’initier à divers outils, médiums et techniques. Selon elle les enfants aiment tester différentes choses. “Or, on a cette possibilité dans les petites classes, à l’école. Ensuite, ce n’est plus possible. Il faut faire des choix.”
Couture, tapa...
Rāve’a est installé à Arue. En attendant de pouvoir s’établir sur le motu, les cours sont donnés à la Maison de la jeunesse. Ils ont commencé. Plusieurs séances seront consacrées à la couture, puis suivront la réalisation de tīfaifai, de tapa, l’utilisation de tricot et de laine, l’apprentissage d’une machine dite Cricut maker. Il s’agit d’une machine de découpe connectée. Elle permet de découper divers matériaux : papier, tissu, carton, cuir en suivant des motifs choisis au préalable. Enfin, les enfants pourront s’initier à l’impression 3D et au montage vidéo et photo. Les séances s’adaptent aux âges des jeunes créateurs.
Le thème retenu pour l’année est l’océan. “Nous partirons à la découverte des fonds marins”, annonce Nanihi Croteau. “Nous allons sensibiliser nos élèves à la protection de la faune et la flore marine mais pas que ! Nous allons également travailler avec du matériel de récupération et mettre en avant le recyclage pour nos divers travaux.”
Deux expositions des travaux seront prévues dans l'année afin que les enfants puissent montrer leurs créations et leurs talents. L’une dans l’espace de cours et l’autre, sans doute, à la mairie d’Arue.
Le thème retenu pour l’année est l’océan. “Nous partirons à la découverte des fonds marins”, annonce Nanihi Croteau. “Nous allons sensibiliser nos élèves à la protection de la faune et la flore marine mais pas que ! Nous allons également travailler avec du matériel de récupération et mettre en avant le recyclage pour nos divers travaux.”
Deux expositions des travaux seront prévues dans l'année afin que les enfants puissent montrer leurs créations et leurs talents. L’une dans l’espace de cours et l’autre, sans doute, à la mairie d’Arue.