PAPEETE, lundi 13 mai 2013. Le nom des futurs ministres du gouvernement de Gaston Flosse ont été dévoilés au cours de la campagne électorale. Présentation des parcours de ces ministrables en puissance qui seront appelés dans leurs fonctions à compter de la fin de la semaine. Ils siègeront aux côtés du Président Gaston Flosse qui gèrera pour sa part le portefeuille de la solidarité. Le nom du Vice-président n’a quant à lui pas encore été dévoilé.
Nuihau Laurey, ministre de l’économie et des finances
49 ans
Nuihau Laurey a exercé de nombreuses années dans les technologies de l’information et dans le secteur financier. Il a par ailleurs enseigné l’économie et les techniques financières à différents publics, en entreprise notamment. Après avoir travaillé à différents postes, dans la fonction publique ainsi que dans le secteur privé. Il est l’auteur en 2009, d’un ouvrage sur les énergies renouvelables sous le titre Plaidoyer pour une véritable politique de l’énergie en Polynésie française, livre paru aux éditions Au Vent des Îles. En 2010, il a été conseiller technique auprès de Teva Rohfritsch, alors ministre de l’énergie. Depuis mars 2011, il est gérant d’une SARL qui travaille dans le domaine des énergies renouvelables.
Geffry Salmon, ministre du tourisme
60 ans
Il reste une dixaine d' années à la tête de l’OPT comme directeur général, puis président du Conseil d’administration jusqu’en 2004. Au début de l’année 2004, il est nommé PCA de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui, il restera à ce poste jusqu’en août 2008.
En avril 2009 il est mis en examen pour favoritisme et corruption dans l’affaire de l’annuaire de l’OPT et placé en détention provisoire durant quelques mois. Condamné dans cette affaire en janvier 2013 à 4 ans d’emprisonnement, 10 millions de Fcfp d’amende et interdiction d’occuper un emploi public pendant 5 ans pour délit de favoritisme et de corruption passive. Il a fait appel.
Marcel Tuihani Junior : ministre du logement
42 ans
Secrétaire général du parti Tahoeraa Huiraatira depuis le 30 mai 2012, il est un pur produit Tahoeraa par tradition familiale. Suppléant du député Jonas Tahuaitu en juin 2012. S’il ne s’était jamais présenté comme candidat à un mandat électif avant avril 2013, il a néanmoins tenu de hautes fonctions dans l’appareil administratif et politique local. Ancien directeur de cabinet du ministère de la Solidarité, il est désigné en mai 2010 directeur par intérim de l’OPH (Office polynésien de l’habitat), il y reste un an, le temps seulement de son contrat de travail. Employé depuis 18 ans à l’OPT il a été notamment en charge du développement du câble Honotua.
Michel Leboucher, ministre de l’éducation
57 ans
Directeur diocésain de l’enseignement catholique (DDEC) en Polynésie française depuis une vingtaine d’années, Michel Leboucher s’est vu suspendu de cette direction le temps de la campagne électorale entre le 2 avril et le 5 mai dernier. Il s’agissait tout simplement d’appliquer «les règles en vigueur dans l’Eglise» en raison de «sa candidature à une fonction publique élective et avec accord de l’intéressé». S’il a repris depuis ses fonctions de patron de la DDEC cela pourrait être de courte durée car le portefeuille de ministre de l’éducation lui semble promis.
Thomas Moutame, ministre de l’agriculture et de la pêche
54 ans
Il est avant tout un élu de son île Raiatea, où il est le tavana de Taputapuata depuis de nombreuses années. Il est élu plusieurs fois représentant à l'assemblée de la Polynésie française entre 1998 et 2008. En février 2009, l’élu de Raiatea devient ministre du développement des Archipels au sein du gouvernement Temaru. A la fin de la même année, le président Temaru le nomme conseiller technique au ministère de l’Économie rurale. Il y défend le dossier de l’agriculture biologique au sein du ministère dirigé par Frédéric Riveta, un autre élu orange. Depuis juin 2012 il est le suppléant du député Tahoeraa Jean-Paul Tuaiva.
Tearii Alpha, ministre de la perliculture
42 ans
Il débute en 1998 au cabinet du ministre de la Jeunesse. Il est ensuite chargé de mission auprès du président, chef de service du développement des communes, puis ministre de la pêche. S’il avait quitté le Tahoeraa Huiraatira en 2007 pour se rapprocher de Gaston Tong Sang, Tearii Alpha est rentré de nouveau dans les rangs du parti orange en juin 2012. Il a mené la bataille des élections territoriales de 2013 comme directeur de campagne du Tahoeraa.
Représentant à l’assemblée de Polynésie française de 2008 à 2013, il quitte régulièrement l’assemblée pour être ministre de l’éducation en 2008 pendant 8 mois, puis ministre des Affaires foncières, de l'Aménagement, de l'Habitat et de l'Equipement en 2010 et 2011 ; vice-président du Pays de mars à avril 2011.
Béatrice Chansin, ministre de la santé
54 ans
Ex directrice générale du Port autonome de Papeete de 1997 à 2005. Elle a été également directrice générale des services de la mairie de Pirae, de 2006 à 2008, puis directrice de la scolarité de l’université de Polynésie française. Depuis novembre 2011, elle travaille sur une thèse de droit public, sous la direction de Marc Debène intitulée «problématique pour la constitution d’une fonction publique communale en Polynésie française». Une thèse qu’elle devrait soutenir à la fin de l’année 2013.
Bruno Marty, ministre de l’équipement
Il est le Président directeur général de la SPRES (société polynésienne des réseaux d’études et de service) basée dans la zone industrielle de la Punaruu. Cette entreprise est l’un des deux partenaires privés de la Sem Te Mau Ito Api, société d’économie mixte fondée en 2006 pour développer les énergies renouvelables (notamment l’éolien à Makemo). La SPRES est une «entreprise océanienne partenaire du développement durable». Elle intervient dans les réseaux de communication, l’eau et l’assainissement, la sécurité, la construction, les charpentes métalliques, les énergies renouvelables, la climatisation…
Nuihau Laurey, ministre de l’économie et des finances
49 ans
Nuihau Laurey a exercé de nombreuses années dans les technologies de l’information et dans le secteur financier. Il a par ailleurs enseigné l’économie et les techniques financières à différents publics, en entreprise notamment. Après avoir travaillé à différents postes, dans la fonction publique ainsi que dans le secteur privé. Il est l’auteur en 2009, d’un ouvrage sur les énergies renouvelables sous le titre Plaidoyer pour une véritable politique de l’énergie en Polynésie française, livre paru aux éditions Au Vent des Îles. En 2010, il a été conseiller technique auprès de Teva Rohfritsch, alors ministre de l’énergie. Depuis mars 2011, il est gérant d’une SARL qui travaille dans le domaine des énergies renouvelables.
Geffry Salmon, ministre du tourisme
60 ans
Il reste une dixaine d' années à la tête de l’OPT comme directeur général, puis président du Conseil d’administration jusqu’en 2004. Au début de l’année 2004, il est nommé PCA de la compagnie aérienne Air Tahiti Nui, il restera à ce poste jusqu’en août 2008.
En avril 2009 il est mis en examen pour favoritisme et corruption dans l’affaire de l’annuaire de l’OPT et placé en détention provisoire durant quelques mois. Condamné dans cette affaire en janvier 2013 à 4 ans d’emprisonnement, 10 millions de Fcfp d’amende et interdiction d’occuper un emploi public pendant 5 ans pour délit de favoritisme et de corruption passive. Il a fait appel.
Marcel Tuihani Junior : ministre du logement
42 ans
Secrétaire général du parti Tahoeraa Huiraatira depuis le 30 mai 2012, il est un pur produit Tahoeraa par tradition familiale. Suppléant du député Jonas Tahuaitu en juin 2012. S’il ne s’était jamais présenté comme candidat à un mandat électif avant avril 2013, il a néanmoins tenu de hautes fonctions dans l’appareil administratif et politique local. Ancien directeur de cabinet du ministère de la Solidarité, il est désigné en mai 2010 directeur par intérim de l’OPH (Office polynésien de l’habitat), il y reste un an, le temps seulement de son contrat de travail. Employé depuis 18 ans à l’OPT il a été notamment en charge du développement du câble Honotua.
Michel Leboucher, ministre de l’éducation
57 ans
Directeur diocésain de l’enseignement catholique (DDEC) en Polynésie française depuis une vingtaine d’années, Michel Leboucher s’est vu suspendu de cette direction le temps de la campagne électorale entre le 2 avril et le 5 mai dernier. Il s’agissait tout simplement d’appliquer «les règles en vigueur dans l’Eglise» en raison de «sa candidature à une fonction publique élective et avec accord de l’intéressé». S’il a repris depuis ses fonctions de patron de la DDEC cela pourrait être de courte durée car le portefeuille de ministre de l’éducation lui semble promis.
Thomas Moutame, ministre de l’agriculture et de la pêche
54 ans
Il est avant tout un élu de son île Raiatea, où il est le tavana de Taputapuata depuis de nombreuses années. Il est élu plusieurs fois représentant à l'assemblée de la Polynésie française entre 1998 et 2008. En février 2009, l’élu de Raiatea devient ministre du développement des Archipels au sein du gouvernement Temaru. A la fin de la même année, le président Temaru le nomme conseiller technique au ministère de l’Économie rurale. Il y défend le dossier de l’agriculture biologique au sein du ministère dirigé par Frédéric Riveta, un autre élu orange. Depuis juin 2012 il est le suppléant du député Tahoeraa Jean-Paul Tuaiva.
Tearii Alpha, ministre de la perliculture
42 ans
Il débute en 1998 au cabinet du ministre de la Jeunesse. Il est ensuite chargé de mission auprès du président, chef de service du développement des communes, puis ministre de la pêche. S’il avait quitté le Tahoeraa Huiraatira en 2007 pour se rapprocher de Gaston Tong Sang, Tearii Alpha est rentré de nouveau dans les rangs du parti orange en juin 2012. Il a mené la bataille des élections territoriales de 2013 comme directeur de campagne du Tahoeraa.
Représentant à l’assemblée de Polynésie française de 2008 à 2013, il quitte régulièrement l’assemblée pour être ministre de l’éducation en 2008 pendant 8 mois, puis ministre des Affaires foncières, de l'Aménagement, de l'Habitat et de l'Equipement en 2010 et 2011 ; vice-président du Pays de mars à avril 2011.
Béatrice Chansin, ministre de la santé
54 ans
Ex directrice générale du Port autonome de Papeete de 1997 à 2005. Elle a été également directrice générale des services de la mairie de Pirae, de 2006 à 2008, puis directrice de la scolarité de l’université de Polynésie française. Depuis novembre 2011, elle travaille sur une thèse de droit public, sous la direction de Marc Debène intitulée «problématique pour la constitution d’une fonction publique communale en Polynésie française». Une thèse qu’elle devrait soutenir à la fin de l’année 2013.
Bruno Marty, ministre de l’équipement
Il est le Président directeur général de la SPRES (société polynésienne des réseaux d’études et de service) basée dans la zone industrielle de la Punaruu. Cette entreprise est l’un des deux partenaires privés de la Sem Te Mau Ito Api, société d’économie mixte fondée en 2006 pour développer les énergies renouvelables (notamment l’éolien à Makemo). La SPRES est une «entreprise océanienne partenaire du développement durable». Elle intervient dans les réseaux de communication, l’eau et l’assainissement, la sécurité, la construction, les charpentes métalliques, les énergies renouvelables, la climatisation…