PARIS, 20 décembre 2011 (AFP) - La secrétaire d'Etat à la Santé, Nora Berra, a confirmé mardi soir l'annonce vendredi de modalités de prise en charge des femmes porteuses de prothèses mammaires PIP, soulignant que "nous ne sommes pas dans l'urgence, nous sommes dans la prévention".
Mme Berra a indiqué sur France 3 que le ministère de la Santé attendait les recommandations de l'Institut national du cancer (INCa) pour conseiller "peut-être, selon l'avis des experts", aux femmes le retrait de ces prothèses, "et comment surtout, quelles seront les modalités".
"Aujourd'hui nous ne sommes pas dans l'urgence, nous sommes dans la prévention", a-t-elle souligné.
"Ce n'est pas une affaire qui risque de se déclarer et de devenir plus importante qu'elle ne l'est aujourd'hui. Simplement ces femmes ont des prothèses qui ont utilisé un gel de silicone industriel et donc potentiellement dangereux pour ces femmes. Donc, aujourd'hui c'est un principe de prévention pour éviter que ces femmes restent soumises à ces facteurs de risque", a déclaré la secrétaire d'Etat.
Mme Berra s'est par ailleurs "réjouie" que la Société française des chirurgiens esthétiques demande aux chirurgiens plasticiens de ne pas pratiquer de dépassement d'honoraires pour les futurs actes d'explantation.
"J'espère que nous irons plus loin sur la question de la réimplantation et que ces chirurgiens pourront là aussi déclarer qu'ils réimplanteront avec des tarifs en tout cas raisonnables et contrôlés", a-t-elle poursuivi.
vm/dpn
Mme Berra a indiqué sur France 3 que le ministère de la Santé attendait les recommandations de l'Institut national du cancer (INCa) pour conseiller "peut-être, selon l'avis des experts", aux femmes le retrait de ces prothèses, "et comment surtout, quelles seront les modalités".
"Aujourd'hui nous ne sommes pas dans l'urgence, nous sommes dans la prévention", a-t-elle souligné.
"Ce n'est pas une affaire qui risque de se déclarer et de devenir plus importante qu'elle ne l'est aujourd'hui. Simplement ces femmes ont des prothèses qui ont utilisé un gel de silicone industriel et donc potentiellement dangereux pour ces femmes. Donc, aujourd'hui c'est un principe de prévention pour éviter que ces femmes restent soumises à ces facteurs de risque", a déclaré la secrétaire d'Etat.
Mme Berra s'est par ailleurs "réjouie" que la Société française des chirurgiens esthétiques demande aux chirurgiens plasticiens de ne pas pratiquer de dépassement d'honoraires pour les futurs actes d'explantation.
"J'espère que nous irons plus loin sur la question de la réimplantation et que ces chirurgiens pourront là aussi déclarer qu'ils réimplanteront avec des tarifs en tout cas raisonnables et contrôlés", a-t-elle poursuivi.
vm/dpn