Les membres fondateurs du comité 808 de Tautira.
TAUTIRA, le 13 novembre 2014 - Après deux contrôles de la légalité, le dossier de demande de défusion de la petite commune de Tautira est enfin complet. Aujourd’hui, l’administrateur d’Etat des îles-du vent recevra les instigateurs du projet, le comité 808, mouvement populaire créé au lendemain des dernières élections municipales.
Dans quelques jours, la demande de défusion faite par le comité 808 de la commune déléguée de Tautira, devrait enfin être étudiée par la subdivision des îles-du-vent. Le processus aurait déjà dû commencer mais le service du contrôle de la légalité avaient émis une réserve quant à la validité d’une vingtaine de signatures sur les quelques 1200 recueillies depuis avril dernier. Arnold Toheira, porte-parole du mouvement explique « nous sommes retournés voir la vingtaine d’habitants, un par un, pour leur demander de nous fournir une pièce d’identité puis de signer à nouveau la pétition, ce qui n’a pas été facile mais nous avons voulu faire les choses dans les normes. »
Ce jeudi, les pièces justificatives seront donc remis à la subdivision administrative d’Etat des îles-du-vent et l’administrateur Christophe Lotigié recevra les membres du comité pour mettre en route le processus de défusion que réclament plus de la moitié de la population de Tautira. Rappelons qu’à l’origine, le comité a été créé à l’issue des dernières élections municipales, pour soutenir le maire sortant Juliette Nuupure.
Bien qu’ayant remporté 51 % des voix, la candidate avait été écartée par la commune principale de Taravao en faveur d’une co-listière imposée, Patricia Lenoir. Ce diktat a déclenché un mouvement de protestation chez les habitants qui, du coup ont également demandé la défusion de Tautira. Les relations tendues entre le petit village d’environ 2 300 habitants et la commune de Taravao ne datent pas d’hier.
Les précédents tāvana avaient, depuis 1971 déjà, tenté de faire aboutir leur demande d’être autonome « mais ils sont arrêtés aux portes de l’administrateur, alors qu’il fallait continuer jusqu’au haut-commissaire.» souligne Arnold Toheira. Le projet sera lancé dans quelques jours.
C’est parti pour 12 mois d’enquête
A partir de là, une enquête sur la pertinence du projet sera menée pendant une année. La procédure de défusion est régie par le Code Général des Collectivités Territoriales et suit des règles bien précises. Tout d’abord, elle doit émaner du conseil municipal ou alors du tiers des électeurs inscrits de la commune en question, soit 712 signataires pour Tautira (chiffre largement dépassé).
Le haut-commissaire nommera alors une commission, composée de membre choisis parmi les personnes éligibles au conseil municipal, laquelle donnera son avis sur le projet. Ensuite, direction le conseil des ministres tout d’abord, afin de fixer les nouvelles limites territoriales de la future commune (le haut-commissaire prendra un arrêté). Et puis, ce sera au tour de l’Assemblée de la Polynésie de se prononcer. A l’issue de ce cheminement, et conformément à l’article L 2112-5 du CGCT « la décision est prise par le ministre chargé de l’Outre-mer. »
Partie d’une simplement réclamation, l’affaire est devenue une revendication populaire. Tautira est la seconde commune à avoir demandé sa défusion, après Hitia’a dont le processus sera validé d’ici peu. Elle ne dépendra donc plus de la commune de Hitia’a o te rā laquelle regroupe encore Papeno’o-Tiarei et Mahaena.
Enfin de compte, ce dossier est particulier puisqu’il vient directement des habitants et non des élus. Le comité 808 reste confiant et s’est d’ailleurs rapprochée d’une commune de l’Est de la France, Culey, petite bourgade de 500 habitants, située près de Nancy. En janvier dernier, elle avait obtenu gain de cause et deviendra une communauté autonome, dès janvier prochain.
TP
Dans quelques jours, la demande de défusion faite par le comité 808 de la commune déléguée de Tautira, devrait enfin être étudiée par la subdivision des îles-du-vent. Le processus aurait déjà dû commencer mais le service du contrôle de la légalité avaient émis une réserve quant à la validité d’une vingtaine de signatures sur les quelques 1200 recueillies depuis avril dernier. Arnold Toheira, porte-parole du mouvement explique « nous sommes retournés voir la vingtaine d’habitants, un par un, pour leur demander de nous fournir une pièce d’identité puis de signer à nouveau la pétition, ce qui n’a pas été facile mais nous avons voulu faire les choses dans les normes. »
Ce jeudi, les pièces justificatives seront donc remis à la subdivision administrative d’Etat des îles-du-vent et l’administrateur Christophe Lotigié recevra les membres du comité pour mettre en route le processus de défusion que réclament plus de la moitié de la population de Tautira. Rappelons qu’à l’origine, le comité a été créé à l’issue des dernières élections municipales, pour soutenir le maire sortant Juliette Nuupure.
Bien qu’ayant remporté 51 % des voix, la candidate avait été écartée par la commune principale de Taravao en faveur d’une co-listière imposée, Patricia Lenoir. Ce diktat a déclenché un mouvement de protestation chez les habitants qui, du coup ont également demandé la défusion de Tautira. Les relations tendues entre le petit village d’environ 2 300 habitants et la commune de Taravao ne datent pas d’hier.
Les précédents tāvana avaient, depuis 1971 déjà, tenté de faire aboutir leur demande d’être autonome « mais ils sont arrêtés aux portes de l’administrateur, alors qu’il fallait continuer jusqu’au haut-commissaire.» souligne Arnold Toheira. Le projet sera lancé dans quelques jours.
C’est parti pour 12 mois d’enquête
A partir de là, une enquête sur la pertinence du projet sera menée pendant une année. La procédure de défusion est régie par le Code Général des Collectivités Territoriales et suit des règles bien précises. Tout d’abord, elle doit émaner du conseil municipal ou alors du tiers des électeurs inscrits de la commune en question, soit 712 signataires pour Tautira (chiffre largement dépassé).
Le haut-commissaire nommera alors une commission, composée de membre choisis parmi les personnes éligibles au conseil municipal, laquelle donnera son avis sur le projet. Ensuite, direction le conseil des ministres tout d’abord, afin de fixer les nouvelles limites territoriales de la future commune (le haut-commissaire prendra un arrêté). Et puis, ce sera au tour de l’Assemblée de la Polynésie de se prononcer. A l’issue de ce cheminement, et conformément à l’article L 2112-5 du CGCT « la décision est prise par le ministre chargé de l’Outre-mer. »
Partie d’une simplement réclamation, l’affaire est devenue une revendication populaire. Tautira est la seconde commune à avoir demandé sa défusion, après Hitia’a dont le processus sera validé d’ici peu. Elle ne dépendra donc plus de la commune de Hitia’a o te rā laquelle regroupe encore Papeno’o-Tiarei et Mahaena.
Enfin de compte, ce dossier est particulier puisqu’il vient directement des habitants et non des élus. Le comité 808 reste confiant et s’est d’ailleurs rapprochée d’une commune de l’Est de la France, Culey, petite bourgade de 500 habitants, située près de Nancy. En janvier dernier, elle avait obtenu gain de cause et deviendra une communauté autonome, dès janvier prochain.
TP
'Ōpuara'a fa'ata'a'ēra'a iā Tautira : e hi'opo'a hia teie pu'e parau
I teie mau mahana e haere hia atu nei e tātou, i reira te anira’a a te tōmite 808 nō te fa’ata’a’ē iā Tautira i te oire nō Taiarapu hitia’a o te rā, e tuatāpapa hia e te pū a te hau e tī’ā’au nei i te parau nō te mau ta’amotu ni’a & raro māta’i mā. ‘Ua ha’amata a’e na teie ‘ohipa, terā rā ‘ua ‘ite hia te tahi mau tārimara’a, e piti ‘ahuru i ni’a i te hō’ē nūmerar’a tauatini piti hanare ti’i hapa, o tei ‘ore i fa’ari’i hia e te ti’a a te hau, ia au i te mau ha'apāpūra'a a Arnold Toheira, 'auvaha parau o teie tōmite : " 'ua ani hia mai iā mātou 'ia haere e fārerei fa'ahou i teie mau ta'ata o tei tārima tā mātou parau tu'utu'u. E 'ere roa atu i te mea 'ōhie, terā rā, 'ua noa'a hia iā mātou i te rave i teie fa'a'uera'a a te ti'ahau."
E aha atu ra i teienei ?
Mai i reira, e ha’amata te mau hi’opo’ara’a ‘e tuatāpapara’a i ni’a i te hō’ē roara’a hō’ē matahiti. ‘Ua piahia teie fa’anahora’a i roto i teie puta ture o te mau tuha’a fenua ‘Ai’hu’a rā’au. Mea na hea ia ? Nā mua roa, mea tītau hia nā te ‘āpo’ora’a ‘oire ānei aore ra te rahira’a o te hu’ira’atira e fa’atae mai i teie huru anira’a. I Tautira nei, ‘ua hau i te ‘āfara’a o te hu’ira’atira tei tārima.
I muri mai, e ha’amau te tomitera teitei I te hō’ē tomite tuatāpapa nō te fa’ōti i te mau ‘ōti’a ‘āpī. I roto i teie tomite, tē vai ra te mau mero o te ‘āpo’ora’a ‘oire, a te heu fenua, na reira ato’a i te mau ta’ata tāta’itahi tīvira. I reira teie anira’a e tau’a parau ato’a hia i roto i te ‘āpo’ora’a o te mau fa’atere hau fenua, e haere ti’a roa atu i te Fare ‘āpo’ora’a rahi. Tei reira te fā’otira’a mana e fā’oti hia mai ai.
E mai i te mea ra ē, ‘ua tueā te mau mana’o, e mana ia teie ‘ohipa. ‘Aitiā ra i ōti, nō te mea te vai fa’ahou ra te parau o te tāpura faufa’a, mea na hea ia ? Na Arnold noa ihoa e pāhono mai i teie uira'a : " 'Ua fēruri a'e na mātou i ni'a te mau fa'anahora'a nō te fa'atere i te fare 'oire, i te pae ihoa rā o te tāpura faufa'a. Te vai ra te parau nō te tuha'a FIP o tē 'ōpere hia nei na roto i te mau fare ha'api'ira'a, tae noa atu i te tuha'a moni ta'a'ē o tā mātou e nehenehe e ani i teienei i te hau fenua ānei, hau metua ato'a."
Tei roto teie tōmite i te ti’aturi rahi. ‘Ua ‘ite ‘oia i te manara’a mai te anira’a te tuha’a mata’eina’a pi'i hia Culey i te ‘āva’e tenuare i ma’iri, nō te pae hitia’a o te ra o te fenua Farāni. ‘Ua fa’ati’a hia tā na anira’a, e riro ‘ei ‘oire ti’amā mai i te ‘ōmuara’a ia o teie matahiti i muri nei.
TP
I teie mau mahana e haere hia atu nei e tātou, i reira te anira’a a te tōmite 808 nō te fa’ata’a’ē iā Tautira i te oire nō Taiarapu hitia’a o te rā, e tuatāpapa hia e te pū a te hau e tī’ā’au nei i te parau nō te mau ta’amotu ni’a & raro māta’i mā. ‘Ua ha’amata a’e na teie ‘ohipa, terā rā ‘ua ‘ite hia te tahi mau tārimara’a, e piti ‘ahuru i ni’a i te hō’ē nūmerar’a tauatini piti hanare ti’i hapa, o tei ‘ore i fa’ari’i hia e te ti’a a te hau, ia au i te mau ha'apāpūra'a a Arnold Toheira, 'auvaha parau o teie tōmite : " 'ua ani hia mai iā mātou 'ia haere e fārerei fa'ahou i teie mau ta'ata o tei tārima tā mātou parau tu'utu'u. E 'ere roa atu i te mea 'ōhie, terā rā, 'ua noa'a hia iā mātou i te rave i teie fa'a'uera'a a te ti'ahau."
E aha atu ra i teienei ?
Mai i reira, e ha’amata te mau hi’opo’ara’a ‘e tuatāpapara’a i ni’a i te hō’ē roara’a hō’ē matahiti. ‘Ua piahia teie fa’anahora’a i roto i teie puta ture o te mau tuha’a fenua ‘Ai’hu’a rā’au. Mea na hea ia ? Nā mua roa, mea tītau hia nā te ‘āpo’ora’a ‘oire ānei aore ra te rahira’a o te hu’ira’atira e fa’atae mai i teie huru anira’a. I Tautira nei, ‘ua hau i te ‘āfara’a o te hu’ira’atira tei tārima.
I muri mai, e ha’amau te tomitera teitei I te hō’ē tomite tuatāpapa nō te fa’ōti i te mau ‘ōti’a ‘āpī. I roto i teie tomite, tē vai ra te mau mero o te ‘āpo’ora’a ‘oire, a te heu fenua, na reira ato’a i te mau ta’ata tāta’itahi tīvira. I reira teie anira’a e tau’a parau ato’a hia i roto i te ‘āpo’ora’a o te mau fa’atere hau fenua, e haere ti’a roa atu i te Fare ‘āpo’ora’a rahi. Tei reira te fā’otira’a mana e fā’oti hia mai ai.
E mai i te mea ra ē, ‘ua tueā te mau mana’o, e mana ia teie ‘ohipa. ‘Aitiā ra i ōti, nō te mea te vai fa’ahou ra te parau o te tāpura faufa’a, mea na hea ia ? Na Arnold noa ihoa e pāhono mai i teie uira'a : " 'Ua fēruri a'e na mātou i ni'a te mau fa'anahora'a nō te fa'atere i te fare 'oire, i te pae ihoa rā o te tāpura faufa'a. Te vai ra te parau nō te tuha'a FIP o tē 'ōpere hia nei na roto i te mau fare ha'api'ira'a, tae noa atu i te tuha'a moni ta'a'ē o tā mātou e nehenehe e ani i teienei i te hau fenua ānei, hau metua ato'a."
Tei roto teie tōmite i te ti’aturi rahi. ‘Ua ‘ite ‘oia i te manara’a mai te anira’a te tuha’a mata’eina’a pi'i hia Culey i te ‘āva’e tenuare i ma’iri, nō te pae hitia’a o te ra o te fenua Farāni. ‘Ua fa’ati’a hia tā na anira’a, e riro ‘ei ‘oire ti’amā mai i te ‘ōmuara’a ia o teie matahiti i muri nei.
TP
