Projet de mutualisation des laboratoires publics d'analyse médicale: le Ministre communique


Suite à l’article du président du syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française, paru dans la dépêche le vendredi 25 février 2011, le ministère de la santé souhaite apporter les éclaircissements suivants :
Le projet de la mutualisation des laboratoires publics d’analyse médicale a été engagé depuis 2008, et aujourd’hui il est urgent de mettre en place cette réforme dans le cadre de la sauve-garde de la protection sociale généralisée.
Cette réforme vise l’ensemble des laboratoires publics de la Polynésie française (CHPf, ILM, hôpitaux de Raiatea et Nuku-Hiva).
Les dépenses d’analyses de biologie médicale en Polynésie française s’élèvent à 3,5 milliards F.CFP annuels.
L’objet de la mutualisation des laboratoires est de proposer une refonte du dispositif public d’analyses de biologie médicale, de nature à susciter des économies majeures sur les dépenses de santé par la mutualisation et la rationalisation des moyens dont dispose le Pays.
L’évolution de la biologie médicale tend universellement au regroupement des plateaux techniques, pour trois raisons essentielles :
• la diminution des coûts par la mutualisation des équipements et des personnes, et par les économies d’échelle ;
• l’amélioration du service médical par l’acquisition d’automates plus performants ;
• la lutte contre les prescriptions redondantes.
L’organisation à atteindre est la création d’un plateau technique unique multi-site regroupant l’ensemble des activités des laboratoires publics.
Déjà une mutualisation des plateaux publics d’anatomopathologie est en cours de finalisation et sera effective à la fin du premier semestre 2011.
Le principe de la mutualisation des laboratoires publics d’analyses médicales a été approuvé par le conseil des ministres du mercredi 23 février 2011.
Un groupe de travail réunissant le CHPf, l’Inspection Générale de l’Administration (IGA), l’ILM, la direction de la santé (DS) et le ministère de la santé a été constitué et est chargé de définir les modalités concrètes de cette mutualisation.
La polémique et le procès d’intention soulevés par le syndicat des praticiens hospitaliers de Polynésie française n’ont pas lieu d’être. En effet, l’ILM n’a jamais été désigné comme opérateur unique qui absorberait le laboratoire du CHPF

Rédigé par communiqué MSE le Vendredi 25 Février 2011 à 11:02 | Lu 1239 fois