Le Président de la Fédération de l'Hôtellerie Indépendante de Polynésie, Franck Guillot, a fait parvenir à Tahiti Infos ses propositions pour un salon du tourisme plus "démocratique", c'est-à-dire qui ne limiterait pas ses offres aux seuls habitants de l'île de Tahiti. Ce flux de voyageurs des Iles vers Tahiti permettrait aussi à Air Tahiti de mettre en place des vols supplémentaires, comme l'expliquee Franck Guillot dans sa lettre ouverte.
"Les derniers salons du tourisme ont démontré que l’existence même du salon du tourisme était liée à la présence du transporteur aérien AIR TAHITI. Sa présence sur le salon et les prix du billet avec des remises allant de 50% à 60% ont créé la dynamique commerciale sur un marché local dont tout le monde soupçonnait l’existence mais que le coût du transport aérien empêchait de se développer.
Avec l’engouement des clients pour les billets « Salon », il se crée des saturations sur les destinations des Archipels. Il n’est pas rare de voir une destination saturée dès le 1er jour du salon alors même que les exposants ont engagés des frais importants pour venir et qu’ils n’y a plus de places d’avion sur leur destinations (exemple des Marquises en septembre 2010). Les professionnels qui ont interrogés AIR TAHITI sur ces saturations se sont entendus répondre à juste titre que certaines dates (long WE, jours fériés, vacances scolaires, etc.) saturaient plus vite…ce qui d’ailleurs correspond à la logique d’achat des consommateurs ! Certaines destinations sont aussi désavantagées par la capacité en siège de l’avion qui les dessert.
Après avoir questionné le transporteur aérien sur la possibilité de vols supplémentaires aux dates saturées, il a été répondu logiquement par Air Tahiti que les avions revenant à vide, la rentabilité du vol était impossible !
Il est aussi peu démocratique que le Salon du Tourisme Intérieur soit uniquement réservée à la clientèle au départ de Tahiti au détriment d’une clientèle des iles qui souhaiterait venir à Tahiti (voir de la famille, faire du shoping, régler des problèmes avec les administrations sur place, etc. etc.) avec des billets à tarif réduit.
Nos propositions sont alors les suivantes :
Imaginons des vols supplémentaires au départ de Tahiti pour la clientèle du salon du tourisme et un système de « vente flash » par internet ou dans les agences habilitées à la même période pour les habitants des Iles… le même vol servirait à remplir les hôtels et les pensions de famille avec la clientèle de Tahiti et à desservir l’île de Tahiti avec les habitants des iles…. Les hôtels de Tahiti pourraient aussi faire des offres avantageuses pour la clientèle des Iles. Il faudra bien sur qu’Air Tahiti identifie au préalable les dates, périodes et destinations susceptibles d’avoir des vols supplémentaires.
Il faut supprimer le plafonnement du billet d’avion à 28000 Cfp et le remplacer par une réduction unique allant de 50% à 60% pour l’ensemble des destinations permettant ainsi une meilleure égalité entre les destinations. L’ensemble des partenaires au salon du tourisme devraient bien accueillir un tel dispositif.
Tout le monde s’y retrouverait et se serait du « gagnant, gagnant ».
J’ajoute pour finir que cette proposition a été transmise début mars à Air Tahiti et que nous n’avons eu aucune réponse à ce jour…"
"Les derniers salons du tourisme ont démontré que l’existence même du salon du tourisme était liée à la présence du transporteur aérien AIR TAHITI. Sa présence sur le salon et les prix du billet avec des remises allant de 50% à 60% ont créé la dynamique commerciale sur un marché local dont tout le monde soupçonnait l’existence mais que le coût du transport aérien empêchait de se développer.
Avec l’engouement des clients pour les billets « Salon », il se crée des saturations sur les destinations des Archipels. Il n’est pas rare de voir une destination saturée dès le 1er jour du salon alors même que les exposants ont engagés des frais importants pour venir et qu’ils n’y a plus de places d’avion sur leur destinations (exemple des Marquises en septembre 2010). Les professionnels qui ont interrogés AIR TAHITI sur ces saturations se sont entendus répondre à juste titre que certaines dates (long WE, jours fériés, vacances scolaires, etc.) saturaient plus vite…ce qui d’ailleurs correspond à la logique d’achat des consommateurs ! Certaines destinations sont aussi désavantagées par la capacité en siège de l’avion qui les dessert.
Après avoir questionné le transporteur aérien sur la possibilité de vols supplémentaires aux dates saturées, il a été répondu logiquement par Air Tahiti que les avions revenant à vide, la rentabilité du vol était impossible !
Il est aussi peu démocratique que le Salon du Tourisme Intérieur soit uniquement réservée à la clientèle au départ de Tahiti au détriment d’une clientèle des iles qui souhaiterait venir à Tahiti (voir de la famille, faire du shoping, régler des problèmes avec les administrations sur place, etc. etc.) avec des billets à tarif réduit.
Nos propositions sont alors les suivantes :
Imaginons des vols supplémentaires au départ de Tahiti pour la clientèle du salon du tourisme et un système de « vente flash » par internet ou dans les agences habilitées à la même période pour les habitants des Iles… le même vol servirait à remplir les hôtels et les pensions de famille avec la clientèle de Tahiti et à desservir l’île de Tahiti avec les habitants des iles…. Les hôtels de Tahiti pourraient aussi faire des offres avantageuses pour la clientèle des Iles. Il faudra bien sur qu’Air Tahiti identifie au préalable les dates, périodes et destinations susceptibles d’avoir des vols supplémentaires.
Il faut supprimer le plafonnement du billet d’avion à 28000 Cfp et le remplacer par une réduction unique allant de 50% à 60% pour l’ensemble des destinations permettant ainsi une meilleure égalité entre les destinations. L’ensemble des partenaires au salon du tourisme devraient bien accueillir un tel dispositif.
Tout le monde s’y retrouverait et se serait du « gagnant, gagnant ».
J’ajoute pour finir que cette proposition a été transmise début mars à Air Tahiti et que nous n’avons eu aucune réponse à ce jour…"