Genève, Suisse | AFP | lundi 04/05/2015 - Amiante, pesticides, déchets électroniques: quelque 1.500 experts représentant plus de 180 pays sont appelés à se prononcer sur une multitude de sujets lors de la conférence internationale sur les produits chimiques et les déchets dangereux qui s'est ouverte lundi à Genève.
Cette réunion, qui va durer jusqu'au 15 mai, regroupe les représentants des Etats membres des trois conventions qui gèrent ce domaine: celle de Stockholm sur les polluants organiques persistants, celle de Rotterdam sur le commerce de produits chimiques dangereux et celle de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux.
Ces deux prochaines semaines, plusieurs nouvelles substances devraient être soumises à la législation internationale, comme l'hexachlorobutadiène, aux propriétés insecticide et fongicide, et le pentachlorphénol, utilisé comme solvant ou comme biocide dans des produits phytosanitaires.
Deux produits, l'amiante chrysotile et le paraquat -- déjà débattus lors de la dernière réunion en 2013 -- seront nouvellement proposés pour être intégrés à la Convention de Rotterdam, dans l'espoir que les pays parviennent cette fois à un consensus, a expliqué aux médias Rolph Payet, secrétaire exécutif des trois conventions.
L'amiante chrysotile, également appelé l'amiante blanc, est un matériau résistant au feu utilisé dans la construction, mais qui est associé notamment à certains cancers.
Le paraquat est quant à lui un produit chimique utilisé dans la production d'herbicide. La mort peut survenir dans les 30 jours après l'ingestion du produit. Il est interdit dans l'Union européenne et en Suisse notamment.
La Convention de Rotterdam régit les importations et les exportations de certains produits, elle ne les interdit pas: cela signifie qu'un produit chimique visé ne peut être exporté qu'avec le consentement préalable de l'importateur.
Pendant ces deux prochaines semaines, les experts vont également essayer de s'entendre pour créer un système de contrôle du respect des obligations liées aux conventions de Rotterdam et de Stockholm. Ce système existe seulement pour la convention de Bâle.
Ils devront aussi essayer de définir ce que sont les déchets électriques et électroniques, première étape avant de savoir comment traiter ces produits hautement toxiques, alors qu'en 2014 seulement environ un sixième des déchets d'équipements électriques et électroniques ont été correctement recyclés.
Dans le domaine des déchets dangereux (Convention de Bâle), la Suisse et l'Indonésie entendent militer pour que ces déchets n'aboutissent que dans les pays aptes à gérer leur élimination. Il s'agit notamment d'élaborer des standards internationaux permettant la labellisation d'installations de traitement des déchets dangereux dans le monde entier.
Il existe des centaines de milliers de produits chimiques différents. Près de 700 sont présents dans le corps humain du fait de son exposition permanente à ces produits.
Cette réunion, qui va durer jusqu'au 15 mai, regroupe les représentants des Etats membres des trois conventions qui gèrent ce domaine: celle de Stockholm sur les polluants organiques persistants, celle de Rotterdam sur le commerce de produits chimiques dangereux et celle de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers de déchets dangereux.
Ces deux prochaines semaines, plusieurs nouvelles substances devraient être soumises à la législation internationale, comme l'hexachlorobutadiène, aux propriétés insecticide et fongicide, et le pentachlorphénol, utilisé comme solvant ou comme biocide dans des produits phytosanitaires.
Deux produits, l'amiante chrysotile et le paraquat -- déjà débattus lors de la dernière réunion en 2013 -- seront nouvellement proposés pour être intégrés à la Convention de Rotterdam, dans l'espoir que les pays parviennent cette fois à un consensus, a expliqué aux médias Rolph Payet, secrétaire exécutif des trois conventions.
L'amiante chrysotile, également appelé l'amiante blanc, est un matériau résistant au feu utilisé dans la construction, mais qui est associé notamment à certains cancers.
Le paraquat est quant à lui un produit chimique utilisé dans la production d'herbicide. La mort peut survenir dans les 30 jours après l'ingestion du produit. Il est interdit dans l'Union européenne et en Suisse notamment.
La Convention de Rotterdam régit les importations et les exportations de certains produits, elle ne les interdit pas: cela signifie qu'un produit chimique visé ne peut être exporté qu'avec le consentement préalable de l'importateur.
Pendant ces deux prochaines semaines, les experts vont également essayer de s'entendre pour créer un système de contrôle du respect des obligations liées aux conventions de Rotterdam et de Stockholm. Ce système existe seulement pour la convention de Bâle.
Ils devront aussi essayer de définir ce que sont les déchets électriques et électroniques, première étape avant de savoir comment traiter ces produits hautement toxiques, alors qu'en 2014 seulement environ un sixième des déchets d'équipements électriques et électroniques ont été correctement recyclés.
Dans le domaine des déchets dangereux (Convention de Bâle), la Suisse et l'Indonésie entendent militer pour que ces déchets n'aboutissent que dans les pays aptes à gérer leur élimination. Il s'agit notamment d'élaborer des standards internationaux permettant la labellisation d'installations de traitement des déchets dangereux dans le monde entier.
Il existe des centaines de milliers de produits chimiques différents. Près de 700 sont présents dans le corps humain du fait de son exposition permanente à ces produits.