Oscar Temaru, mercredi matin lors de la conférence de presse organisée dans les locaux du groupe UPLD à l'assemblée.
PAPEETE, 27 avril 2016 – Oscar Temaru s’en est vivement pris à l’homme d’affaires Dominique Auroy, mercredi, en annonçant l’opposition du groupe UPLD au projet Ecoparc, actuellement à l’étude dans la basse vallée de la Papenoo. Le leader indépendantiste qualifie ce projet de "grosse escroquerie" et défend l'alternative d'un développement agricole, sur ce domaine public.
"Nous sommes tous concernés", a déclaré Oscar Temaru lors d’une conférence de presse donnée mercredi matin par le groupe UPLD, alors qu’il évoquait le projet de développement touristique Ecoparc. Ce projet, porté par une société commerciale en partie détenue par l’homme d’affaires Dominique Auroy, est actuellement à l’étude pour une implantation dans la basse vallée de la Papenoo. "C’est un domaine public qui appartient à tout le monde", a commencé par déclarer le leader indépendantiste. "On entend parler de défiscalisation, c’est encore de l’argent public. Y aura-t-il un bail emphytéotique sur ces centaines d’hectares ? C’est comme cela que ça se passe. La population ne sait pas cela. J’entends aussi parler de péage, de téléphérique… Pour que les gens viennent voir. M. Auroy, lui il regarde la poche des habitants. Pourquoi ne fait-on pas une enquête de moralité sur ces soi-disant « développeurs », « investisseurs », dans ce pays. Pour moi, M. Auroy doit être classé persona non grata : persona non grata dans ce pays. Vous rappelez-vous de l’histoire Tamaraa Nui ? C’est quelques milliards qui sont partis en fumée. C’est lui ! (...) C’est pour cela que je dis qu’il faut faire une enquête de moralité. Les soi-disant investisseurs dans notre pays… C’est pas normal ça".
Lire aussi : Deuxième réunion du comité de suivi du projet Ecoparc
Et de qualifier le complexe Ecoparc de "grosse escroquerie" en annonçant l'opposition formelle des élus souverainistes à sa réalisation : "Nous avons d’autres projets dans cette vallée de la Papenoo. (…) Ce sont des terres agricoles. On sait qu’aujourd’hui la farine de « uru » est très recherchée, parce que c’est une farine sans gluten. (…) Ce sont des milliers d’arbres à pain qu’il faut planter dans cette vallée".
"Nous sommes tous concernés", a déclaré Oscar Temaru lors d’une conférence de presse donnée mercredi matin par le groupe UPLD, alors qu’il évoquait le projet de développement touristique Ecoparc. Ce projet, porté par une société commerciale en partie détenue par l’homme d’affaires Dominique Auroy, est actuellement à l’étude pour une implantation dans la basse vallée de la Papenoo. "C’est un domaine public qui appartient à tout le monde", a commencé par déclarer le leader indépendantiste. "On entend parler de défiscalisation, c’est encore de l’argent public. Y aura-t-il un bail emphytéotique sur ces centaines d’hectares ? C’est comme cela que ça se passe. La population ne sait pas cela. J’entends aussi parler de péage, de téléphérique… Pour que les gens viennent voir. M. Auroy, lui il regarde la poche des habitants. Pourquoi ne fait-on pas une enquête de moralité sur ces soi-disant « développeurs », « investisseurs », dans ce pays. Pour moi, M. Auroy doit être classé persona non grata : persona non grata dans ce pays. Vous rappelez-vous de l’histoire Tamaraa Nui ? C’est quelques milliards qui sont partis en fumée. C’est lui ! (...) C’est pour cela que je dis qu’il faut faire une enquête de moralité. Les soi-disant investisseurs dans notre pays… C’est pas normal ça".
Lire aussi : Deuxième réunion du comité de suivi du projet Ecoparc
Et de qualifier le complexe Ecoparc de "grosse escroquerie" en annonçant l'opposition formelle des élus souverainistes à sa réalisation : "Nous avons d’autres projets dans cette vallée de la Papenoo. (…) Ce sont des terres agricoles. On sait qu’aujourd’hui la farine de « uru » est très recherchée, parce que c’est une farine sans gluten. (…) Ce sont des milliers d’arbres à pain qu’il faut planter dans cette vallée".