Lyon, France | AFP | mercredi 23/12/2020 - Frédérik L., l’homme qui a tué trois gendarmes dans la nuit de mercredi à Saint-Just (Puy-de-Dôme) était "extrêmement déterminé à faire un carnage", a affirmé le procureur de la République de Clermont-Ferrand.
"C’est une véritable scène de guerre à laquelle nous avons tous été confrontés ce matin. Des centaines et des centaines de douilles, la maison incendiée, un individu surarmé", a relevé devant la presse Eric Maillaud.
Après avoir incendié sa maison, laissé trois gendarmes au sol et blessé un quatrième, Frédérik L. a pris la fuite au volant de son 4x4 dont il a perdu le contrôle environ un kilomètre et demi plus loin, et versé sur le côté gauche à flanc de colline.
Protégé par un gilet pare-balles, son corps a été retrouvé à proximité de son véhicule.
Le père de famille, qui avait suivi une formation militaire, avait à ses côtés tout un arsenal : un pistolet Glock à la main, un fusil d’assaut équipé d’un silencieux, d’une torche et d’un système de visée laser et quatre couteaux à sa ceinture.
Les premiers éléments recueillis par le médecin légiste orientent les enquêteurs vers la piste du suicide avec l’une de ses armes.
Frédérik L. était arrivé dans la région il y a quatre ans, et suivait une formation d’élagueur.
Pratiquant de tir sportif, il se disait catholique très pratiquant, "voire extrêmiste", et était adepte des stages de survivalisme, persuadé de la fin prochaine du monde.
"C’est une véritable scène de guerre à laquelle nous avons tous été confrontés ce matin. Des centaines et des centaines de douilles, la maison incendiée, un individu surarmé", a relevé devant la presse Eric Maillaud.
Après avoir incendié sa maison, laissé trois gendarmes au sol et blessé un quatrième, Frédérik L. a pris la fuite au volant de son 4x4 dont il a perdu le contrôle environ un kilomètre et demi plus loin, et versé sur le côté gauche à flanc de colline.
Protégé par un gilet pare-balles, son corps a été retrouvé à proximité de son véhicule.
Le père de famille, qui avait suivi une formation militaire, avait à ses côtés tout un arsenal : un pistolet Glock à la main, un fusil d’assaut équipé d’un silencieux, d’une torche et d’un système de visée laser et quatre couteaux à sa ceinture.
Les premiers éléments recueillis par le médecin légiste orientent les enquêteurs vers la piste du suicide avec l’une de ses armes.
Frédérik L. était arrivé dans la région il y a quatre ans, et suivait une formation d’élagueur.
Pratiquant de tir sportif, il se disait catholique très pratiquant, "voire extrêmiste", et était adepte des stages de survivalisme, persuadé de la fin prochaine du monde.