Tahiti, le 25 mars 2024 - Dans le cadre de la troisième phase de l'opération “Place nette”, dix enquêteurs de la gendarmerie ont mené, la semaine dernière, une opération de lutte contre les trafics de stupéfiants sur internet. Quatre sites de vente de paka comptabilisant 1 500 membres ont été fermés.
“Sous l’effet cumulé de l’usage des réseaux sociaux et de la pression exercée en matière de répression à l'encontre des trafiquants et des consommateurs impliqués dans le deal de rue, le marché de la drogue tend à se déplacer sur internet, phénomène de plus en plus répandu également en Polynésie française.” Dans un communiqué diffusé lundi, la procureure de la République, Solène Belaouar, indique que dans le cadre de la troisième phase de l'opération “Place nette” et sous l’autorité du parquet de Papeete, le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française a conduit depuis dix jours “plusieurs investigations visant à lutter contre les trafics de stupéfiants en ligne”.
Au total, dix enquêteurs, dont cinq spécialisés en technologies numériques, un enquêteur N’Tech et un enquêteur Fintech-ESP ont été engagés. Ces investigations se sont déroulées en trois temps : d’abord, “une phase de détection de plusieurs groupes spécialisés dans la vente de produits stupéfiants” en ligne qui a permis d’identifier un “certain nombre de sites par le biais de cyberpatrouilles”. Cette phase d’enquête a permis de matérialiser les trafics et d’en identifier les auteurs.
Création d'une cellule cyber
Les individus identifiés ont ensuite été interpellés par les gendarmes. Ainsi, au total, quinze personnes ont été mises en cause et ont fait “l’objet d’une réponse pénale allant de l'avertissement probatoire à la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité”. La procureure de la République, précise que les “perquisitions ont permis la saisie de 169 pieds de cannabis et de 246 grammes d’herbe”.
Enfin, cette opération a permis, via la Plateforme d'harmonisation d'analyse de recoupement et d'orientation des signalements (Pharos), d’“obtenir la fermeture de quatre sites internet de vente en ligne de cannabis agissant en Polynésie française, comprenant plus de 1 500 membres”. Elle a été “rendue possible par la création récente d’une ‘cellule cyber’ composée de deux enquêteurs spécialisés au sein de la Section d’appui judiciaire du commandement de la gendarmerie et la formation localement d’un réseau de 30 officiers de police judiciaire disposant de la qualification ‘introduction au cybermenaces’ (ICM)”.
“Sous l’effet cumulé de l’usage des réseaux sociaux et de la pression exercée en matière de répression à l'encontre des trafiquants et des consommateurs impliqués dans le deal de rue, le marché de la drogue tend à se déplacer sur internet, phénomène de plus en plus répandu également en Polynésie française.” Dans un communiqué diffusé lundi, la procureure de la République, Solène Belaouar, indique que dans le cadre de la troisième phase de l'opération “Place nette” et sous l’autorité du parquet de Papeete, le commandement de la gendarmerie pour la Polynésie française a conduit depuis dix jours “plusieurs investigations visant à lutter contre les trafics de stupéfiants en ligne”.
Au total, dix enquêteurs, dont cinq spécialisés en technologies numériques, un enquêteur N’Tech et un enquêteur Fintech-ESP ont été engagés. Ces investigations se sont déroulées en trois temps : d’abord, “une phase de détection de plusieurs groupes spécialisés dans la vente de produits stupéfiants” en ligne qui a permis d’identifier un “certain nombre de sites par le biais de cyberpatrouilles”. Cette phase d’enquête a permis de matérialiser les trafics et d’en identifier les auteurs.
Création d'une cellule cyber
Les individus identifiés ont ensuite été interpellés par les gendarmes. Ainsi, au total, quinze personnes ont été mises en cause et ont fait “l’objet d’une réponse pénale allant de l'avertissement probatoire à la comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité”. La procureure de la République, précise que les “perquisitions ont permis la saisie de 169 pieds de cannabis et de 246 grammes d’herbe”.
Enfin, cette opération a permis, via la Plateforme d'harmonisation d'analyse de recoupement et d'orientation des signalements (Pharos), d’“obtenir la fermeture de quatre sites internet de vente en ligne de cannabis agissant en Polynésie française, comprenant plus de 1 500 membres”. Elle a été “rendue possible par la création récente d’une ‘cellule cyber’ composée de deux enquêteurs spécialisés au sein de la Section d’appui judiciaire du commandement de la gendarmerie et la formation localement d’un réseau de 30 officiers de police judiciaire disposant de la qualification ‘introduction au cybermenaces’ (ICM)”.