PAPEETE, vendredi 22 février 2013. Une étape après l’autre et le projet de ferme aquacole sino-polynésienne prend forme. Après le vote des représentants de l’assemblée de Polynésie française pour autoriser la Sofidep à entrer dans le capital de la future société sino-polynésienne, c’est au tour des membres du Conseil d’administration de la société d’économie mixte de se prononcer. Jeudi soir, les administrateurs de la Sofidep ont entériné la convocation d’une assemblée générale extraordinaire. Cette A.G devrait avoir lieu le 8 mars prochain, quelques semaines avant la date butoir pour la création de cette société sino-polynésienne qui doit émerger avant le 31 mars 2013.
En effet, seuls les actionnaires ont la possibilité de modifier les statuts de la société d’économie mixte (SEM) pour qu’elle puisse prendre part, à 2%, dans la future société SAS Tahiti Nui Jingmin Ocean Farm et verser à ce titre les 40 millions de Fcfp pour entrer dans le capital. Jeudi, certains membres du Conseil d’administration ont bien tenté d’en savoir plus sur ce vaste projet aux contours flous et mouvants, mais aucun business plan complet n’est venu appuyer leurs demandes. Le Pays, avec ses 84,5% du capital de la Sofidep est maître à bord et les «petits porteurs» de cette SEM que sont la banque Socredo (8,3%), EDT (3,3%), la banque de Tahiti (1,7%), la banque de Polynésie (1,7%) et la CGPME (0,5%) ne pourront pas s’opposer, à part faire entendre leur mécontentement pour certains, face à ces changements qui modifient profondément la société d’économie mixte.
Depuis sa création, en 1999, les missions de la Sofidep étaient pourtant «l’aide aux très petites, petites et moyennes entreprises polynésiennes». Enfin, pour financer les 40 millions de Fcfp que la Sofidep devra mettre dans la corbeille de la mariée de la future SAS, il est aussi question de d’aller puiser dans les réserves financières de la SEM.
En effet, seuls les actionnaires ont la possibilité de modifier les statuts de la société d’économie mixte (SEM) pour qu’elle puisse prendre part, à 2%, dans la future société SAS Tahiti Nui Jingmin Ocean Farm et verser à ce titre les 40 millions de Fcfp pour entrer dans le capital. Jeudi, certains membres du Conseil d’administration ont bien tenté d’en savoir plus sur ce vaste projet aux contours flous et mouvants, mais aucun business plan complet n’est venu appuyer leurs demandes. Le Pays, avec ses 84,5% du capital de la Sofidep est maître à bord et les «petits porteurs» de cette SEM que sont la banque Socredo (8,3%), EDT (3,3%), la banque de Tahiti (1,7%), la banque de Polynésie (1,7%) et la CGPME (0,5%) ne pourront pas s’opposer, à part faire entendre leur mécontentement pour certains, face à ces changements qui modifient profondément la société d’économie mixte.
Depuis sa création, en 1999, les missions de la Sofidep étaient pourtant «l’aide aux très petites, petites et moyennes entreprises polynésiennes». Enfin, pour financer les 40 millions de Fcfp que la Sofidep devra mettre dans la corbeille de la mariée de la future SAS, il est aussi question de d’aller puiser dans les réserves financières de la SEM.