Le projet Rescue consiste à la réalisation de plusieurs actions visant à favoriser le développement durable.
MOOREA, le 2 octobre 2018 - Des travaux, réalisés dans le cadre du projet Rescue à Opunohu, ont été présentés samedi dernier aux élus et aux associations. Ces travaux pourraient résoudre certaines problématiques environnementales sur l’ile sœur. Les porteurs du projet attendent désormais la livraison des travaux, prévue ce mois-ci.
La Communauté du Pacifique ainsi que l’Agence Française pour la Biodiversité ont procédé, le week-end dernier, à Pihaena, à la restitution des travaux réalisés dans le cadre du projet Rescue. Un événement qui a été réalisé en présence notamment de certains élus et de quelques associations environnementales de l’ile sœur. La visite s'est poursuivie dans la vallée d’Opunohu.
DES ACTIONS QUI FAVORISENT LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Depuis 3 ans, le projet Rescue a accompagné le pays ainsi que la municipalité, par le biais d’un soutien aussi bien technique que financier, dans la réalisation de plusieurs actions à Moorea visant à "limiter les pressions exercées par le changement climatique et par l’homme sur les écosystèmes". Des actions qui favorisent ainsi le développement durable.
La première action réalisée dans le cadre du Projet Rescue est l’appui pour la révision du PGEM (Plan de Gestion de l’Espace Maritime). Cette révision, qui sera bientôt soumise à une enquête publique, a été réalisée après de longues concertations entre les services du pays concernés, les services communaux, les associations et les usagers de la mer à Moorea (pécheurs, acteurs du tourisme…).
Mais le projet Rescue s'intéresse également aux différentes problématiques environnementales qui affectent le site d’Opunohu. L’érosion des sols dans les plantations d’ananas de la vallée d’Opunohu a été un des exemples les plus préoccupants.
Après un diagnostic, la carte d’un site agricole pilote, incluant des propositions de réaménagement des pistes d’une plantation d’ananas, a été créée. Des techniques agricoles ont également été étudiées et proposées dans des fiches techniques.
La technique, la plus simple, consiste à faire une plantation d’ananas en courbe de niveau, c’est-à-dire en suivant la pente de la montagne, ce qui permet de mieux retenir l’eau. La technique, la plus compliquée, consiste à planter des rangées de Vétiver en bordure des parcelles d’ananas. Les racines de Vétiver, longues de plusieurs mètres, retiendront ainsi le sol. D’autres propositions, telles que la plantation d’arbres fruitiers entre les parcelles d’ananas ont également été faites.
L'AGRICULTURE BIO, LES ESPÈCES ENVAHISSANTES OU L’ÉROSION DE LA PLAGE DE TAHIAMANU
Autres études réalisées, l’implantation de l’agriculture biologique, en particulier sur l’ananas, dans la vallée d’Opunohu. Cette question a surtout été traitée dans le cadre du projet Intègre avec des travaux d’une durée de 3 ans, réalisés par un ingénieur en agriculture biologique. Toutefois, Rescue a également contribué à la création de fiches techniques, désormais disponibles pour les agriculteurs, sur la manière de procéder. La Direction de l’agriculture sera chargée de la mise en œuvre de ces recommandations auprès des agriculteurs locaux.
Concernant cette fois-ci, les espèces envahissantes. Deux grandes actions ont été entreprises avec certains partenaires locaux.
La première action consistait à l’éradication de la fourmi de feu, et la seconde servait à aider l’association Moorea Biodiversité dans sa lutte contre le Miconia.
Du côté de la plage publique de Tahiamanu, un problème d’érosion a été constaté. Un diagnostic a permis de constater une érosion de 60 % de cette plage depuis 1955. Cette érosion continuera si rien n’est fait.
"Selon le diagnostic, ce sable est tombé jusque dans le chenal d’à côté. Il faut aller le chercher en faisant le moins de dégâts possibles, et en mettant en œuvre un petit ouvrage sous-marin pour que le sable ne reparte pas tout de suite. Le Criobe viendra ensuite pour planter des coraux sur cet ouvrage", explique Charles Mahé, chef du projet Rescue à l’Agence Française pour la Biodiversité.
Des plantes seront également ensemencées sur la plage pour limiter cette érosion.
LE PROJET RESCUE S'EST INTÉRESSÉ AUSSI AU MOUILLAGE DES VOILIERS
Dans la baie d’Opunohu, le problème du mouillage des voiliers est une source de désaccord entre une partie de la population, les élus et les propriétaires (des voiliers NDLR). Des rapports techniques sur le nombre ainsi que sur les périodes d’autorisations recommandées des mouillages dans différentes zones du lagon de l’ile sœur, ont été réalisés. Ces rapports traitent également d’autres thèmes tels que la question de la gérance de ces mouillages ainsi que la possibilité d’une participation financière pour les propriétaires des voiliers.
Ces études, qui ont été proposées à la municipalité, seront soumises à une enquête publique dans le cadre de la révision du PGEM.
Après 3 ans d’existence, le projet Rescue sur l’ile de Moorea prendra fin ce mois-ci. Les porteurs de ce projet attendent désormais que toutes les actions, initiées avec leur soutien technique et financier, soient mises en œuvre en suivant leurs recommandations.
La Communauté du Pacifique ainsi que l’Agence Française pour la Biodiversité ont procédé, le week-end dernier, à Pihaena, à la restitution des travaux réalisés dans le cadre du projet Rescue. Un événement qui a été réalisé en présence notamment de certains élus et de quelques associations environnementales de l’ile sœur. La visite s'est poursuivie dans la vallée d’Opunohu.
DES ACTIONS QUI FAVORISENT LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
Depuis 3 ans, le projet Rescue a accompagné le pays ainsi que la municipalité, par le biais d’un soutien aussi bien technique que financier, dans la réalisation de plusieurs actions à Moorea visant à "limiter les pressions exercées par le changement climatique et par l’homme sur les écosystèmes". Des actions qui favorisent ainsi le développement durable.
La première action réalisée dans le cadre du Projet Rescue est l’appui pour la révision du PGEM (Plan de Gestion de l’Espace Maritime). Cette révision, qui sera bientôt soumise à une enquête publique, a été réalisée après de longues concertations entre les services du pays concernés, les services communaux, les associations et les usagers de la mer à Moorea (pécheurs, acteurs du tourisme…).
Mais le projet Rescue s'intéresse également aux différentes problématiques environnementales qui affectent le site d’Opunohu. L’érosion des sols dans les plantations d’ananas de la vallée d’Opunohu a été un des exemples les plus préoccupants.
Après un diagnostic, la carte d’un site agricole pilote, incluant des propositions de réaménagement des pistes d’une plantation d’ananas, a été créée. Des techniques agricoles ont également été étudiées et proposées dans des fiches techniques.
La technique, la plus simple, consiste à faire une plantation d’ananas en courbe de niveau, c’est-à-dire en suivant la pente de la montagne, ce qui permet de mieux retenir l’eau. La technique, la plus compliquée, consiste à planter des rangées de Vétiver en bordure des parcelles d’ananas. Les racines de Vétiver, longues de plusieurs mètres, retiendront ainsi le sol. D’autres propositions, telles que la plantation d’arbres fruitiers entre les parcelles d’ananas ont également été faites.
L'AGRICULTURE BIO, LES ESPÈCES ENVAHISSANTES OU L’ÉROSION DE LA PLAGE DE TAHIAMANU
Autres études réalisées, l’implantation de l’agriculture biologique, en particulier sur l’ananas, dans la vallée d’Opunohu. Cette question a surtout été traitée dans le cadre du projet Intègre avec des travaux d’une durée de 3 ans, réalisés par un ingénieur en agriculture biologique. Toutefois, Rescue a également contribué à la création de fiches techniques, désormais disponibles pour les agriculteurs, sur la manière de procéder. La Direction de l’agriculture sera chargée de la mise en œuvre de ces recommandations auprès des agriculteurs locaux.
Concernant cette fois-ci, les espèces envahissantes. Deux grandes actions ont été entreprises avec certains partenaires locaux.
La première action consistait à l’éradication de la fourmi de feu, et la seconde servait à aider l’association Moorea Biodiversité dans sa lutte contre le Miconia.
Du côté de la plage publique de Tahiamanu, un problème d’érosion a été constaté. Un diagnostic a permis de constater une érosion de 60 % de cette plage depuis 1955. Cette érosion continuera si rien n’est fait.
"Selon le diagnostic, ce sable est tombé jusque dans le chenal d’à côté. Il faut aller le chercher en faisant le moins de dégâts possibles, et en mettant en œuvre un petit ouvrage sous-marin pour que le sable ne reparte pas tout de suite. Le Criobe viendra ensuite pour planter des coraux sur cet ouvrage", explique Charles Mahé, chef du projet Rescue à l’Agence Française pour la Biodiversité.
Des plantes seront également ensemencées sur la plage pour limiter cette érosion.
LE PROJET RESCUE S'EST INTÉRESSÉ AUSSI AU MOUILLAGE DES VOILIERS
Dans la baie d’Opunohu, le problème du mouillage des voiliers est une source de désaccord entre une partie de la population, les élus et les propriétaires (des voiliers NDLR). Des rapports techniques sur le nombre ainsi que sur les périodes d’autorisations recommandées des mouillages dans différentes zones du lagon de l’ile sœur, ont été réalisés. Ces rapports traitent également d’autres thèmes tels que la question de la gérance de ces mouillages ainsi que la possibilité d’une participation financière pour les propriétaires des voiliers.
Ces études, qui ont été proposées à la municipalité, seront soumises à une enquête publique dans le cadre de la révision du PGEM.
Après 3 ans d’existence, le projet Rescue sur l’ile de Moorea prendra fin ce mois-ci. Les porteurs de ce projet attendent désormais que toutes les actions, initiées avec leur soutien technique et financier, soient mises en œuvre en suivant leurs recommandations.
Plusieurs sites ont donc été ciblés, et les conclusions sont attendues ce mois-ci.