Plus de 160 danseurs représenteront cette troupe de danse, vendredi soir, à To'atā.
PAPEETE, le 11 juillet 2018 - "Tiri a faite" (la querelle de la réconciliation) est le thème que développera cette troupe de danse. Plus de 160 artistes évolueront sur la scène de To'atā, vendredi soir. L'importance de l'humilité est le message que souhaite véhiculer "Pupu 'Ori Tamari'i Vaira'o", au travers de son spectacle.
C'est une invitation dans le monde des divinités que nous offre "Pupu 'Ori Tamari'i Vaira'o", cette année.
"Tiri a faite" (la querelle de la réconciliation), une fiction qui mettra en scène trois personnages principaux : deux déesses (Hinanui i te pō et Hinanui i te mārama) et leur frère, le Dieu Tāne.
"Nous avons donc décidé de nous concentrer sur le monde des divinités, à travers le choix justement, du titre : "Tiri" qui veut dire se quereller ou se bagarrer. Mais lorsqu'on lit "Tahiti, aux temps anciens", c'est un terme qu'on utilisait à proprement dit, uniquement pour les Dieux en pleine friction, en plein conflit. "Faite" est un terme désuet que l'on n'utilise plus. En tahitien, on utilise plutôt fa'ahaura'a. Pour que la paix s'installe à nouveau, la réconciliation", raconte Tonyo Toomaru, auteur de ce groupe de danse.
"C'est un thème qui a été réfléchi avant que l'on puisse prendre une décision. L'auteur nous a proposé ce thème, et par rapport au spectacle que nous avons fait en 2016, on s'est dit pourquoi pas un thème fictif", rajoute Alex Faua, chef de groupe.
C'est une invitation dans le monde des divinités que nous offre "Pupu 'Ori Tamari'i Vaira'o", cette année.
"Tiri a faite" (la querelle de la réconciliation), une fiction qui mettra en scène trois personnages principaux : deux déesses (Hinanui i te pō et Hinanui i te mārama) et leur frère, le Dieu Tāne.
"Nous avons donc décidé de nous concentrer sur le monde des divinités, à travers le choix justement, du titre : "Tiri" qui veut dire se quereller ou se bagarrer. Mais lorsqu'on lit "Tahiti, aux temps anciens", c'est un terme qu'on utilisait à proprement dit, uniquement pour les Dieux en pleine friction, en plein conflit. "Faite" est un terme désuet que l'on n'utilise plus. En tahitien, on utilise plutôt fa'ahaura'a. Pour que la paix s'installe à nouveau, la réconciliation", raconte Tonyo Toomaru, auteur de ce groupe de danse.
"C'est un thème qui a été réfléchi avant que l'on puisse prendre une décision. L'auteur nous a proposé ce thème, et par rapport au spectacle que nous avons fait en 2016, on s'est dit pourquoi pas un thème fictif", rajoute Alex Faua, chef de groupe.
LE DÉROULÉ DE L'HISTOIRE
L'histoire parle d'une querelle entre deux sœurs (Hinanui i te pō et Hinanui i te mārama). "Alors que le Dieu Tāne vivait dans le monde des Dieux, un lieu magnifique. Un jour, il vit ses deux sœurs en train de se quereller", explique Tonyo Toomaru.
Deux déesses qui incarnaient la beauté. "La grande sœur est Hinanui i te pō. Elle excellait dans l'art oratoire et la danse, mais elle avait un mauvais caractère. Elle était jalouse de sa sœur. La petite sœur s'appelait Hinanui i te mārama. Elle était belle, douce et tellement innocente. Ce rôle sera interprété par une fille de 12 ans, pour manifester cette innocence. Hinanui i te mārama excellait dans la confection du tapa, "te tutura'a i te tapa"", prévient l'auteur.
Emportée par la jalousie, Hinanui i te pō n'arrêtera pas d'embêter sa petite sœur. Jusqu'au jour où, "Hinanui i te mārama va affronter sa grande sœur de manière subtile, en allant voir son frère. À un moment donné, la petite sœur sera en transe et à travers ça, les anciens vont expliquer la jalousie de Hinanui i te pō", raconte Tonyo Toomaru.
Une jalousie qui daterait depuis leur enfance. Selon l'auteur, "le Dieu Taaroa avait une préférence pour Hinanui i te mārama."
Un jour, Hinanui i te mārama alla voir son frère Tāne, afin que celui-ci ne fasse pas de mal à sa sœur. Bien décidé à ramener la paix dans le monde des Dieux, Tāne organisa donc, une réunion avec ses deux sœurs. "Hinanui i te pō, toujours aussi aigrie, se mit à jeter sa lance sur le Dieu Tāne, et là, la petite sœur prit sa lance et visa celle de sa sœur, pour sauver son frère. Tāne décida, donc, d'expédier ses sœurs dans deux endroits différents, c'est ainsi que naquit la lune, où Hinanui i te mārama résida. Quant à Hinanui i te pō, elle se retrouva dans les ténèbres, le monde de la mort."
"Le message que l'on souhaite faire passer à travers ce spectacle, c'est que les gens se rendent compte que l'humilité est avant tout la chose la plus noble que l'on puisse avoir, en termes d'Amour", indique l'auteur.
Deux déesses qui incarnaient la beauté. "La grande sœur est Hinanui i te pō. Elle excellait dans l'art oratoire et la danse, mais elle avait un mauvais caractère. Elle était jalouse de sa sœur. La petite sœur s'appelait Hinanui i te mārama. Elle était belle, douce et tellement innocente. Ce rôle sera interprété par une fille de 12 ans, pour manifester cette innocence. Hinanui i te mārama excellait dans la confection du tapa, "te tutura'a i te tapa"", prévient l'auteur.
Emportée par la jalousie, Hinanui i te pō n'arrêtera pas d'embêter sa petite sœur. Jusqu'au jour où, "Hinanui i te mārama va affronter sa grande sœur de manière subtile, en allant voir son frère. À un moment donné, la petite sœur sera en transe et à travers ça, les anciens vont expliquer la jalousie de Hinanui i te pō", raconte Tonyo Toomaru.
Une jalousie qui daterait depuis leur enfance. Selon l'auteur, "le Dieu Taaroa avait une préférence pour Hinanui i te mārama."
Un jour, Hinanui i te mārama alla voir son frère Tāne, afin que celui-ci ne fasse pas de mal à sa sœur. Bien décidé à ramener la paix dans le monde des Dieux, Tāne organisa donc, une réunion avec ses deux sœurs. "Hinanui i te pō, toujours aussi aigrie, se mit à jeter sa lance sur le Dieu Tāne, et là, la petite sœur prit sa lance et visa celle de sa sœur, pour sauver son frère. Tāne décida, donc, d'expédier ses sœurs dans deux endroits différents, c'est ainsi que naquit la lune, où Hinanui i te mārama résida. Quant à Hinanui i te pō, elle se retrouva dans les ténèbres, le monde de la mort."
"Le message que l'on souhaite faire passer à travers ce spectacle, c'est que les gens se rendent compte que l'humilité est avant tout la chose la plus noble que l'on puisse avoir, en termes d'Amour", indique l'auteur.
QUATRE TABLEAUX DANS LE SPECTACLE
Pour présenter son thème, la troupe a prévu quatre tableaux.
Le premier tableau expliquera "la magnificence de la création du Dieu Ta'aroa, où tout est paisible, calme." Dans le second tableau, "on verra le côté sombre d'une des sœurs, et elle va faire du mal autour d'elle. Ensuite, nous développerons la réconciliation entre tous les protagonistes. Enfin, le dernier tableau traitera de la colère de Tāne, où il enverra ses deux sœurs dans deux mondes différents", détaille Tonyo Toomaru.
Plus de 160 artistes composeront ce groupe de danse de Vaira'o, et pour les chorégraphies, "on a dû faire appel à l'auteur. Tout s'est fait avec l'équipe. Je ne pourrai pas m'attribuer à moi-seule le mérite", souligne Alex Faua.
Le blanc sera la couleur dominante de ce spectacle, "pour représenter la pureté, l'humilité et le monde des divinités également. On a aussi des couleurs rouges pour représenter le mana divin", indique Tonyo Toomaru.
"Pupu 'Ori Tamari'i Vaira'o" présentera son spectacle vendredi soir, à To'atā.
Le premier tableau expliquera "la magnificence de la création du Dieu Ta'aroa, où tout est paisible, calme." Dans le second tableau, "on verra le côté sombre d'une des sœurs, et elle va faire du mal autour d'elle. Ensuite, nous développerons la réconciliation entre tous les protagonistes. Enfin, le dernier tableau traitera de la colère de Tāne, où il enverra ses deux sœurs dans deux mondes différents", détaille Tonyo Toomaru.
Plus de 160 artistes composeront ce groupe de danse de Vaira'o, et pour les chorégraphies, "on a dû faire appel à l'auteur. Tout s'est fait avec l'équipe. Je ne pourrai pas m'attribuer à moi-seule le mérite", souligne Alex Faua.
Le blanc sera la couleur dominante de ce spectacle, "pour représenter la pureté, l'humilité et le monde des divinités également. On a aussi des couleurs rouges pour représenter le mana divin", indique Tonyo Toomaru.
"Pupu 'Ori Tamari'i Vaira'o" présentera son spectacle vendredi soir, à To'atā.
Quatre tableaux serviront à présenter le thème.
Le groupe "Pupu 'Ori Tamari'i Vaira'o" est mené par Alex Faua.
L'orchestre est dirigé par Thierry Tetumu.