PAPEETE, 6 décembre 2016 - Les premiers états généraux de la production audiovisuelle et cinématographique des Outre-mer se tiennent jusqu’au 11 décembre à Tahiti.
Ils exercent en Nouvelle-Calédonie, à la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion, en Guyane ou en Polynésie française et sont réunis cette semaine à Tahiti. Une quarantaine d’acteurs privés et institutionnels du secteur de la production audiovisuelle et cinématographique, et divers experts, participent aux premiers états généraux de la production audiovisuelle et cinématographique des Outre-mer, dans le but de faire un point de situation de ce secteur d’activité avec pour dénominateurs communs d’exercer dans une des collectivités ultramarines françaises et d'être confrontés, à ce titre, aux contraintes de leur éloignement, de la petitesse de leur marché, et de sources de financement institutionnel moins abondantes.
Les conclusions de ce premier colloque seront présentées en janvier prochain, au ministère de la Culture à Paris. L’enjeu est de répondre à deux questions : Comment envisager durablement un développement pérenne de la filière audiovisuelle et cinématographique ultramarine ? Quelles sont les actions qui doivent être mises en œuvre ?
Nul ne doute de l’avenir de ce secteur : il y a des talents, les filières existent depuis une quinzaine d’années et diffusent déjà au moins dans leurs bassins régionaux. Mais le souhait est de porter jusqu'à Paris la voix des professionnels de l’outre-mer français, de manière unie, pour peser plus fortement sur les décisions nationales, si ce n’est "combattre", comme l’a rappelé le haut-commissaire René Bidal, mardi matin, "cette vision très parisienne de la production qui estime que seuls les techniciens parisiens sont en capacité de mener à bien les projets".
Les conclusions en préparation cette semaine seront consignées dans un rapport transmis à l’ensemble des décideurs politiques, institutionnels et privés. Matière de référence d’un comité de suivi ad hoc, ce rapport fera aussi l’objet d’une présentation au Festival "Sunny side of the doc", en mai 2017 et au Festival de la fiction TV, à la Rochelle en septembre 2017 avant la tenue de la 2e édition des états généraux de la production audiovisuelle outre-mer, en décembre prochain.
"Il n’y a jamais eu d’état des lieux de ce secteur, si on le globalise et qu’on l’observe du point de vue des outre-mer", explique Christine Tisseau Giraudel, présidente du Syndicat de la production audiovisuelle en Polynésie française (Spapf) et co-organisatrice de ces premiers états généraux, avec la guadeloupéenne Christine Vial-Collet. "On ne veut surtout pas arriver à la fin de ces états généraux avec une longue liste de doléances. On exprime le vœu, lorsqu’on fera la restitution à Paris, en janvier, au ministère de la Culture, que l’on puisse exprimer qui l’on est ; on arrivera sans doute avec une liste de points bloquants, qui sont des freins communs à notre développement. (…) A l’heure où l’on parle d’égalité réelle outremer, est-il possible que les productions audiovisuelles et cinématographiques ultramarines soient traitées, et accompagnées par les politiques publiques, de même que n’importe quelle production française ?"
Pour la députée Maina Sage, qui se fera le relais de ces conclusions au niveau parlementaire des améliorations peuvent être apportées au niveau réglementaire, notamment en matière de quotas de diffusion réservés aux productions ultramarines sur les chaînes publiques.
Ils exercent en Nouvelle-Calédonie, à la Guadeloupe, la Martinique, La Réunion, en Guyane ou en Polynésie française et sont réunis cette semaine à Tahiti. Une quarantaine d’acteurs privés et institutionnels du secteur de la production audiovisuelle et cinématographique, et divers experts, participent aux premiers états généraux de la production audiovisuelle et cinématographique des Outre-mer, dans le but de faire un point de situation de ce secteur d’activité avec pour dénominateurs communs d’exercer dans une des collectivités ultramarines françaises et d'être confrontés, à ce titre, aux contraintes de leur éloignement, de la petitesse de leur marché, et de sources de financement institutionnel moins abondantes.
Les conclusions de ce premier colloque seront présentées en janvier prochain, au ministère de la Culture à Paris. L’enjeu est de répondre à deux questions : Comment envisager durablement un développement pérenne de la filière audiovisuelle et cinématographique ultramarine ? Quelles sont les actions qui doivent être mises en œuvre ?
Nul ne doute de l’avenir de ce secteur : il y a des talents, les filières existent depuis une quinzaine d’années et diffusent déjà au moins dans leurs bassins régionaux. Mais le souhait est de porter jusqu'à Paris la voix des professionnels de l’outre-mer français, de manière unie, pour peser plus fortement sur les décisions nationales, si ce n’est "combattre", comme l’a rappelé le haut-commissaire René Bidal, mardi matin, "cette vision très parisienne de la production qui estime que seuls les techniciens parisiens sont en capacité de mener à bien les projets".
Les conclusions en préparation cette semaine seront consignées dans un rapport transmis à l’ensemble des décideurs politiques, institutionnels et privés. Matière de référence d’un comité de suivi ad hoc, ce rapport fera aussi l’objet d’une présentation au Festival "Sunny side of the doc", en mai 2017 et au Festival de la fiction TV, à la Rochelle en septembre 2017 avant la tenue de la 2e édition des états généraux de la production audiovisuelle outre-mer, en décembre prochain.
"Il n’y a jamais eu d’état des lieux de ce secteur, si on le globalise et qu’on l’observe du point de vue des outre-mer", explique Christine Tisseau Giraudel, présidente du Syndicat de la production audiovisuelle en Polynésie française (Spapf) et co-organisatrice de ces premiers états généraux, avec la guadeloupéenne Christine Vial-Collet. "On ne veut surtout pas arriver à la fin de ces états généraux avec une longue liste de doléances. On exprime le vœu, lorsqu’on fera la restitution à Paris, en janvier, au ministère de la Culture, que l’on puisse exprimer qui l’on est ; on arrivera sans doute avec une liste de points bloquants, qui sont des freins communs à notre développement. (…) A l’heure où l’on parle d’égalité réelle outremer, est-il possible que les productions audiovisuelles et cinématographiques ultramarines soient traitées, et accompagnées par les politiques publiques, de même que n’importe quelle production française ?"
Pour la députée Maina Sage, qui se fera le relais de ces conclusions au niveau parlementaire des améliorations peuvent être apportées au niveau réglementaire, notamment en matière de quotas de diffusion réservés aux productions ultramarines sur les chaînes publiques.
Planning des conférences ouvertes aux professionnels
Les professionnels de la production audiovisuelle et cinématographique doivent s’inscrire sur le site pour pouvoir participer aux conférences et débats.
Mardi 6 décembre
9 heures - Présidence de la Polynésie française
Cérémonie d’ouverture des Etats généraux en présence du Ministre du tourisme et du haut-commissaire
9h30 à 12 heures
Présidence de la Polynésie française
Présentation de l’Etat des lieux des filières ultramarines et échanges
18h30 à 20h
Hotel Tahiti pearl beach resort
Diffusion du téléfilm “L’emprise” dont la thématique est la maltraitance faite aux femmes avec l’association Vahine Orama suivie d’un débat avec Jean-Benoït Gillig, producteur (Leonis).
Mercredi 7 décembre
8 heures - 17h15
Hotel Tahiti pearl beach resort
Produire, co produire, être diffusé, accueil des tournages, distribuer, exporter
18h30 à 20 heures
Hotel Tahiti pearl beach resort
Diffusion d’un épisode de la série tv « Guyane » suivie d’un débat avec Bénédicte Lesage, productrice (Mascaret films).
Vendredi 9 décembre
14h30-16h30
Assemblée de la Polynésie française
Pré restitution
Les professionnels de la production audiovisuelle et cinématographique doivent s’inscrire sur le site pour pouvoir participer aux conférences et débats.
Mardi 6 décembre
9 heures - Présidence de la Polynésie française
Cérémonie d’ouverture des Etats généraux en présence du Ministre du tourisme et du haut-commissaire
9h30 à 12 heures
Présidence de la Polynésie française
Présentation de l’Etat des lieux des filières ultramarines et échanges
18h30 à 20h
Hotel Tahiti pearl beach resort
Diffusion du téléfilm “L’emprise” dont la thématique est la maltraitance faite aux femmes avec l’association Vahine Orama suivie d’un débat avec Jean-Benoït Gillig, producteur (Leonis).
Mercredi 7 décembre
8 heures - 17h15
Hotel Tahiti pearl beach resort
Produire, co produire, être diffusé, accueil des tournages, distribuer, exporter
18h30 à 20 heures
Hotel Tahiti pearl beach resort
Diffusion d’un épisode de la série tv « Guyane » suivie d’un débat avec Bénédicte Lesage, productrice (Mascaret films).
Vendredi 9 décembre
14h30-16h30
Assemblée de la Polynésie française
Pré restitution