Paris, France | AFP | jeudi 18/07/2018 - Des substances chimiques "en très faible concentration" sont présentes dans les protections intimes féminines (tampons, serviettes hygiéniques, coupes menstruelles) mais ne présentent pas de risque pour les utilisatrices, conclut un rapport de l'Anses publié jeudi.
Pour autant, l'agence de sécurité sanitaire recommande par précaution aux fabricants "d'améliorer la qualité de ces produits afin d'éliminer ou de réduire au maximum la présence des substances chimiques".
Ces substances, dont la concentration est inférieure aux seuils sanitaires, proviennent sans doute de la "contamination des matières premières ou des procédés de fabrication", précise l'Anses.
Dans le premier cas, il peut s'agir par exemple de traces de pesticides dans le coton d'une serviette hygiénique ou d'un tampon.
Dans le second, la présence de substances chimiques peut être due "au processus de blanchiment des produits par des agents chlorés", a expliqué à l'AFP le professeur Gérard Lasfargues, directeur général adjoint scientifique de l'Anses.
Bien que ces concentrations ne présentent pas de risque, l'Anses recommande par précaution que la concentration des substances en cause soit réduite autant que possible, notamment car il existe de multiples autres sources d'exposition (environnementales, alimentaires).
"On ne peut pas évaluer le cumul" de l'exposition à ces substances via toutes les différentes sources, souligne le Pr Lasfargues.
Outre le risque chimique, l'expertise de l'Anses a également porté sur le risque microbiologique, avec le fameux syndrome de choc toxique menstruel, "rare mais potentiellement grave".
L'agence rappelle que le risque de développer ce syndrome "augmente avec une utilisation prolongée d'une protection interne (tampon, coupe menstruelle) et/ou l'utilisation d'une protection d'une capacité d'absorption plus forte que nécessaire".
Dû au staphylocoque doré, le choc toxique menstruel représente une vingtaine de cas par an en France. Il entraîne fièvre, éruptions cutanées, baisse de la tension et d'autres atteintes potentiellement graves (digestives, musculaires, rénales, etc.).
Pour l'éviter, les autorités sanitaires recommandent de ne pas garder le même tampon plus de huit heures, d'éviter d'en porter la nuit en optant plutôt pour une serviette hygiénique, et de se laver les mains avant et après l'application.
L'Anses avait été saisie en avril 2016, après une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs qui avait fait grand bruit. Elle pointait la présence de résidus "potentiellement toxiques" – dioxines, glyphosate et autres pesticides – dans les tampons et protections féminines.
Pour autant, l'agence de sécurité sanitaire recommande par précaution aux fabricants "d'améliorer la qualité de ces produits afin d'éliminer ou de réduire au maximum la présence des substances chimiques".
Ces substances, dont la concentration est inférieure aux seuils sanitaires, proviennent sans doute de la "contamination des matières premières ou des procédés de fabrication", précise l'Anses.
Dans le premier cas, il peut s'agir par exemple de traces de pesticides dans le coton d'une serviette hygiénique ou d'un tampon.
Dans le second, la présence de substances chimiques peut être due "au processus de blanchiment des produits par des agents chlorés", a expliqué à l'AFP le professeur Gérard Lasfargues, directeur général adjoint scientifique de l'Anses.
Bien que ces concentrations ne présentent pas de risque, l'Anses recommande par précaution que la concentration des substances en cause soit réduite autant que possible, notamment car il existe de multiples autres sources d'exposition (environnementales, alimentaires).
"On ne peut pas évaluer le cumul" de l'exposition à ces substances via toutes les différentes sources, souligne le Pr Lasfargues.
Outre le risque chimique, l'expertise de l'Anses a également porté sur le risque microbiologique, avec le fameux syndrome de choc toxique menstruel, "rare mais potentiellement grave".
L'agence rappelle que le risque de développer ce syndrome "augmente avec une utilisation prolongée d'une protection interne (tampon, coupe menstruelle) et/ou l'utilisation d'une protection d'une capacité d'absorption plus forte que nécessaire".
Dû au staphylocoque doré, le choc toxique menstruel représente une vingtaine de cas par an en France. Il entraîne fièvre, éruptions cutanées, baisse de la tension et d'autres atteintes potentiellement graves (digestives, musculaires, rénales, etc.).
Pour l'éviter, les autorités sanitaires recommandent de ne pas garder le même tampon plus de huit heures, d'éviter d'en porter la nuit en optant plutôt pour une serviette hygiénique, et de se laver les mains avant et après l'application.
L'Anses avait été saisie en avril 2016, après une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs qui avait fait grand bruit. Elle pointait la présence de résidus "potentiellement toxiques" – dioxines, glyphosate et autres pesticides – dans les tampons et protections féminines.