Saint-Denis, France | AFP | samedi 07/09/2019 - Les Bleus et le remuant Kingsley Coman n'ont fait qu'une bouchée de l'Albanie (4-1), samedi à Saint-Denis, une victoire qui conforte les hommes de Didier Deschamps dans leur parcours qualificatif pour l'Euro-2020.
A mi-parcours, les Bleus occupent la tête du groupe H, à égalité de points avec l'Islande et la Turquie. Les champions du monde devront enchaîner mardi contre Andorre pour s'ôter un peu de pression avant les sommets du mois d'octobre, en Islande puis contre les Turcs à domicile.
Sans leurs cadres Paul Pogba, N'Golo Kanté et Kylian Mbappé, tous blessés, les Bleus ont en tout cas montré samedi qu'ils avaient de la ressource face à une équipe d'Albanie certes beaucoup moins enquiquinante que lors des dernières confrontations.
Réputée défensive, la sélection des Balkans a débuté avec un système en arbre de Noël (une base de cinq défenseurs, trois milieux et deux attaquants) ultra compact, censé bloquer les flèches françaises.
Mais son plan de jeu a volé en éclats très tôt sur une délicieuse passe en profondeur de Raphaël Varane vers Coman, l'ailier virevoltant du Bayern Munich qui a apprécié le cadeau: corps en opposition pour résister à un défenseur, contrôle du pied droit et pointu du gauche pour conclure (8e).
Souvent blessé, rarement titularisé, l'attaquant de 23 ans a marqué des points en faisant oublier, ne serait-ce qu'un soir, l'absence de l'habituel titulaire sur l'aile droite, Mbappé, blessé à une cuisse avec le Paris SG.
- Coman "plus efficace" -
Elégant balle au pied, toujours en soutien de ses partenaires et auteur de plusieurs replis défensifs gagnants, Coman a offert un condensé des qualités vantées dans la semaine par le sélectionneur.
"Il est plus efficace, plus attiré par le but" qu'auparavant, a salué Deschamps, ravi de le "revoir à un tel niveau". "Ca a été bien pour ma part" mais "je suis très content pour l'équipe avant tout", a rebondi le héros du soir devant le micro de M6.
Les supporters ont poussé sur ses accélérations, crié sur ses passements de jambes et hurlé sur l'ouverture du score, récompensant les efforts d'un jeune joueur à la réputation d'éternel blessé.
L'enceinte de Saint-Denis, colorée d'un tifo tricolore géant avant le coup d'envoi, a prolongé la fête quand son buteur maison, Olivier Giroud, a mis les Bleus à l'abri avant la fin de la première demi-heure.
Le grand barbu de Chelsea a repris du gauche (27e) un centre de Lucas Hernandez, de retour en sélection après onze mois d'absence, après une passe éclair de Varane -- encore lui -- déviée dans les airs par Antoine Griezmann.
A Saint-Denis, Giroud est comme chez lui! Selon le statisticien Opta, l'ancien avant-centre de Montpellier et d'Arsenal a marqué lors de 8 de ses 9 derniers matches au Stade de France.
Au-delà de l'anecdote, le champion du monde entre encore un peu plus dans l'histoire de l'équipe de France. Le voilà désormais à 36 buts en sélection, soit cinq de moins que son illustre aîné Michel Platini, le deuxième meilleur artificier de tous les temps côté Bleus.
- Histoire de penalties -
Et Giroud ne sait pas que marquer. Sa remise pour Griezmann aurait dû faire mouche sans l'arrêt réflexe du gardien albanais (56e) devant le nouvel attaquant du FC Barcelone.
"Grizou" a lui souvent été dans les bons coups, orientant le jeu comme à son habitude avec vivacité et justesse. Si la réussite n'a pas toujours été au rendez-vous, comme sur ce penalty repoussé par la barre transversale (37e), il a encore été décisif sur le but du 3-0.
C'est lui, en effet, qui a combiné côté gauche avec Giroud avant de centrer dans la surface en direction de Coman qui, après un tour sur lui-même, a tiré pour un doublé bien mérité.
Le Munichois a régalé et Deschamps l'a récompensé, en lui offrant l'ovation du Stade de France à un quart d'heure de la fin. Son remplaçant Jonathan Ikoné, jamais vu jusqu'à présent en sélection, a poussé l'avantage (85e) pour les Bleus.
"C'est un rêve qui s'est réalisé", a raconté l'attaquant de Lille, sans oublier de remercier "l'équipe (qui) a su me mettre en valeur".
Seul accroc: Hugo Lloris a concédé un penalty en toute fin de rencontre après avoir fauché un attaquant dans sa surface. Une anecdote, au final.
Il y a bien eu un deuxième accroc dans ce match, mais celui-ci était protocolaire. Au moment des hymnes, c'est celui d'Andorre qui a été diffusé à la place de celui de l'Albanie. Un incident assez rare, obligeant le président de la FFF Noël Le Graet à présenter ses excuses à son homologue albanais et à l'ambassadeur présent au Stade.
A mi-parcours, les Bleus occupent la tête du groupe H, à égalité de points avec l'Islande et la Turquie. Les champions du monde devront enchaîner mardi contre Andorre pour s'ôter un peu de pression avant les sommets du mois d'octobre, en Islande puis contre les Turcs à domicile.
Sans leurs cadres Paul Pogba, N'Golo Kanté et Kylian Mbappé, tous blessés, les Bleus ont en tout cas montré samedi qu'ils avaient de la ressource face à une équipe d'Albanie certes beaucoup moins enquiquinante que lors des dernières confrontations.
Réputée défensive, la sélection des Balkans a débuté avec un système en arbre de Noël (une base de cinq défenseurs, trois milieux et deux attaquants) ultra compact, censé bloquer les flèches françaises.
Mais son plan de jeu a volé en éclats très tôt sur une délicieuse passe en profondeur de Raphaël Varane vers Coman, l'ailier virevoltant du Bayern Munich qui a apprécié le cadeau: corps en opposition pour résister à un défenseur, contrôle du pied droit et pointu du gauche pour conclure (8e).
Souvent blessé, rarement titularisé, l'attaquant de 23 ans a marqué des points en faisant oublier, ne serait-ce qu'un soir, l'absence de l'habituel titulaire sur l'aile droite, Mbappé, blessé à une cuisse avec le Paris SG.
- Coman "plus efficace" -
Elégant balle au pied, toujours en soutien de ses partenaires et auteur de plusieurs replis défensifs gagnants, Coman a offert un condensé des qualités vantées dans la semaine par le sélectionneur.
"Il est plus efficace, plus attiré par le but" qu'auparavant, a salué Deschamps, ravi de le "revoir à un tel niveau". "Ca a été bien pour ma part" mais "je suis très content pour l'équipe avant tout", a rebondi le héros du soir devant le micro de M6.
Les supporters ont poussé sur ses accélérations, crié sur ses passements de jambes et hurlé sur l'ouverture du score, récompensant les efforts d'un jeune joueur à la réputation d'éternel blessé.
L'enceinte de Saint-Denis, colorée d'un tifo tricolore géant avant le coup d'envoi, a prolongé la fête quand son buteur maison, Olivier Giroud, a mis les Bleus à l'abri avant la fin de la première demi-heure.
Le grand barbu de Chelsea a repris du gauche (27e) un centre de Lucas Hernandez, de retour en sélection après onze mois d'absence, après une passe éclair de Varane -- encore lui -- déviée dans les airs par Antoine Griezmann.
A Saint-Denis, Giroud est comme chez lui! Selon le statisticien Opta, l'ancien avant-centre de Montpellier et d'Arsenal a marqué lors de 8 de ses 9 derniers matches au Stade de France.
Au-delà de l'anecdote, le champion du monde entre encore un peu plus dans l'histoire de l'équipe de France. Le voilà désormais à 36 buts en sélection, soit cinq de moins que son illustre aîné Michel Platini, le deuxième meilleur artificier de tous les temps côté Bleus.
- Histoire de penalties -
Et Giroud ne sait pas que marquer. Sa remise pour Griezmann aurait dû faire mouche sans l'arrêt réflexe du gardien albanais (56e) devant le nouvel attaquant du FC Barcelone.
"Grizou" a lui souvent été dans les bons coups, orientant le jeu comme à son habitude avec vivacité et justesse. Si la réussite n'a pas toujours été au rendez-vous, comme sur ce penalty repoussé par la barre transversale (37e), il a encore été décisif sur le but du 3-0.
C'est lui, en effet, qui a combiné côté gauche avec Giroud avant de centrer dans la surface en direction de Coman qui, après un tour sur lui-même, a tiré pour un doublé bien mérité.
Le Munichois a régalé et Deschamps l'a récompensé, en lui offrant l'ovation du Stade de France à un quart d'heure de la fin. Son remplaçant Jonathan Ikoné, jamais vu jusqu'à présent en sélection, a poussé l'avantage (85e) pour les Bleus.
"C'est un rêve qui s'est réalisé", a raconté l'attaquant de Lille, sans oublier de remercier "l'équipe (qui) a su me mettre en valeur".
Seul accroc: Hugo Lloris a concédé un penalty en toute fin de rencontre après avoir fauché un attaquant dans sa surface. Une anecdote, au final.
Il y a bien eu un deuxième accroc dans ce match, mais celui-ci était protocolaire. Au moment des hymnes, c'est celui d'Andorre qui a été diffusé à la place de celui de l'Albanie. Un incident assez rare, obligeant le président de la FFF Noël Le Graet à présenter ses excuses à son homologue albanais et à l'ambassadeur présent au Stade.