Tahiti le 1er août 2024 – L’intersyndicale et la direction du groupe OPT ont signé un protocole d’accord, ce jeudi après-midi après six jours de grève. Il demande plus de “transparence” et assure que les salariés sont “capables de faire des sacrifices”.
“On vous prie de retourner travailler demain matin”, a déclaré Moana Pihatarioe de Sapot Fare Rata à l’adresse de ses collègues grévistes. Il précise ensuite que “la marche d’hier [Ndlr mercredi] a fait qu’il y a eu du mouvement, cela a bougé. On était nombreux et s’il n’y avait pas eu cette marche on serait encore en train d’attendre”.
Il a rappelé ensuite que leurs revendications ne portaient pas sur “une augmentation de salaire ou d’indemnités. On est venu ici pour nos emplois de demain”. Moana Pihatarioe s’inquiète d’ailleurs du fait que la “pierre angulaire” du groupe OPT est Onati et la délégation de service publique : “Si on la perd on fait comment ?”
“On vous prie de retourner travailler demain matin”, a déclaré Moana Pihatarioe de Sapot Fare Rata à l’adresse de ses collègues grévistes. Il précise ensuite que “la marche d’hier [Ndlr mercredi] a fait qu’il y a eu du mouvement, cela a bougé. On était nombreux et s’il n’y avait pas eu cette marche on serait encore en train d’attendre”.
Il a rappelé ensuite que leurs revendications ne portaient pas sur “une augmentation de salaire ou d’indemnités. On est venu ici pour nos emplois de demain”. Moana Pihatarioe s’inquiète d’ailleurs du fait que la “pierre angulaire” du groupe OPT est Onati et la délégation de service publique : “Si on la perd on fait comment ?”
“Cela a été dur mais on a signé”
Moana Pihatarioe regrette que le courrier promis par le président du Pays ne leur ait pas été adressé. La P-dg du groupe OPT Hina Delva en était la destinataire. “Quand on voit le premier paragraphe cela fait peur la manière dont on parle de la délégation du service public, parce qu’on parle de restructuration. Est-ce qu’il faut être optimiste ou pessimiste ? Les salariés se posent des questions”, souligne-t-il. Il rappelle d’ailleurs que la dernière restructuration ne remonte pas à si longtemps et que c’est “un échec”. Il souligne également que les décisions qui ont été prises “bonnes ou mauvaises” n’est pas de leur ressort et qu’à un moment donné il faut arrêter de “rejeter la faute sur les autres”.
Pour lui, dans le courrier du président du Pays “il n’y a pas d’engagement clair et net […]. Il y en a beaucoup avec la bouche et sur le papier il n’y a rien à voir”.
Il rappelle d’ailleurs qu’ils attendent des réponses au courrier qu’ils ont remis mercredi au président du Pays, Moetai Brotherson, après leur rencontre à l’assemblée de la Polynésie.
Pour lui, dans le courrier du président du Pays “il n’y a pas d’engagement clair et net […]. Il y en a beaucoup avec la bouche et sur le papier il n’y a rien à voir”.
Il rappelle d’ailleurs qu’ils attendent des réponses au courrier qu’ils ont remis mercredi au président du Pays, Moetai Brotherson, après leur rencontre à l’assemblée de la Polynésie.
“Il faut être transparent”
Moana Pihatarioe assure qu’ils sont “satisfaits” et rappelle que certaines de leurs revendications datent de plusieurs années, à l’instar des indemnités de congés payés. Aussi regrette-t-il qu’à chaque mouvement social, ce “point de revendication” revienne sur le tapis.
Il souligne également qu’une convention commune relative aux filiales du groupe OPT a été signée mais que son application tarde toujours. Lors de ces négociations, les représentants du personnel ont appris que pour “des problèmes de paramétrage” cette dernière devrait être effective en octobre prochain. Il regrette qu’il n’y ait pas de “transparence” : “Si l’entreprise a des problèmes il faut venir nous le dire […]. On est capable de faire des sacrifices […]. Mais il ne faut pas nous balader.”
Il souligne également qu’une convention commune relative aux filiales du groupe OPT a été signée mais que son application tarde toujours. Lors de ces négociations, les représentants du personnel ont appris que pour “des problèmes de paramétrage” cette dernière devrait être effective en octobre prochain. Il regrette qu’il n’y ait pas de “transparence” : “Si l’entreprise a des problèmes il faut venir nous le dire […]. On est capable de faire des sacrifices […]. Mais il ne faut pas nous balader.”
Toujours pas de protocole à la sûreté aéroportuaire
Des négociations ont eu lieu en début d’après-midi ce jeudi entre les directions de South Pacifique sécurité, et de Tahiti sûreté et l’intersyndicale A tia i mua – CSTO-FO. Après deux heures de négociation les directeurs ont suspendu les pourparlers. L’octroi d’un treizième mois est “toujours le point bloquant” selon la porte-parole Heiata Toromona. En l’état, les grévistes sont “motivés et ne veulent pas lâche”, précise-t-elle.
Courrier du président à la P-dg du groupe OPT