Puissant séisme de magnitude 6,9 sur l’île papoue de Nouvelle-Bretagne


PORT-MORESBY, jeudi 2 décembre 2010 (Flash d'Océanie) – Un puissant séisme de magnitude initialement mesurée à 6,9 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit jeudi sur l’île papoue de Nouvelle-Bretagne (Est de l’île principale), rapporte l’institut géophysique américain USGS, basé à Denver (Colorado).
Cette secousse tellurique s’est produite sur terre, à 13h12 locales (GMT+10), à trente cinq kilomètres à l’Est-nord-est de la localité de Kandrian (Centre-sud de l’île).
L’épicentre a été localisé à une profondeur de 32 kilomètres en-dessous du niveau de la mer.
(Localisation de cet événement va Googlemaps à l’adresse suivante : http://maps.google.com/maps?q=-6.1106+149.8494(M6.9+-+NEW+BRITAIN+REGION%2C+PAPUA+NEW+GUINEA+-+2010+December+02++03%3A12%3A11+UTC)&ll=6.1106,149.8494&spn=2,2&f=d&t=h&hl=e).9++NEW+BRITAIN+REGION%2C+PAPUA+NEW+GUINEA+-+2010+December+02++03%3A12%3A11+UTC)&ll=-6.1106,149.8494&spn=2,2&f=d&t=h&hl=e)
Aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement signalé.
Quant à une éventuelle alerte au tsunami, le centre régional d’Hawaii (Pacific Tsunami Warning Centre, PTWC, basé à Pearl Harbour) a émis à 3h19 GMT un bulletin dans lequel il estime qu’ « aucune menace de tsunami étendu et destructeur n’existe, sur la foi des données sismiques en matière sismique et de tsunami ».
Le PTWC rappelle néanmoins que « des séismes de cette magnitude génèrent parfois des tsunamis localisés pouvant être destructeurs sur les côtes situées dans un rayon de cent kilomètres autour de l’épicentre. Par conséquent, les autorités situées dans la région de l’épicentre doivent être conscientes de cette éventualité et prendre les mesures nécessaires ».
Quelques minutes auparavant (à 12h51 locales), non loin de là, c’est un séisme sous-marin, de magnitude 5,2, qui se produisait à une profondeur de 19,2 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, un peu à l’Est, entre cette île de Nouvelle-Bretagne et l’île voisine de Bougainville.
L’épicentre a été localisé à quelque 215 kilomètres à l’Ouest-nord-ouest de la localité d’Arawa (Bougainville.

(Localisation de cet événement va Googlemaps à l’adresse suivante : http://maps.google.com/maps?q=-5.7504+153.6549(M5.2+-+NEW+IRELAND+REGION%2C+PAPUA+NEW+GUINEA+-+2010+December+02++02%3A51%3A35+UTC)&ll=-5.7504,153.6549&spn=2,2&f=d&t=h&hl=e.2+-+NEW+IRELAND+REGION%2C+PAPUA+NEW+GUINEA+-+2010+December+02++02%3A51%3A35+UTC)&ll=-5.7504,153.6549&spn=2,2&f=d&t=h&hl=e)

Plus tôt dans la journée, toujours ce jeudi 2 décembre 2010, un séisme de magnitude enregistrée à 5,9 sur l’échelle ouverte de Richter s’est produit à 5h01 locales (GMT+13) entre le Nord-ouest des îles Fidji et la collectivité française voisine de Wallis-et-Futuna.
L’épicentre de cette secousse tellurique sous-marine a été localisé à quelque 195 kilomètres à l’Est-nord-est de la ville fidjienne de Labasa, chef-lieu de l’île de Vanua Levu et à 190 kilomètres au Sud-sud-ouest du royaume de Sigavé (île de Futuna), à une profondeur d’une dizaine de kilomètres en-dessous du niveau de la mer.
Aucun dégât, ni blessé n’a été immédiatement signalé et aucune alerte au tsunami n’a été lancée à la suite de cet événement.

Fort sismicité ces derniers jours

Le 23 novembre 2010, dans la partie Ouest de l’île de Nouvelle-Bretagne, un précédent et puissant séisme de magnitude mesurée à six s’était aussi produit.
Cette secousse tellurique s’est produite à 19h01 locales (GMT+10), à une profondeur estimée à 74 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, à 70 kilomètres de la localité la plus proche, Kandrian (soit 430 kilomètres à Nord-nord-est de la capitale Port-Moresby).
Aucun dégât ni blessé n’a été immédiatement signalé.
Aucune alerte au tsunami n’a été lancée à la suite de cet événement.
Dans la même région, l’épisode de sismicité forte le plus récent remonte à mi-août 2010, lorsqu’un séisme de magnitude 6,3 avait été enregistré sur la pointe occidentale de l’île de Nouvelle-Bretagne.

Nouvelle-Bretagne : un récent séisme de magnitude 7

Sur cette île de Nouvelle-Bretagne, un puissant séisme de magnitude mesurée à 7 sur l’échelle ouverte de Richter s’est aussi produit le jeudi 5 août 2010.
L’épicentre de cette secousse sismique a été localisé sur l’île, à 75 kilomètres à l’Est-sud-est de la ville de Kimbé (centre de la côte Sud de l’île), soit 565 kilomètres au Nord-est de la capitale Port-Moresby, à une profondeur de 54 kilomètres.
Mercredi 4 août 21010, déjà, dans cette même région, un séisme de magnitude 6,4 a frappé au large de la côte Nord de l’île principale de Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Ce séisme s’est produit à environ 120 kilomètres à l’Est-sud-est de la ville papoue de Madang (soit 440 kilomètres au Nord de la capitale Port-Moresby), à une profondeur de 198 kilomètres en-dessous du niveau de la mer.
Dans tous les cas, aucun dégât, ni blessé n’a été immédiatement signalé et aucune alerte au tsunami n’a été lancée.

Fort sismicité sur la Nouvelle-Bretagne

Le 21 juillet 2010, toujours sur l’île de Nouvelle-Bretagne, deux secousses telluriques de magnitudes 6,3 et 5,6 se sont produites un peu plus d’un jour après une première série de séismes dans la même zone, de magnitudes respectives de 6,9 et 7,3 sur l’échelle ouverte de Richter,
Une nouvelle fois, l’épicentre a été localisé à 70 et 80 kilomètres au Sud-sud-est de la ville de Kimbé.
Ces secousses se sont produites dans la région déjà frappée par deux secousses telluriques intervenues le 18 juillet 2010 à une profondeur de 35 et 40 kilomètres en-dessous du niveau de la mer, sans pour autant déclencher d’alerte régionale au tsunami.
Plusieurs familles, dont les maisons précaires s’étaient effondrées, ont depuis dû être hébergées dans des logements de fortune.
Le 24 juin 2010, dans la même région, un séisme de magnitude 6,1 frappait également l’île de Nouvelle-Bretagne, là aussi la partie centrale de l’île où se trouvent aussi plusieurs volcans en activité.
Aucun dégât, ni blessé n’avait été immédiatement signalé.
Aucune alerte au tsunami n’avait été déclenchée.

L’île aux volcans

Le 2 juin 2010, dans la même région, un autre séisme important, de magnitude 6,2, frappait la partie occidentale de l’île de Nouvelle-Bretagne.
Dans la même zone, le 21 mars 2010, un puissant séisme de magnitude 6,6 s’est produit dans la province insulaire toute proche de Nouvelle-Irlande.
Le chef-lieu de la Nouvelle-Bretagne, la ville de Rabaul, est notoirement flanqué de deux volcans en activité épisodique, le Vulcain et le Tavurvur.
Le plus important réveil de ces deux cônes, en 1994, avait quasi-totalement enseveli la ville sous une épaisse couche de cendres et de pluies acides.
D’autres regains d’activité avaient eu lieu plus récemment, en mars 2008, en septembre 2008, puis en janvier 2009, avec là aussi à la clé une épaisse couche de cendres volcaniques sur la ville et de forte perturbations au trafic aérien de toute la zone ainsi que des complications respiratoires pour les personnes prédisposées.
Toutes les îles de cette région constituent ce qu’il est convenu d’appeler la « ceinture de feu du Pacifique », zone à très forte sismicité et à haute concentration de volcans actifs, qui englobe aussi bien les îles de la Mélanésie (Papouasie-Nouvelle-Guinée, îles Salomon, Vanuatu) que celles, plus au Nord, de la Micronésie (Marianne du Nord, Guam), au Sud, une zone polynésienne incluant la Nouvelle-Zélande et Tonga et plus à l’Est, la région d’Hawaii.

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Rédigé par PaD le Mercredi 1 Décembre 2010 à 17:43 | Lu 1271 fois