PAPEETE, le 23/08/2017 - Nicole Sanquer a repris son siège à l’assemblée à la faveur de la session extraordinaire, poussant Putai Taae vers la sortie. Aujourd'hui, le maire de Papara garde un goût amer et attend une décision du président Fritch favorable à son sort. Pour lui, des solutions alternatives sont envisageables.
"J'attends de voir ce que le président va décider pour moi", Putai Taae garde un goût amer de son éviction de l'assemblée. Même si la couleur est annoncée depuis juin dernier.
Au lendemain des élections législatives, la nouvelle députée Nicole Sanquer s’est retrouvée contrainte de lâcher le portefeuille de ministre de l’Éducation pour se conformer à la loi sur le non cumul des mandats. Son retour à l’assemblée prévoyait de déclencher un "jeu de chaises musicales" privant Putai Taae de son fauteuil de représentant à Tarahoi.
Sauf que le maire de Papara gardait encore un espoir de conserver ce siège à l'Assemblée. Mais rien n'a été fait en ce sens. Nicole Sanquer a clairement annoncé, dès juin, qu’elle ne démissionnerait pas de Tarahoi. Et la nomination, pour la remplacer au gouvernement, de Tea Frogier plutôt que d’un élu siégeant déjà au groupe RMA, est venu éteindre les derniers espoirs de Putai Taae. Pour confirmer cet état de fait, deux arrêtés de l'assemblée, publiés mardi au Journal officiel, confirment la reprise de Nicole Sanquer et la fin de la mission de Putai Taae.
Mais le maire de Papara n'a pas dit son dernier mot : "S'il ne fait pas attention à moi, j'irai là où je me sentirai mieux. Pour l'heure, je ne sais pas ce que je ferai, j'attends ce qu'il décidera pour moi."
Même s'il sait pertinemment qu'aucune mesure ne sera prise. "Pour l'instant, il m'a dit que je sors de l'hémicycle parce que Nicole Sanquer n'a pas démissionné."
Un discours que le maire de Papara a du mal à digérer. "Ce qui avait été dit au départ, c'est que lorsque Nicole Sanquer remporterait les législatives, je resterai à l'assemblée. Et c'est une des raisons pour laquelle la candidate de Jacquie Graffe n'a pas été choisie pour représenter le Tapura. Et le président disait aussi qu'elle n'était pas assez connue. Aujourd'hui, je suis déçu par des personnes qui n'ont pas tenu parole."
Pour l'heure, "je n'envisage pas de rencontrer de nouveau, le président, puisqu'il n'a aucune solution à me proposer. Je vais perdre mon temps. Je préfère, dans ce cas-là, me consacrer à ma commune."
Putai Taae croit cependant en sa bonne étoile, puisque selon lui, il y a toujours des solutions alternatives. "Pour que je revienne à l'assemblée, il faudrait que le président nomme un élu de la deuxième section des îles du vent, en tant que ministre : soit Henri Florh de Papenoo ou soit Béatrice Lucas de Taravao. Mais je ne suis pas certain qu'il le fera. S'il le voulait, il l'aurait déjà fait."
Le maire de Papara est remonté. Avec la perte de son siège de représentant, il se voit contraint de renoncer à une rémunération nette mensuelle de 530 000 francs. De quoi en faire rêver plus d'un.
Face à ces turbulences, le maire de Papara a préféré s'isoler à Manihi. Il est également conscient que les Territoriales approchent à grands pas, ce sera d'ailleurs son prochain cheval de bataille. Partira-t-il sous la bannière rouge et blanc du Tapura ? Ira-t-il voir ailleurs ? L'avenir nous le dira.
Représente-t-il un poids important pour le Tapura Huiraatira ? Il ne faut pas oublier que le maire de Paea, Jacquie Graffe a tenté de taper sur la table pour se faire entendre, mais en vain. Aujourd'hui, Putai Taae semblerait suivre ce chemin. Va-t-il être entendu ? En tous les cas, il va falloir trouver les bonnes stratégies à huit mois des Territoriales. Et en politique, il y a toujours "des vérités qui ne sont pas bonnes à dire", souligne Putai Taae.
"J'attends de voir ce que le président va décider pour moi", Putai Taae garde un goût amer de son éviction de l'assemblée. Même si la couleur est annoncée depuis juin dernier.
Au lendemain des élections législatives, la nouvelle députée Nicole Sanquer s’est retrouvée contrainte de lâcher le portefeuille de ministre de l’Éducation pour se conformer à la loi sur le non cumul des mandats. Son retour à l’assemblée prévoyait de déclencher un "jeu de chaises musicales" privant Putai Taae de son fauteuil de représentant à Tarahoi.
Sauf que le maire de Papara gardait encore un espoir de conserver ce siège à l'Assemblée. Mais rien n'a été fait en ce sens. Nicole Sanquer a clairement annoncé, dès juin, qu’elle ne démissionnerait pas de Tarahoi. Et la nomination, pour la remplacer au gouvernement, de Tea Frogier plutôt que d’un élu siégeant déjà au groupe RMA, est venu éteindre les derniers espoirs de Putai Taae. Pour confirmer cet état de fait, deux arrêtés de l'assemblée, publiés mardi au Journal officiel, confirment la reprise de Nicole Sanquer et la fin de la mission de Putai Taae.
Mais le maire de Papara n'a pas dit son dernier mot : "S'il ne fait pas attention à moi, j'irai là où je me sentirai mieux. Pour l'heure, je ne sais pas ce que je ferai, j'attends ce qu'il décidera pour moi."
Même s'il sait pertinemment qu'aucune mesure ne sera prise. "Pour l'instant, il m'a dit que je sors de l'hémicycle parce que Nicole Sanquer n'a pas démissionné."
Un discours que le maire de Papara a du mal à digérer. "Ce qui avait été dit au départ, c'est que lorsque Nicole Sanquer remporterait les législatives, je resterai à l'assemblée. Et c'est une des raisons pour laquelle la candidate de Jacquie Graffe n'a pas été choisie pour représenter le Tapura. Et le président disait aussi qu'elle n'était pas assez connue. Aujourd'hui, je suis déçu par des personnes qui n'ont pas tenu parole."
Pour l'heure, "je n'envisage pas de rencontrer de nouveau, le président, puisqu'il n'a aucune solution à me proposer. Je vais perdre mon temps. Je préfère, dans ce cas-là, me consacrer à ma commune."
Putai Taae croit cependant en sa bonne étoile, puisque selon lui, il y a toujours des solutions alternatives. "Pour que je revienne à l'assemblée, il faudrait que le président nomme un élu de la deuxième section des îles du vent, en tant que ministre : soit Henri Florh de Papenoo ou soit Béatrice Lucas de Taravao. Mais je ne suis pas certain qu'il le fera. S'il le voulait, il l'aurait déjà fait."
Le maire de Papara est remonté. Avec la perte de son siège de représentant, il se voit contraint de renoncer à une rémunération nette mensuelle de 530 000 francs. De quoi en faire rêver plus d'un.
Face à ces turbulences, le maire de Papara a préféré s'isoler à Manihi. Il est également conscient que les Territoriales approchent à grands pas, ce sera d'ailleurs son prochain cheval de bataille. Partira-t-il sous la bannière rouge et blanc du Tapura ? Ira-t-il voir ailleurs ? L'avenir nous le dira.
Représente-t-il un poids important pour le Tapura Huiraatira ? Il ne faut pas oublier que le maire de Paea, Jacquie Graffe a tenté de taper sur la table pour se faire entendre, mais en vain. Aujourd'hui, Putai Taae semblerait suivre ce chemin. Va-t-il être entendu ? En tous les cas, il va falloir trouver les bonnes stratégies à huit mois des Territoriales. Et en politique, il y a toujours "des vérités qui ne sont pas bonnes à dire", souligne Putai Taae.