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Los Angeles, États-Unis | AFP | mercredi 13/03/2024 - Le cinéaste franco-polonais Roman Polanski est appelé à comparaître en 2025 en Californie, lors d'un procès au civil pour viol sur mineur en 1973, des accusations qu'il conteste "avec la plus grande fermeté" selon son avocate parisienne.
La présence à l'audience du réalisateur est très hypothétique. M. Polanski a fui en 1977 la justice américaine après une condamnation dans une autre affaire où il était inculpé pour viol sur mineur et est depuis parvenu à échapper aux demandes d'extradition.
"Roman Polanski a appris les poursuites civiles engagées contre lui aux Etats-Unis par une personne dont il ignore l'identité", a déclaré dans un communiqué de presse son avocate à Paris, Me Delphine Meillet.
Il "conteste ces accusations incongrues avec la plus grande fermeté", a-t-elle ajouté, dénonçant ce type de procédure "propre à l'Etat de Californie", qui "permet à une plaignante de proférer les pires accusations après plus d'un demi-siècle, sans la moindre preuve ni justification".
Le procès au civil, prévu pour août 2025, est surtout dédié à la victime, surnommée un temps "Robin" et présentée comme Jane Doe dans sa plainte, a expliqué son avocate Gloria Allred, figure du mouvement #MeToo et représentante de victimes du producteur déchu Harvey Weinstein.
Selon la plainte, Roman Polanski a emmené dîner cette adolescente dans un restaurant de Los Angeles en 1973. Il lui aurait fait boire de la tequila puis l'aurait ramenée chez lui avant de l'agresser.
"Elle lui a dit +s'il te plaît, ne fait pas ça+", a déclaré l'avocate à la presse. "Elle soutient qu'il a refusé ses demandes. Elle soutient aussi que l'accusé Polanski a retiré les vêtements de la plaignante et l'a ensuite agressée sexuellement, provoquant chez elle des des souffrances physiques et émotionnelles immenses."
Cette femme, dont l'âge n'est pas connu, avait rendu publiques ces accusations en 2017. La défense du réalisateur avait alors déjà affirmé que son client "contestait fermement toute accusation de viol".
La plaignante demande des dommages et intérêts, sans montant précis.
Sa plainte a été déposée en juin 2023, juste avant que ne se referme une fenêtre de temps pendant laquelle, selon une législation californienne, des justiciables pouvaient porter plainte pour des viols ou des agressions sexuelles remontant à des années auparavant.
Roman Polanski, qui a gagné trois Oscars et une Palme d'Or, a été accusé d'agressions sexuelles et viols par une dizaine de femmes au fil de sa carrière; des accusations qu'il a toujours contestées et qui ne l'ont pas empêché de travailler.
Il est considéré comme un fugitif aux Etats-Unis depuis plus de quarante ans après une condamnation pour des "relations sexuelles illégales" avec une mineure de 13 ans, Samantha Gailey (devenue Geimer).
En 1977, arrêté, accusé d'avoir drogué et violé cette adolescente, il avait passé 42 jours de prison avant d'être libéré et de s'enfuir pour Paris. Il est visé depuis par un mandat d'arrêt international de la justice américaine.
La semaine passée, Roman Polanski était jugé à Paris pour diffamation après avoir qualifié d'"odieux mensonge" les accusations d'agression sexuelle lancées contre lui par l'actrice britannique Charlotte Lewis. Le réalisateur était représenté par ses avocats. Le jugement a été mis en délibéré au 14 mai.
La présence à l'audience du réalisateur est très hypothétique. M. Polanski a fui en 1977 la justice américaine après une condamnation dans une autre affaire où il était inculpé pour viol sur mineur et est depuis parvenu à échapper aux demandes d'extradition.
"Roman Polanski a appris les poursuites civiles engagées contre lui aux Etats-Unis par une personne dont il ignore l'identité", a déclaré dans un communiqué de presse son avocate à Paris, Me Delphine Meillet.
Il "conteste ces accusations incongrues avec la plus grande fermeté", a-t-elle ajouté, dénonçant ce type de procédure "propre à l'Etat de Californie", qui "permet à une plaignante de proférer les pires accusations après plus d'un demi-siècle, sans la moindre preuve ni justification".
Le procès au civil, prévu pour août 2025, est surtout dédié à la victime, surnommée un temps "Robin" et présentée comme Jane Doe dans sa plainte, a expliqué son avocate Gloria Allred, figure du mouvement #MeToo et représentante de victimes du producteur déchu Harvey Weinstein.
Selon la plainte, Roman Polanski a emmené dîner cette adolescente dans un restaurant de Los Angeles en 1973. Il lui aurait fait boire de la tequila puis l'aurait ramenée chez lui avant de l'agresser.
"Elle lui a dit +s'il te plaît, ne fait pas ça+", a déclaré l'avocate à la presse. "Elle soutient qu'il a refusé ses demandes. Elle soutient aussi que l'accusé Polanski a retiré les vêtements de la plaignante et l'a ensuite agressée sexuellement, provoquant chez elle des des souffrances physiques et émotionnelles immenses."
Cette femme, dont l'âge n'est pas connu, avait rendu publiques ces accusations en 2017. La défense du réalisateur avait alors déjà affirmé que son client "contestait fermement toute accusation de viol".
La plaignante demande des dommages et intérêts, sans montant précis.
Sa plainte a été déposée en juin 2023, juste avant que ne se referme une fenêtre de temps pendant laquelle, selon une législation californienne, des justiciables pouvaient porter plainte pour des viols ou des agressions sexuelles remontant à des années auparavant.
Roman Polanski, qui a gagné trois Oscars et une Palme d'Or, a été accusé d'agressions sexuelles et viols par une dizaine de femmes au fil de sa carrière; des accusations qu'il a toujours contestées et qui ne l'ont pas empêché de travailler.
Il est considéré comme un fugitif aux Etats-Unis depuis plus de quarante ans après une condamnation pour des "relations sexuelles illégales" avec une mineure de 13 ans, Samantha Gailey (devenue Geimer).
En 1977, arrêté, accusé d'avoir drogué et violé cette adolescente, il avait passé 42 jours de prison avant d'être libéré et de s'enfuir pour Paris. Il est visé depuis par un mandat d'arrêt international de la justice américaine.
La semaine passée, Roman Polanski était jugé à Paris pour diffamation après avoir qualifié d'"odieux mensonge" les accusations d'agression sexuelle lancées contre lui par l'actrice britannique Charlotte Lewis. Le réalisateur était représenté par ses avocats. Le jugement a été mis en délibéré au 14 mai.