Que penseriez-vous d’un « ami » qui répondrait à votre courrier par une « accroche alarmiste » dans les médias ?
Le ministre de l’aménagement et du logement, Louis Maheono FREBAULT a été très surpris de la teneur des articles parus ce 3 septembre et essentiellement de celle de la Une des « Nouvelles ».
Il s’interroge : la mairie, dont les prérogatives étaient de travailler sur la seule réhabilitation des logements « insalubres » sur ses terrains « Aivi Vallon et Ecole Tamatini », a mandaté un cabinet d’architecture pour un projet d’aménagement de l’ensemble du site, bien au-delà de ses compétences et du foncier dont elle dispose. A-t-elle souhaité, par cette médiatisation, amortir le coût de cette étude ?
De même, lors des récentes réunions ministères-mairie de Papeete sur le sujet de la route, la mairie avait demandé un « délai de réflexion de 6 mois» afin d’en débattre avec les élus municipaux et les habitants du quartier, sachant qu’elle n’avait pas trouvé à redire sur le projet de route proposé. Quelle belle entorse à la parole donnée…
Afin d’être constructif et surtout réaliste, Louis Maheono FREBAULT rappelle la situation à ce jour, puisqu’aucun journaliste ne s’est donné la peine de l’interroger.
Un courrier du ministre, saluant le consensus des parties sur le tracé de la route, a été envoyé le 8 août dernier au maire de la ville de Papeete : il reprenait le tracé de la route envisagé par la direction de l’équipement et proposait un principe d’aménagement du site qui équilibrerait le budget d’investissement et permettrait une mixité sociale, avec 1/3 réservé au secteur « privé ou commercial », 1/3 au secteur « public-parking-aires de loisirs » et 1/3 réservé au secteur « habitat ».
Il confiait également la mission de lancer le plan concerté d’aménagement du site de Mama’o, en complément de l’étude pré-opérationnelle pour la RHI (Résorption de l’Habitat Insalubre) de Mama’o, portée par l’OPH (Office Polynésien de l’Habitat), au nouvel opérateur « aménageur et constructeur de logements » qui sera créé avant la fin de l’année. N’oublions pas que, en amont, la déconstruction de l’ancien hôpital est un préalable indispensable, qui sera également porté par le nouvel opérateur.
La seule réponse de la mairie de Papeete, par la voix de son urbaniste, s’est traduite par un «déballage médiatique» fallacieux quant au travail du Pays, pour faire croire qu’elle « ne sait pas trop » (i.e ce que fait le Pays).
En rappel, la mairie de Papeete n’est gestionnaire que de 15% de l’ensemble du site Mama’o ; le Pays, l’OPH et certains privés se partageant l’essentiel de l’assise foncière.
Le ministre de l’aménagement et du logement, Louis Maheono FREBAULT a été très surpris de la teneur des articles parus ce 3 septembre et essentiellement de celle de la Une des « Nouvelles ».
Il s’interroge : la mairie, dont les prérogatives étaient de travailler sur la seule réhabilitation des logements « insalubres » sur ses terrains « Aivi Vallon et Ecole Tamatini », a mandaté un cabinet d’architecture pour un projet d’aménagement de l’ensemble du site, bien au-delà de ses compétences et du foncier dont elle dispose. A-t-elle souhaité, par cette médiatisation, amortir le coût de cette étude ?
De même, lors des récentes réunions ministères-mairie de Papeete sur le sujet de la route, la mairie avait demandé un « délai de réflexion de 6 mois» afin d’en débattre avec les élus municipaux et les habitants du quartier, sachant qu’elle n’avait pas trouvé à redire sur le projet de route proposé. Quelle belle entorse à la parole donnée…
Afin d’être constructif et surtout réaliste, Louis Maheono FREBAULT rappelle la situation à ce jour, puisqu’aucun journaliste ne s’est donné la peine de l’interroger.
Un courrier du ministre, saluant le consensus des parties sur le tracé de la route, a été envoyé le 8 août dernier au maire de la ville de Papeete : il reprenait le tracé de la route envisagé par la direction de l’équipement et proposait un principe d’aménagement du site qui équilibrerait le budget d’investissement et permettrait une mixité sociale, avec 1/3 réservé au secteur « privé ou commercial », 1/3 au secteur « public-parking-aires de loisirs » et 1/3 réservé au secteur « habitat ».
Il confiait également la mission de lancer le plan concerté d’aménagement du site de Mama’o, en complément de l’étude pré-opérationnelle pour la RHI (Résorption de l’Habitat Insalubre) de Mama’o, portée par l’OPH (Office Polynésien de l’Habitat), au nouvel opérateur « aménageur et constructeur de logements » qui sera créé avant la fin de l’année. N’oublions pas que, en amont, la déconstruction de l’ancien hôpital est un préalable indispensable, qui sera également porté par le nouvel opérateur.
La seule réponse de la mairie de Papeete, par la voix de son urbaniste, s’est traduite par un «déballage médiatique» fallacieux quant au travail du Pays, pour faire croire qu’elle « ne sait pas trop » (i.e ce que fait le Pays).
En rappel, la mairie de Papeete n’est gestionnaire que de 15% de l’ensemble du site Mama’o ; le Pays, l’OPH et certains privés se partageant l’essentiel de l’assise foncière.