Valloire, France | AFP | vendredi 18/01/2019 - Pendant trois jours et trois nuits, vingt sculpteurs du monde entier ont tenté de dompter cette matière éphémère à l'occasion du 28e concours international de sculpture sur glace de Valloire (Savoie), qui prend fin vendredi.
"On commande 18 tonnes de glace et c'est une glace qui est totalement transparente. C'est une glace qui est travaillée par une glacière à Narbonne, elle nous vient du Sud, c'est un peu paradoxal, mais il n'y a que cette glacière-là qui peut nous fournir des blocs de qualité", explique à l'AFPTV Pascal Delannoy, responsable animation de l'Office de tourisme de cette station ski.
À coups de tronçonneuse, puis d'outils plus précis, ils fendent la glace, qui change de couleur au fil des heures.
"Les températures bougent tout le temps : pendant la journée, il y a eu beaucoup de soleil, donc on doit protéger la sculpture. L'an dernier, je ne savais pas ça" et la glace s'est effritée, raconte Ludo Roders, qui concourt pour les Pays-Bas.
Dès jeudi soir, les œuvres prenaient forment : les épurées "molécules de glace", un corps qui "vole dans un rêve" pour le Russe Andreï Molokov ou "L'Ours des Cavernes" du Français Stéphane Rabusseau.
Des réalisations naïves ou poétiques, dont l'une sera couronnée vendredi soir. Mais qui paraissent si petites à côté de celles réalisées au festival annuel "Glace et neige" à Harbin, dans la province chinoise du Heilongjiang. Une ville sortant de la neige.
"On commande 18 tonnes de glace et c'est une glace qui est totalement transparente. C'est une glace qui est travaillée par une glacière à Narbonne, elle nous vient du Sud, c'est un peu paradoxal, mais il n'y a que cette glacière-là qui peut nous fournir des blocs de qualité", explique à l'AFPTV Pascal Delannoy, responsable animation de l'Office de tourisme de cette station ski.
À coups de tronçonneuse, puis d'outils plus précis, ils fendent la glace, qui change de couleur au fil des heures.
"Les températures bougent tout le temps : pendant la journée, il y a eu beaucoup de soleil, donc on doit protéger la sculpture. L'an dernier, je ne savais pas ça" et la glace s'est effritée, raconte Ludo Roders, qui concourt pour les Pays-Bas.
Dès jeudi soir, les œuvres prenaient forment : les épurées "molécules de glace", un corps qui "vole dans un rêve" pour le Russe Andreï Molokov ou "L'Ours des Cavernes" du Français Stéphane Rabusseau.
Des réalisations naïves ou poétiques, dont l'une sera couronnée vendredi soir. Mais qui paraissent si petites à côté de celles réalisées au festival annuel "Glace et neige" à Harbin, dans la province chinoise du Heilongjiang. Une ville sortant de la neige.