Tahiti, le 1er octobre 2020 - Le procès en appel pour "agression sexuelle sur mineure" du président de la Fédération générale du commerce (FGC) et patron d’Agritech, également ancien président de la CCISM de 2009 à 2011, Gilles Yau, s’est tenu jeudi à huis clos total devant la cour d’appel de Papeete. L’avocat général a requis la confirmation de la peine de cinq ans de prison dont un an avec sursis prononcée en première instance. La cour rendra sa décision le 15 octobre.
Le 10 mars dernier, le président de la Fédération générale du commerce (FGC) et patron d’Agritech, Gilles Yau, avait été condamné pour "agression sexuelle" sur une mineure de 15 ans, à cinq ans de prison dont un an avec sursis et mise à l’épreuve pendant 24 mois. Il lui était reproché d’avoir eu une relation sexuelle non consentie avec une adolescente de 15 ans en juillet 2013 à la suite d’une séance de photographies dénudées réalisée avec cette dernière.
Estimant que cette peine était trop lourde, Gilles Yau avait fait appel de sa condamnation. Son procès en appel s’est donc tenu jeudi après-midi à huis clos total en raison de la minorité de la victime. Au terme des débats, l’avocat général a requis la confirmation de la peine de cinq ans dont un an de sursis prononcée en première instance. La cour d’appel rendra sa décision le 15 octobre.
Le 10 mars dernier, le président de la Fédération générale du commerce (FGC) et patron d’Agritech, Gilles Yau, avait été condamné pour "agression sexuelle" sur une mineure de 15 ans, à cinq ans de prison dont un an avec sursis et mise à l’épreuve pendant 24 mois. Il lui était reproché d’avoir eu une relation sexuelle non consentie avec une adolescente de 15 ans en juillet 2013 à la suite d’une séance de photographies dénudées réalisée avec cette dernière.
Estimant que cette peine était trop lourde, Gilles Yau avait fait appel de sa condamnation. Son procès en appel s’est donc tenu jeudi après-midi à huis clos total en raison de la minorité de la victime. Au terme des débats, l’avocat général a requis la confirmation de la peine de cinq ans dont un an de sursis prononcée en première instance. La cour d’appel rendra sa décision le 15 octobre.
Tentatives d’intimidation
En première instance, le président du tribunal avait affirmé que la "culpabilité" de Gilles Yau était établie par les "déclarations de la victime", "corroborées" par au moins deux témoins. L’homme, décrit par l’expert psychiatre comme un individu "égocentrique" et "manipulateur", avait, selon le tribunal correctionnel, "imposé une relation sexuelle à une jeune mineure dans des conditions sordides". Toujours selon le tribunal, la gravité des faits qui lui sont reprochés avait été "majorée" par des "tentatives d’intimidation" du prévenu qui avait "cherché à acheter le silence de la victime" afin de "préserver ses intérêts". En raison de son "rôle social influent" sur le territoire, les magistrats avaient estimé que Gilles Yau aurait dû avoir une attitude "exemplaire".