Crédit STR / KCNA VIA KNS / AFP
Séoul, Corée du Sud | AFP | lundi 25/08/2024 - La Corée du Nord a procédé à l'essai d'un nouveau type de drone explosif, a rapporté un média d'Etat lundi.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a supervisé le test de cette arme samedi, observant à l'aide de jumelles les drones faire exploser des cibles, selon des images diffusées par les médias d'Etat de Pyongyang.
D'après l'agence de presse officielle KCNA, Kim Jong Un a déclaré qu'il était "nécessaire de développer et de produire davantage de drones suicides", en plus des "drones de reconnaissance stratégiques et des drones d'attaques polyvalents".
Equipés d'une charge explosive, les "drones suicides" frappent directement des unités ennemies, dans un rayon de quelques kilomètres.
Ces armes seront "utilisées (...) pour attaquer toutes les cibles ennemies au sol et en mer", a indiqué KCNA, précisant que tous les drones testés le 24 août "ont correctement identifié et détruit" les objectifs fixés.
Le dirigeant nord-coréen a en outre affirmé que son pays s'efforcerait "d'introduire la technologie de l'intelligence artificielle dans le développement des drones".
D'après des experts, les drones apparus sur les images des médias d'Etat de Pyongyang ressemblent à des drones explosifs Harop et Hero-30 de fabrication israélienne et des Lancet-3 de fabrication russe.
Pyongyang a probablement acquis ces technologies via la Russie, qui les a elle-même sans doute obtenues de l'Iran, selon ces experts.
"Le drone suicide qui rappelle le Harop peut voler à plus de 1.000 km", souligne Cho Sang-keun, professeur à l'Institut supérieur de science et de technologie de Corée du Sud.
Il représente une menace de taille pour la Corée du Sud et ses installations critiques, ajoute-t-il.
En 2022, Pyongyang a envoyé des drones qui ont traversé la frontière intercoréenne, l'armée sud-coréenne n'ayant pu les abattre du fait de leur petite taille, avait-t-elle justifié.
L'année suivante, la Corée du Sud a lancé un commandement militaire conjoint supervisant les opérations de drones pour faire face à la menace des drones de Pyongyang.
Pyongyang et Moscou sont des alliés de longue date, mais les deux puissances nucléaires se sont encore rapprochées depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Washington et Séoul ont accusé Pyongyang de participer à l'effort de guerre russe en Ukraine, en fournissant à Moscou des munitions ainsi que des missiles.
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a supervisé le test de cette arme samedi, observant à l'aide de jumelles les drones faire exploser des cibles, selon des images diffusées par les médias d'Etat de Pyongyang.
D'après l'agence de presse officielle KCNA, Kim Jong Un a déclaré qu'il était "nécessaire de développer et de produire davantage de drones suicides", en plus des "drones de reconnaissance stratégiques et des drones d'attaques polyvalents".
Equipés d'une charge explosive, les "drones suicides" frappent directement des unités ennemies, dans un rayon de quelques kilomètres.
Ces armes seront "utilisées (...) pour attaquer toutes les cibles ennemies au sol et en mer", a indiqué KCNA, précisant que tous les drones testés le 24 août "ont correctement identifié et détruit" les objectifs fixés.
Le dirigeant nord-coréen a en outre affirmé que son pays s'efforcerait "d'introduire la technologie de l'intelligence artificielle dans le développement des drones".
D'après des experts, les drones apparus sur les images des médias d'Etat de Pyongyang ressemblent à des drones explosifs Harop et Hero-30 de fabrication israélienne et des Lancet-3 de fabrication russe.
Pyongyang a probablement acquis ces technologies via la Russie, qui les a elle-même sans doute obtenues de l'Iran, selon ces experts.
"Le drone suicide qui rappelle le Harop peut voler à plus de 1.000 km", souligne Cho Sang-keun, professeur à l'Institut supérieur de science et de technologie de Corée du Sud.
Il représente une menace de taille pour la Corée du Sud et ses installations critiques, ajoute-t-il.
En 2022, Pyongyang a envoyé des drones qui ont traversé la frontière intercoréenne, l'armée sud-coréenne n'ayant pu les abattre du fait de leur petite taille, avait-t-elle justifié.
L'année suivante, la Corée du Sud a lancé un commandement militaire conjoint supervisant les opérations de drones pour faire face à la menace des drones de Pyongyang.
Pyongyang et Moscou sont des alliés de longue date, mais les deux puissances nucléaires se sont encore rapprochées depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022.
Washington et Séoul ont accusé Pyongyang de participer à l'effort de guerre russe en Ukraine, en fournissant à Moscou des munitions ainsi que des missiles.