Mardi après-midi, la famille de Pierre Grethen, décédé à l'âge de 79 ans, était réunie dans une chapelle d'Aix-les-Bains (Savoie) lorsqu'un employé des pompes funèbres s'est présenté, l'air embarrassé.
"Ce responsable me dit +le corps de votre père n'est plus là. A la place, il y a le corps d'une dame centenaire+", a expliqué à l'AFP le fils du défunt, Frantz Grethen.
Selon l'employé, la dépouille de leur père a été transportée par une autre agence funéraire dans une église de Haute-Savoie, où est célébrée une messe d'hommage... à la centenaire.
"J'ai téléphoné à cette agence pour récupérer le corps de mon père mais le responsable m'a expliqué que la messe était en train de se dérouler et que l'on devait attendre", a poursuivi M. Grethen.
C'est en fin d'après-midi que le corps de Pierre Grethen a finalement été rapatrié à Aix par le gérant fautif, encore sous le choc de sa méprise, qui a préféré conserver l'anonymat.
"Il y a malheureusement des dames qui ressemblent à des hommes. J'étais persuadé d'avoir pris le bon corps. J'ai bien ouvert le bon casier mais il est vrai que je n'ai pas vérifié ce +foutu+ bracelet" que portent les défunts, a-t-il reconnu.
Selon lui, la famille de la défunte n'avait pas souhaité se recueillir cercueil ouvert et lui avait donc demandé de procéder à la mise en bière en leur absence, ce qui est contraire à l'usage.
Les proches de la centenaire ont "été très peinés et très bouleversés" par cette méprise. "Je leur ai proposé de refaire une cérémonie mais ils ont refusé. Ils m'ont dit +on a célébré la messe comme si c'était maman+", a-t-il poursuivi, précisant que la dame avait été inhumée le jour même.
De son côté, la famille Grethen prévoit une nouvelle cérémonie mortuaire jeudi.
"J'ai d'abord été abattu. Puis j'ai ressenti une énorme colère. Ce que je souhaite c'est que de tels incidents ne se reproduisent plus", a dit M. Grethen, qui va étudier l'opportunité d'une plainte.
est-mie/cfe/bfa
"Ce responsable me dit +le corps de votre père n'est plus là. A la place, il y a le corps d'une dame centenaire+", a expliqué à l'AFP le fils du défunt, Frantz Grethen.
Selon l'employé, la dépouille de leur père a été transportée par une autre agence funéraire dans une église de Haute-Savoie, où est célébrée une messe d'hommage... à la centenaire.
"J'ai téléphoné à cette agence pour récupérer le corps de mon père mais le responsable m'a expliqué que la messe était en train de se dérouler et que l'on devait attendre", a poursuivi M. Grethen.
C'est en fin d'après-midi que le corps de Pierre Grethen a finalement été rapatrié à Aix par le gérant fautif, encore sous le choc de sa méprise, qui a préféré conserver l'anonymat.
"Il y a malheureusement des dames qui ressemblent à des hommes. J'étais persuadé d'avoir pris le bon corps. J'ai bien ouvert le bon casier mais il est vrai que je n'ai pas vérifié ce +foutu+ bracelet" que portent les défunts, a-t-il reconnu.
Selon lui, la famille de la défunte n'avait pas souhaité se recueillir cercueil ouvert et lui avait donc demandé de procéder à la mise en bière en leur absence, ce qui est contraire à l'usage.
Les proches de la centenaire ont "été très peinés et très bouleversés" par cette méprise. "Je leur ai proposé de refaire une cérémonie mais ils ont refusé. Ils m'ont dit +on a célébré la messe comme si c'était maman+", a-t-il poursuivi, précisant que la dame avait été inhumée le jour même.
De son côté, la famille Grethen prévoit une nouvelle cérémonie mortuaire jeudi.
"J'ai d'abord été abattu. Puis j'ai ressenti une énorme colère. Ce que je souhaite c'est que de tels incidents ne se reproduisent plus", a dit M. Grethen, qui va étudier l'opportunité d'une plainte.
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